| Armarius Messages : 1019
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 Sujet: Personnages non-joueurs  Sam 2 Fév - 16:21 Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Mar 5 Fév - 17:18
A
Charles IV d'Annequins Baron ; Connétable de Cahogne ; Bouteiller né en 1253.
Maître de la maison des Annequins, Charles IV est à la tête de la famille noble la plus puissante de Cahogne, après celle des ducs. Respectant les traditions familiales, Charles est un ardent défenseur des droits seigneuriaux et de la liberté de la noblesse. Il s'est beaucoup investit dans la conservation des derniers privilèges nobles en combattant la montée en puissance des ducs. Pour autant, c'est un patriote qui donnerait sa vie pour le duché, bien qu'il n'apprécie pas la direction que prend l'Etat. N'hésitant pas à affronter ouvertement l'Eglise lorsque celle-ci empiète sur les affaires de la noblesse, on lui reproche souvent son manque de piété. Pourtant, Charles est un fervent croyant, mais condamne les ingérences du clergé. Au vu de ses positions anticléricales, certains lui prêtent des affinités avec les hérétiques schismatiques. Charles est un homme autoritaire qui peut se montrer fourbe et hargneux. Ses malversations ne seront jamais dans l'optique d'un enrichissement personnel mais pour le bien de l'Etat.Il a toutefois sa propre définition de ce bien. Mesnie : Annequin
Louis d'Annequins Maître des Requêtes né en 1260.
Dernier fils de Charles III d'Annequin, Louis est le frère cadet de Charles IV. Cadet de la famille, Louis n'a eu pour héritage qu'une faible rente. Dans sa jeunesse, il a parcouru les routes de l'Empire comme chevalier errant, vivant de folles aventures, avant de revenir dans son pays pour s'engager dans la garde sigillaire. Lors de la guerre civile, c'est lui qui mit au jour un complot de la garde pour pour assassiner Hugues III, provoquant l'arrestation des Sigils et leur dissolution. Perdant sa fonction, il retourna auprès de sa famille pour servir son aîné, mais grâce à l'influence des Annequin il resta un proche du pouvoir, souvent présent au Conseil. Louis apprécie peu son grand frère dont il dépend financièrement, mais ses valeurs familiales l'empêchent de lui causer du tort. Réputé plus modéré que Charles, Louis est aussi plus réservé et diplomate, tout en partageant la plupart des idées de son aîné. Mesnie : Annequin
Frère Yvon d'Annequin Garde des sceauxné en 1254.
Deuxième fils de Charles III d'Annequin, Yvon fût envoyé au monastère Cramoisi dés sont plus jeune age. Montrant peu de capacité pour les études, plombé par une trop grande timidité, il fut une grande déception pour son père qui voulait en faire un évêque. Yvon aurait aimé passer sa vie parmi les moines pour se consacrer à la prière, mais son nom illustre l'obligea à sortir de la réclusion, car tout Annequin a des responsabilités. C'est son frère Charles IV qui l'extirpa de son monastère pour lui faire intégrer la curie de l'évêque de Soulans. Être fade et sans saveur, influençable et malléable à volonté, ce sont ces "qualités" qui le fît apprécier d'un homme comme Espien de Raysac, voyant en lui un parfait pantin. Yvon est un homme timide et discret, mais aussi gentil et généreux. Il a une grande affection pour son neveu Claude de Toussaint, le seul de sa famille à ne pas le mépriser. Mesnie : Annequin
Agnès d'Annequin née en 1256.
Fille de Charles III d'Annequin et sœur de Charles IV, Agnès épousa Onfroi de Tancarvelles dont elle eu un enfant, Richard dit "Beaucoeur". Son époux Onfroi spolié de son héritage par son demi-frère Mauger, le couple dû vivre à Soulans dans l'hôtel des Fontenelles, la résidence des seigneurs d'Annequin. Après la mort accidentelle d'Onfroi, elle éleva seule son fils unique pour en faire un homme capable de récupérer l'héritage de son père. Agnès espère poursuivre l'objectif de son défunt mari pour réparer l'injustice qui lui a été fait. C'est une femme hargneuse et redoutable, qui pousse dans l'ombre son fils et son frère Charles à maintenir la rivalité dans la famille Tancarvelles. Il semble que tant qu'elle sera en vie, aucune paix entre les Fitzonfroi et les Fitzmauger ne sera possible. Mesnie : Annequin
Pierre d'Annequins né en 1284.
