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Armarius
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Jan - 22:22
- Je suis l'aîné de Marie et le chef de la maison de Landebroc. C'est à moi de la marier et le Vaujour ne sera pas sa dote. Il est hors de question de démembrer le Valais. De plus c'est une femme, elle peut très bien être ignorée de l'héritage. Placez la donc dans l'un de vos couvent, elle y sera en sécurité.
- Ce sont les bâtards qui sont ignorés des héritages,
répliqua Marie. Je suis l'unique enfant légitime de mon père et je réclame mon dû !
- Écoutez, intervint l'abbé qui présidait à cette réunion. Je vous propose une pause. Que chacun s'en retourne de son côté pour réfléchir et parlementer avec les siens. Revenons dans une heure avec de nouvelles propositions. L'archevêque veut la paix avant la tombée de la nuit !
Sans dire un mot de plus, le comte s'éclipsa, obligeant le duc à faire de même.
Eudes revint au petit camp installé sur la rive droite de l'Ariette. On y avait monté son grand tref et déballé ses affaires, notamment sa grande cathèdre en bois massif qui lui servait de trône en campagne. Ses conseillers se réunirent autour de lui.
- Sire, commença par dire le grand écuyer Robert II de Lescure, je crains qu'ils ne lâcheront pas leur Vaujour.
- Nous avons d'autres ennemis à gérer, intervint Eustache Brascourt, nous avons bien bataillé et eu ce que nous voulions, il serait peut être mieux de conclure la paix, lâcher le Vaujour en en obtenant un maximum de réparation et classer l'affaire.
- Obtenir l'hommage du bâtard serait déjà bien, mais connaissant le sire, cela aura t-il réellement un sens ? Demanda Annequin. Je suis d'avis de ne conclure aucune paix. Rien de ce que pourra promettre Landebroc ne nous satisfera, faisons lui la guerre jusqu'au bout, délogeons le et plaçons Marie à sa place. C'est le seul moyen de maintenir la paix en Cahogne.
Puis Raymond d'Espeyrac s'approcha de son cousin, un tout autre sujet en tête :
- Eudes, c'est quoi cette histoire de mariage avec Jeanne de Julienne? Cela ne t'a pas plut qu'elle me soit réservée ? Il faut que tu me prives d'elle aussi ?
Eudes II de Cahogne
Eudes II de Cahogne
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Jan - 23:16
Le légat décide de mettre fin à la conversation. Encore que le terme « conversation » est fort pour la grande joute verbale qui a dégénéré. J’ai donc le luxe de ne pas avoir à me rasseoir, alors que nous retournons tous de notre côté.

Un camp m’attend près de la tente royale. Encore bien en colère, je demeure debout, agité, et refuse le vin qu’un de mes valets me propose pour lui réclamer de l’eau — une première pour moi, d’ailleurs. C’est là que mes officiers y vont chacun de leur opinion.
Mais évidemment, Raymond ne peut pas s’empêcher de parler de ses problèmes. Je grogne alors que je le regarde tout droit dans les yeux :

« Aucun mariage n’est prévu avec Jeanne de Haute-Julienne. Je sais que tu ne cesses de me prêter des desseins mauvais, mais sache que je ne suis pas devenu demeuré au point de t’insulter toi, et surtout ton père qui est mon plus proche allié et un homme lié à ma famille.
Bien que j’aie ma petite idée sur quel est l’imbécile qui a soufflé une telle ineptie à Landebroc… »


J’ai des explications à réclamer à Espien. Pourquoi l’évêque cherche-t-il autant à s’allier à moi pour ensuite me trahir ainsi dans le dos ? Que gagne-t-il à me faire patauger dans ce front totalement secondaire qu’est le Vaujour ?

« Cette histoire du Valais implique malheureusement aussi ton père, Raymond. Derrière Landebroc, on trouve le duc de Basse-Julienne, qui ne cherche qu’à établir une base pour plus tard envahir le Landéron.
Comme dit sire Eustache, nous avons d’autres ennemis très urgents, toute cette mobilisation massive de ce côté-ci a dégarni nos frontières en Estovie et près de Trémanche. Mais je ne peux pas non plus ignorer ce qui se passe ici ! C’est une plaie béante qui risque de s’infecter à tout moment. Je suis plutôt de l’avis du sire Annequin, je dormirais plus sur mes deux oreilles avec Marie régnante que FitzÉtienne. »


Je prends une grande inspiration.

