Dans sa jeunesse, Eudes était un jouisseur : Beau parleur, séducteur, la vie n'était pour lui qu'un jeu au milieu du luxe et des jeunes filles.

Son expérience en Croisade a fait de lui un homme. L'a rendu plus mature et plus dur. S'il y a toujours en lui le jeune homme chevaleresque qu'il était, Eudes souhaite également être un chef d'État, qui rendra fier dans l'au-delà un père qu'il a l'impression d'avoir abandonné. Il aime sincèrement son peuple et est un homme très passionné, fidèle envers sa famille et ses amis. Mais il est capable de ressentir d'atroces colères lorsqu'il a l'impression qu'on le trompe ou on lui ment.

• Parents : Hugues III de Cahogne et Constance d'Espérac
• Aïeux : Maison de Bohain
• Frères et sœurs : Lothaire, Jeanne, Blanche et Alix de Cahogne
• Beau-frères et belles-soeurs :
• Oncles : Jean de Cahogne, Hubert de Vaudrincourt, Charles d'Annequin.
• Tantes : Aline de Cahogne.
• Cousins : Hubert II de Vaudrincourt, Raymond d'Espérac.
• Cousines : Clotilde de Porez
• Épouse :
• Enfants :

Censé être le second fils de Hugues III, Eudes n'a pas reçu au départ une éducation d'homme d'État. Bon vivant, adorant l'aventure, le luxe et les lices de tournois, il a été un enfant extrêmement turbulent, extrêmement proche de sa sœur Blanche avec laquelle il a beaucoup en commun. Adorant son grand frère, il a grandit en tant que jeune écuyer puis chevalier aimant courtiser les jeunes filles du duché en récitant de la poésie, rêvant de gloire et d'aventure.
La mort de son grand frère l'a énormément affecté.

Son départ en Croisade a été moins motivé par le sentiment de devoir religieux que par les rêves de revenir plein de gloire et de richesse, ainsi que dans une tentative de s'éloigner du giron de son père et de se réaliser lui-même. À la cour du prince Basile IV de Sainte-Croix, il va se révéler être un homme extrêmement doué : Assez intriguant pour déjouer les complots de poulains trop peu loyaux, diplomate capable de se faire apprécier des locaux, et surtout, homme courageux capable d'inspirer les croisés à aller se battre sur des murs, grâce à ses discours émouvants.

Pourtant, petit à petit, la Croisade l'a rongé et fatigué. Loin des beaux romans de chevalerie qu'il dévorait enfant, la haine et l'avidité des combattants capables de tuer femmes et enfants l'a profondément dégoûté. Il est maintenant rentré en Cahogne pour reprendre le trône de son père, et ne reconnait plus le duché qu'il a quitté cinq ans plus tôt.