Pierre est le fils de Charles IV d'Annequin et de Berthe de Cahogne. Il est, pour son père, le meilleur avenir de la famille. Beau, athlétique, possédant un esprit fin et modelé par les valeurs de la chevalerie, c'est un parfait chevalier, excellent cavalier et brillant combattant. Pierre est un jeune homme fier et hautain, qui manque cruellement d'humour et d'autodérision. Orgueilleux, il prend très mal les critiques à son égard et déteste qu'on lui fasse remarquer son manque d'assurance. Par sa mère, il est, comme ses frères, un potentiel héritier du duché de Cahogne. Mesnie : Annequin
Geneviève d'Aigues Baronne née en 1219.
La baronne Geneviève d'Aigues n'est plus la belle jeune fille qu'elle était autrefois : son visage est creusé de rides, quelques dents lui manquent et ses cheveux, qu'elle cache sous un châle, ont largement blanchis. Toutefois, elle n'a jamais perdu son intérêt pour la politique et son appétit pour les intrigues. Femme de grande expérience, elle sait analyser les hommes et distinguer les menteurs des honnêtes gens. Si dans sa jeunesse elle était un peu trop impétueuse et arbitraire, c'est devenue une femme calme et réfléchie. Ses conseils avisés sont toujours écoutés ; elle a beaucoup d'influence dans la région, certains seigneurs venant la voir de loin pour obtenir ses avis éclairés. Si en public elle passe pour stricte et implacable, en privé c'est une femme aimable et qui peut même avoir de l'humour. Très pieuse, elle mène une vie ascétique et sobre, méprisant ceux qui ne respectent pas le dogme de l'église. Héritière de son père, le Baron Albert IV d'Aigues, elle règne depuis 60 ans sur la baronnie. Veuve très tôt, elle ne s'est jamais remariée et n'a pas d'héritier direct. Mesnie : Aigues
Domice d'Aigues Evêque de Beaucerre né en 1250.
Évêque de Beaucerre depuis de nombreuses années, Domice est le frère de la baronne Geneviève d'Aigues. Fils cadet du baron Albert IV donné comme oblat à l'ordre Cramoisi, il refuse de rompre ses vœux monastiques à la mort de son frère, préférant rester dans l'Eglise que de devenir baron. Lui dit avoir fait ce choix par amour pour Dieu, mais chacun sait que Domice est un peureux qui s'éloigne de tous dangers lorsqu'il le peut. Il ne doit sa place d'évêque qu'à l'influence de sa sœur qui milita pour son élection, s'attirant par la même occasion la colère de la maison d'Annequin qui désirait faire élire un autre candidat sur le siège épiscopal de leur capitale. Domice est un être faible et influençable, facilement manipulable par la menace. C'est pour cela que l'évêque se jette tout droit dans les bras des puissants, pour obtenir leur protection. Pour mieux cacher sa nature faible, il se venge sur les plus petits que lui, se montre cruel avec ses serviteurs et autoritaire avec les pauvres de son diocèse. On le dit proche de Thomas d'Estaing, qu'il considère presque comme un fils. Mesnie : Aigues
Arda né en 1279.
Simple fille de comédiens itinérants d'un émirat sanlar, Arda est enlevée enfant par des brigands et vendue au harem de l'émir de Tésifane Kaffar Al-Jawad. Au sein de cette mini-société, enfermée au milieu de femmes de tous les horizons, Arda va apprendre en autodidacte à devenir la femme préférée de l'émir ; Excellente comédienne, elle est capable de pleurer sur commande, et sait parfaitement lire les émotions de ses interlocuteurs pour les amadouer et les manipuler. C'est une femme raffinée, intelligente, qui sait lire et fait tout ce qu'elle peut pour apprendre de plus en plus. Au sein du harem de l'émir, ses faveurs lui permettaient d'acheter des ouvrages et de s'éduquer autant qu'elle puisse. Elle est surtout une excellente chanteuse et tente d'écrire ses propres chants, ainsi qu'une danseuse talentueuse, que des dons utiles dans son ancien rôle d'épouse concurrente à d'autres. Au cours du sac de la ville de Médesse par les troupes Croisées, elle parvient à survivre en gagnant le cœur du duc Eudes, qui s'amourache très vite d'elle et lui donne un tout jeune fils, "Albert", né en 1297. Bien qu'elle ait une grande affection pour un Eudes qu'elle trouve beau et preux, et qui l'a fait échapper au viol et au massacre, elle n'est fidèle à lui que parce qu'il lui a sauvé la vie. Tout ce qui importe pour elle est sa survie et celle de son fils qu'elle adore. Elle n'a aucun amour pour les impériaux ou le culte Triaphysiste, dont elle a pu voir les horreurs dont il était capable. Elle a simplement assez de jugeote et d'instinct de survie pour s'en garder, et fera tout pour qu'Eudes reste amoureux d'elle. Mesnie : Duc
Albert né en 1297.