« Au moins, tout ce cirque du bâtard n’a pas été en vain. Il a montré à tout le monde qu’il était colérique et veule, qu’il négociait en mauvaise foi. La révélation de Marie de Valais et les promesses que j’ai fais à la noblesse vont germer dans leurs têtes à tous. Peut-être qu’il y a là une carte à jouer. Nous pouvons essayer de trouver des alliés dans le camp d’en face.
Laissons-les donc ronger leur frein. Peut-être que l’un ou l’autre profitera de ce temps de repos pour faire une ouverture près de nous. »


Celle qui m’intéresse le plus, c’est la fille du duc de Basse-Julienne. Discrète, silencieuse, muette comme doit l’être une femme, je sais aussi qu’elles ont bien plus de pouvoir que ce que l’on imagine. Sans le mariage avec elle, Landebroc est désespérément seul. Son père a de grands projets, mais sacrifierait-il tout pour sa jeune fille ?
Il y a une carte à jouer. Je me demande si je peux trouver un moyen de m’approcher d’elle discrètement.
Armarius
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Jan - 23:40
Raymond resta silencieux aux explications de son cousin.
- Si vos fiançailles avec la boiteuse ne sont que rumeurs, comptez vous épouser Marie de Valais ? Demanda Charles d'Annequin. Ce serait une solution, mais cette petite est une vraie furie, difficilement contrôlable. Elle a trop de Landebroc en elle. Et elle n'est pas encore en age d'avoir des enfants, si vous voulez retourner en croisade il faudra d'abord vous assurer de votre succession.
- Tu as raison Eudes,
reprit Raymond plus calmement que sont ton accusateur d'avant, le comte s'est trouvé là un puissant allié. Il est le fils de ma grande tante Saurimonde et réclame la vicomté.
Sache cher cousin, que le Landéron se tiendra à tes côtés si tu décides de poursuivre la guerre contre le Valais.
- Peut être que nous allons trop vite en besogne,
intervint la voix fluette d'Hubert de Vaudrincourt. Peut être qu'il faudrait accepter les propositions du comte.
- Et rendre le Vaujour ?
Demanda d'Annequin à qui l'idée du comte de Vaudrincourt ne plaisait déjà pas.
- Oui, rendre le Vaujour contre les 250 000 livres qu'il nous propose. Nous savons tous que le comte sera incapable de rendre les 250 000 suivants. A ce moment là nous pourrons réclamer de nouveau le Vaujour, ce que le comte refusera très certainement. Le droit sera de notre côté sans équivoque, de plus sire Robert sera grévé de 250 000 livres et nous renforcé de tout autant. Vaucouleur sera peut être moins enclins à le soutenir s'il se montre insolvable. Je pense que nous devrions abandonner le Vaujour pour un temps et réfléchir dès maintenant à comment le reprendre rapidement. Cela nous laisserait aussi du temps pour règler les autres histoires qui nous préoccupent tout en sécurisant la frontière avec le Valais.
- Ça laisserait aussi du temps au comte pour se renforcer,
commenta Annequin à qui l'idée ne plaisait toujours pas. Lui rendre le Vaujour maintenant ne ferait que rehausser encore un peu plus son prestige et sa popularité auprès de son peuple. Nous avons le Vaujour, autant le garder. Landebroc est déjà acculé. Avec le soutien du Landéron et peut être celui du comté de Roxemberg, nous pourrons vaincre le Valais et ses alliés.
Eudes II de Cahogne
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Jan - 23:51

Cela me tue de l’admettre, mais c’est Annequin fait le plus de sens. L’idée de Hubert m’agace tout particulièrement, mais il est tellement adorable que je n’ai aucune envie de l’enfoncer pour ça.

« Lothaire pourrait se fiancer à Marie. Il a un âge plus proche du sien, et je connais sa loyauté. On pourrait avoir le beurre et l’argent du beurre, même si évidemment Dieu nous accorde rarement la totalité de ce qui est à prendre, c’est un vœu pieu plus qu’autre chose…

Avec la Cahogne, le Landéron, les Roxenberg qui voudraient venger la mort de la mère de Marie, et peut-être même la Haute-Julienne que je pourrais convaincre, voilà une forte force d’opposition face à Étienne. Pour autant, je ne pense pas que ça ira jusqu’à une véritable guerre de coalition. Pas pour la simple province du Valais. L’archevêque est prêt à tout pour éviter ça, Vaucouleur ne voudra pas s’enfoncer dans une guerre où ils prennent fait et cause pour le bâtard — s’ils faisaient ça, j’arrêterais immédiatement de payer les intérêts pour le crédit que nous leurs devons.

Quoi que nous fassions, dans tous les cas, il est hors de question que je quitte le Vaujour pour deux cent cinquante mille livres. Ce n’est qu’un moyen d’acheter du temps. L’hiver arrive, messeigneurs, et nous possédons le Vaujour. On pourra très bien faire le dos rond et laisser une armée en garnison en morte-paye pour la mauvaise saison, et au printemps le traité sera clos et nous aurons le Vaujour selon la loi. Si nous devons partir, ce sera en serrant la vis, et nous aurons toujours Marie avec nous à utiliser dans quelques années. »


Je me demande combien Landebroc me payerait si je lui donnais Marie à assassiner.


Je suis horrifié de la pensée qui vient de naître en moi. Je la chasse aussi rapidement de mon esprit qu’elle est apparue.
Armarius
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Fév - 0:06
- Nous pourrions promettre Marie à Lothaire oui, ce serait une bonne idée, acquiesça Annequin. Et puis il est toujours en Outremer, rien ne nous presse pour un mariage, cela nous laisserait du temps.
- Et l'archevêque monseigneur ?
Demanda Lescure, toujours le premier à s'inquiéter de religion. Le Primat veut la paix, si vous refusez de la conclure aujourd'hui avec sire Robert, vous allez passer pour un faiseur de guerre, bien que le droit soit dans votre sens. Sa sainteté n'appréciera certainement pas, et se joue en ce moment l'élection au diocèse de Vassy qui pourrait basculer en faveur de vos ennemis.
- Monseigneur le Primat veut assurer la paix, mais il ne connaît rien à la politique,
protesta Annequin. Il ne comprend pas que vous avoir la paix il lui faut une guerre. Proposons des conditions à Landebroc qu'il sera obligé de refuser. Ainsi les torts seront partagés.
Eudes II de Cahogne
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Fév - 21:04
Les conseils de mes seigneurs suivent. Annequin est particulièrement énervant — il est celui qui fait le plus de sens.

« C’est entendu donc, messeigneurs. Je vais presser Landebroc et donner des conditions fermes et dures. S’il accepte, tant mieux, on repartira avec les poches pleines. S’il refuse, tant pis, on pourra liquider le problème du Valais.
Maintenant si vous le permettez, je vais tâcher de m’arranger avec la sœur. Elle peut nous faire gagner ou nous faire perdre le Valais, selon à quel point elle décide d’être inconsidérée. »




Marie de Valais se retrouve dans une situation étrange. Faite littéralement prisonnière par Saint-Saëns, elle n’est pas libre de ses déplacements. Poursuivie par des meurtriers, elle a besoin d’un protecteur. Dame de cour et fille d’une des plus grandes maisons de l’Empire, elle mérite tous les honneurs. Pétitionnaire implorante, elle est soumise à ma volonté. Elle est jeune, récemment orpheline, à la fois absolument terrifiée et en colère… C’est une très dure étape qu’elle traverse.

J’ai donné comme ordres qu’on la traite comme si elle était une princesse de ma cour. On lui a réservé un pavillon, solidement gardé par mes housecarles, qui sont tant ses protecteurs que ses geôliers, et elle est entourée de serviteurs qu’elle ne connaît pas, de Cahons honnis avec leur accent peu familier. Mais je me plie à un certain protocole, je comprends sa situation, et je ne souhaite pas qu’elle se retrouve totalement esseulée…

Je m’approche de sa tente seul. Je dis poliment à un chambellan réservé que je souhaite la voir, et il s’absente quelques instants pour demander l’autorisation à Marie, de si je peux rentrer. C’est seulement une fois qu’il est revenu que les housecarles s’écartent et me laissent rentrer. Évidemment, c’est de la comédie, même elle le sait, mais l’étiquette donne de la force et de l’honneur, et c’est important dans ce genre de situation.