Fils bâtard du duc de Cahogne Eudes II et d'une femme infidèle appelée Arda. Albert est né en Ponantique, alors que son père était en croisade. Lorsque celui-ci revint en Cahogne pour y récupérer son héritage, il amena avec lui sa maîtresse et son fils. Depuis, Albert vit cacher à la cour du duc où rares sont les personnes connaissant sa filiation avec le prince. Sa mère préfère l'appeler Salim plutôt qu'Albert, prénom choisi par Eudes en l'honneur de l'un de ses ancêtres. Mesnie : Duc
Aybak al-Dhiyb ibn Taymour né en 1265.
Membre de la dynastie des Taldarines, Aybak « Le loup », fils de Taymour, est le neveu du sultan assassiné par les Munshaqqins. Autrefois un des généraux les plus importants du Ponant, Aybak possède une réputation sulfureuse. C’est un chef de guerre et un stratège hors-pair qui a su de nombreuses fois mettre en échec les forces croisées, un homme de goût passionné par les langues et la littérature, un touche-à-tout qui a soif de savoirs et de connaissances. Mais c’est également un homme atroce, luxuriant, colérique, qui était détesté par ses coreligionnaires pour sa décadence, sa corruption, et ses mœurs inverties. Il s’est rendu coupable de nombreux crimes lorsqu’il régnait, n’hésitant pas à torturer les prisonniers ou faire empoisonner ceux qui étaient contre lui. Après la mort de son oncle, il comprend qu’il est une cible privilégiée par la secte des Munshaqqins. Il décide donc de déserter et de se constituer volontairement prisonnier des forces Croisées qui étaient en train de remporter de nombreuses victoires en Ponantique, afin de se mettre en sécurité. Depuis, il est devenu une arme contre le Sultanat : S’il était libéré par le Duché de Cahogne, il trouverait sans doute des soutiens pour fomenter une rébellion. Aybak est un homme d'apparence polie et courtoise. Même prisonnier, il est si joyeux et sympathique qu’il parvient même à se faire apprécier de ses gardes. Mais c’est également un monstre bouffi d’ambition et d’égo ; Il est persuadé qu’il n’est en Cahogne que temporairement, et prend son temps passé dans l’Empire comme des vacances. Un jour ou l’autre, il tentera de reconquérir ses terres. Mesnie : Duc [emprisonné]
Adrien IX Archevêque de Cahogne né en 1220.
Adrien IX, né Hugues de Clermenton, est le 36ème Archevêque de Cahogne. Né en Porez dans une famille de la basse noblesse, il est rapidement orienté vers une carrière ecclésiastique. Il est élevé dès l'âge de 8 ans dans un monastère, puis intègre l'Académie de Soulans d'où il ressort diplômé en théologie. Chanoine, il intègre la curie archiépiscopale puis est élu évêque de Beaulieu. Camerlingue de l'Archevêque Sabin VI pendant 10 ans, ses compétences et ses relations lui permettent de se faire élire Archevêque en 1280. Bien que Hugues III ait à l'époque soutenu sa candidature, les relations entre les deux personnages vont rapidement se détériorer en raison de la politique belliqueuse du duc. D'abord avec la guerre contre Hélier III de Jurenne, dont Adrien n'approuvera pas le traitement après sa défaite, puis avec la guerre du Vaujour, que l'Archevêque jugera inutile et absurde, et pour finir avec la guerre civile, où Adrien refusera de prendre partie. Il condamnera fermement le massacre de Soulans et appellera au calme et à la responsabilité de chacun. Adrien est un partisan de la paix qui aspire à un retour rapide de la concorde entre les seigneurs des Franges afin de privilégier la croisade. Mais on lui reproche régulièrement sa trop grande mansuétude et de préférer trop souvent la parole à l'action. Beaucoup le jugent comme un hypocrite, notamment dans sa gestion de la menace hérétique qu'il refuse de condamner de peur de créer le chaos, ou bien concernant la Transgarde et les païens Dremmens qu'il estime dans leur droit. Il prône aussi la tolérance envers les Derzis dont il apporte sa protection. C'est un Canes modéré. Mesnie : Eglise
Aymeric né en 1285.
Fils d'un chevalier-banneret de la maison de Montfay mort en croisade, Aymeric a été élevé au château de Richefort par le baron Henri. Il devint par la suite le page de Fernand de Montfay. Jeune garçon intrépide mais quelque peu maladroit, prenant très à cœur son rôle, il rêve de devenir plus tard chevalier et de suivre les traces d'un père qu'il n'a pas connu. Sa mère est actuellement recluse dans un couvent depuis la disparition de son époux. Mesnie : Montfay Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Dim 31 Mar - 21:58
B
Louise de Bléa-Germain née en 1253.
Soeur d'Henri de Bléa-Germain, Louise est l'épouse de Guillaume IX des Murets. Depuis toujours, Louise est une femme active et autoritaire. Elle a longuement assisté son époux dans l'administration de sa principauté et l'a remplacé à de nombreuses reprises pendant que celui-ci était à la guerre, notamment lors de sa croisade. Elle n'a pas peur de diriger, de monter à cheval et même de porter l'armure, même si avec l'âge elle a perdu la fougue de sa jeunesse. Certains poètes parlent encore de ses chevauchées à la tête de ses troupes pour défendre son domaine en l'absence de son mari, et du scandale qu'elle fit lorsqu'elle répondit à l'appel du duc de Cahogne en se présentant avec ses chevaliers revêtue d'une armure d'homme. Louise est une femme réfléchie, intelligente et très expérimentée. Avec l'age, elle s'est tournée vers la religion et semble tentée par l'entrée dans un couvent. Mesnie : Murets
Louis de Bléa-Germain Baron né en 1287.
Fils puîné de Henri de Bléa-Germain et de Mabel Tancarvelles. Agé de 11 ans, Louis n'est pour le moment qu'un pantin entre les mains de sa mère, qui en a fait l'héritier de son père en excluant de l'héritage son frère aîné né d'un premier mariage. Peu aimé de son père, qui n'aimait pas sa mère non plus, Louis a grandit élevé par des précepteurs. C'est un garçon naïf, mais qui a comprit sa supériorité sociale et qui n'hésite pas à s'en servir pour obtenir ce qu'il veut. Égoïste et capricieux, on l'a déjà surprit dans des actes de cruautés, notamment envers les animaux, particulièrement les chiens du chenil de son père qu'il aime maltraiter pour s'en gausser. Certains disent qu'il aurait ainsi prit plus du côté maternel, issu des turbulents Tancarvelles, que de son père. Mesnie : Bléa-Germain
Frère Bernard né en 1258.
Bernard est le fils de Hugues de Bléa-Germain et le frère d'Henri. Entré dans les ordre à 15 ans, il mène des études de théologie à l'académie de Soulans. Il devient un érudit reconnu qui travaille sur une synthèse des concepts triaphysites et païenne, considérant que le signe sacramentel est le symétrique du signe magique, celui-ci fonctionnant grâce à un pacte avec le diable, celui-là par un pacte avec le Paraclet. Il associe ainsi magie et religion en tant qu'opposés et non comme deux domaines radicalement différents. Après avoir quitté le chapitre de Belfort où il entre en conflit avec son évêque Guy de Montfay, qui n'apprécie guère ses théories, il devient le confesseur de son frère, qu'il assiste souvent dans son gouvernement. Pendant la guerre civile de Cahogne, il accompagne l'armée ducale dans la Marche-Franche comme chapelain, et c'est lui qui officie la prière avant l'assaut finale sur le château de la Roche-Bouillon. Très proche de son frère, il est dévasté par sa mort. Depuis, il a des relations conflictuelles avec sa belle-soeur Mabel Tancarvelles. Mesnie : Bléa-Germain
Bureau de la Bâtie né en 1245.
Petit homme sans envergure, de nature faible, Bureau compense son manque de goût pour la guerre (et surtout son manque de courage) par ses talents administratifs. Son statut de noble l'oblige parfois à revêtir l'armure et à rejoindre l'ost de son seigneur, mais ainsi équipé Bureau est particulièrement gauche et ridicule. Il préfère le calme du château où il redouble de travail pour faire oublier son absence des champs de bataille. Plutôt discret, sans être vraiment timide, Bureau a su se faire apprécier par sa courtoisie. Il sait flatter les bonnes personnes et ne pas mécontenter les mauvaises. Surtout, son travail sérieux lui ont apporté la sympathie des puissants. Mesnie : Tour d'Arcy
Le Boucané né à une date inconnue.