Marie s’est rapidement refaite une toilette. Elle n’est pas du tout une dame coquette, mais je la soupçonne d’avoir ou pleuré, ou ragé de colère une fois seule. Je me tiens devant elle, les mains dans le dos, et avec un ton mesuré, je lui signifie :

« Dame Marie, nous allons bientôt à nouveau affronter sire Landebroc. Je souhaitais vous parler de la manière avec laquelle nous allons retourner sur ce pont. »


Le chambellan et les serviteurs s’en vont pour nous laisser seuls. Je m’approche d’elle bien plus près, et baisse le timbre de ma voix.

« Vous êtes ici comme une amie de la Cahogne. Il est dans mon intérêt que vous deveniez comtesse. Mais il faut que vous compreniez : le Valais n’acceptera réellement votre règne que s’il se donne à vous. Même avec les armées de mon pays, seule vous êtes en mesure de lier cette nation toute ensemble. »


Je lui fais un petit sourire que je veux sympathique.

« Vous avez montré à la noblesse du Valais que vous étiez une femme forte, prête à revendiquer son héritage. Mais ça ne suffira pas. Je comprends à quel point c’est dur à admettre, mais vous ne deviendrez pas comtesse aujourd’hui. Cela pourrait prendre des mois. Peut-être des années. Cela sera une quête d’au moins une partie de votre vie. L’Histoire ne respecte que ceux qui saisissent leur chance.
Mais vous êtes jeune. Vous êtes au côté des Cahons que le Valais déteste. Et plus que tout, vous êtes une femme. Le monde est très difficile envers les jeunes femmes. »


Je me rends compte que je dis beaucoup de platitudes, et Marie n’est pas le genre de personne qui aime se faire donner la leçon par d’autres personnes. Je ris jaune, avant de reprendre d’un air moins maniéré.

« Il faut que les gens du Valais ne vous voient pas que comme une future comtesse, mais comme une dame qui a besoin de leur aide. Vous êtes la femme que Landebroc a tenté de tuer, vous êtes une demoiselle en détresse retenue par leur pire ennemi. Il ne faut pas que vous vous affichiez comme mon alliée, mais au contraire, il faut que devant eux, vous vous opposiez à moi. Il ne faut pas simplement que vous insultiez Landebroc — oui, sa naissance est illégitime, mais la légitimité n’est pas que quelque chose que l’on proclame, c’est quelque chose que l’on prouve — il faut aussi que vous arriviez à susciter la pitié de la noblesse du Valais. Beaucoup d’entre eux, au moins pour les plus jeunes, ont grandi avec les chansons de geste, il faut qu’ils rêvent de vous comme leur grande dame.
C’est ainsi que vous arriverez à constituer un parti autour de vous. C’est ainsi que vous aurez votre armée et vos futurs vassaux. Pensez-vous pouvoir le faire ? »
Armarius
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Fév - 21:54
Marie était assise, encore un peu tremblante d'avoir revu son demi-frère.
A ses côtés se trouvait un jeune chien qui grogna à l'entrée du duc. « Du calme Lion » avait-elle dit, et le chien s'était tu. Puis elle écouta Eudes déclamer son discours, les mains serrées sur les accoudoirs de sa chaise.
- Je sais très bien ce que j'ai à faire sire Eudes, merci, répondit-elle avec dédain. Depuis qu'elle avait retrouvé sa liberté, délivrée de la tutelle de ces horribles moniales, elle s'était fait la promesse de ne plus recevoir d'ordre de quiconque, duc ou pas.
- Je connais mieux ces gens que vous, je sais ce que je dois faire pour retrouver mon pays.
Elle se leva pour faire les cent pas, toujours avec cette arrogance ridicule, car ce n'était qu'une gamine de quinze ans sans aucun pouvoir qui se donnait des allures de reine du monde.
Elle s'arrêta un instant, puis se retourna face au duc, le regard sombre.
- Non, je ne pense pas pouvoir "susciter de la pitié", je ne suis pas ici pour faire pitié. Je ne veux aucune compassion. Je veux que ces gens aient peur de ma colère, qu'ils sachent ma détermination à récupérer mon trône. Que ça soit avec vos armées ou non. J'ai d'autres alliés vous savez, ma mère était la fille du comte de Roxemberg. Si vous ne m'aidez pas je demanderai à mon cousin, mais vous le regretterez, car je peux vous offrir la paix et bien d'autres choses.
Et je vous le dis tout de suite sire Eudes, je n'accepterai aucun mariage contre ma volonté !
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MessageSujet: Re: Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont. - Page 2 Icon_minitime
Guerre du Vaujour : Le destin sur un pont.
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