Djibrill Ibn Sibah, dit le Boucané en raison de sa couleur de peau, est un chef pirate sévissant dans les eaux de la mer Adrianique. Originaire du Sadàn, il a été vendu comme esclave à un émir du Ponant avant d'être capturé par un croisé qui le ramena en Cahogne comme trophée. Ici, il parvient à s'enfuir puis, pourchassé par ses anciens maîtres, trouve refuge à la Rochette où il s'engage sur un navire qui l'emmène à Rascailles. Rapidement, le Boucané devient un pirate renommé, puis le capitaine de son propre navire avant d'être à la tête d'une véritable flotte de guerre. Il est devenu depuis une véritable légende de la piraterie de Cahogne. S'il s'en prend principalement aux navires marchands, le Boucané sert parfois comme mercenaire auprès des seigneurs de Cahogne. C'est ainsi que le baron Tanguy de la Tour d'Arcy le recruta pour tuer Jean IV de Guizet. Le Boucané est un personnage mystérieux, violent et autoritaire avec ses ennemis, mais doux et amicale avec ses alliés. Il est très respecté par ses hommes qu'il considère comme ses égaux. C'est un enjôleur sensuel aimant la compagnie des femmes mais aussi des hommes. On lui prête depuis peu une relation avec Aléonor de Cinqfoy, veuve de son ancien patron Tanguy de la Tour d'Arcy. S'il a été élevé dans la religion Sanlar, le Boucané n'a aucune foi autre qu'en lui même et ses hommes. Mesnie : aucune
Istovan Bòjas Evêque de Tretograd né en 1228.
Istovan est le doyen de la maison Karius, cousin du roi Bogdanil. Très tôt converti au triaphysisme, il fût l'un de ceux qui poussèrent Bogdanil à faire de même et le principal médiateur avec l'Empire pour aboutir à la création du royaume d'Estovie et au sacre de son cousin. Il devint ensuite le moteur de la conversion du peuple Dremmen et le constructeur de l'Eglise estovienne, avant d'être nommé premier évêque de Tretograd. Il resta un proche conseiller du roi, se rendant indispensable par ses grandes connaissances théologiques et ses relations avec l'Eglise de Cahogne. Très érudits, sa parfaite maîtrise de l'ancienne religion lui permit d'élaborer des méthodes de prédication efficaces qui aida à la conversion de milliers de ses compatriotes. Longtemps il fût un arbitre entre les partisans du triaphysisme et ses détracteurs, et sût maintenir la cohésion de la cour malgré les querelles religieuses. Beaucoup craignent que sa mort ne fasse basculer l'Estovie dans la guerre civile. Mesnie : Roi d'Estovie
Valadìm Bòjas né en 1245.
Valadìm est le chef de la maison Bòjas, branche cadette des Karius faite voïvode de Carpasie par le roi Bogdanil. Proche du roi, partisan de la nouvelle religion et de l'ouverture vers l'Ouest, il est nommé Grand-Palatin, un titre prestigieux de la cour d'Estovie, puis grâce à sa connaissance de plusieurs langues ostromannes et de son sens politique, devient l'ambassadeur attitré du roi. Valadìm voyagea dans tout l'Empire, rencontra à trois occasions l'Empereur Cornelio-Duarte, allant jusqu'à Antiparte, la Wisimanie et la Valentine. Ces voyages lui permirent d'établir des relations et d'apprendre sur le monde. C'est un homme très intéressant et cultivé, qui a toujours des anecdotes à raconter. Son érudition et sa maîtrise de la rhétorique contrastent avec son apparence de tueur : visuellement il ressemble à un ours, un gros balourd au regard froid. Pourtant c'est un homme gentil, doux et rigolard. Mesnie : Roi d'Estovie
Chrysagon de Bors Evêque de Beaulieu né en 1258.
Chrysagon de Bors est un judicalien convaincu. Il dénote ainsi de la plupart de ses confrères par son apparence très modeste, ne portant qu'une bure blanche et de simples sandales. Il est rare de le voir porter la mitre dorée, symbole de sa fonction épiscopale, et on ne peut le distinguer des autres prêtes que par son anneau pastoral à son annulaire. Succédant à Hugues de Clermenton, devenu Archevêque, sur le siège de Beaulieu, les premières années de son épiscopat sont difficiles en raison de ses divergences avec les chanoines. Ces derniers reprochent à leur nouvel évêque de dilapider le trésor du diocèse au profit des plus pauvres en finançant des repas et des distributions gratuites de vêtements. A l'inverse, sa générosité lui attire la sympathie des fidèles, qui lui donne le surnom de "Chrysagon de la Charité", et les biens faits qu'il apporte à la population lui valent la reconnaissance des vicomtes du Landéron dont il devient proche. Autre critique qu'il reçoit : sa tolérance envers les rigoristes, que certains considèrent comme hérétiques, dont il semble partager plusieurs points de vue. Chrysagon est un partisan d'une nouvelle réforme de l'Eglise afin qu'elle soit plus exemplaire et moins tourner vers les biens matériels. Sa politique de tolérance valut au Landéron d'être une terre d'accueil pour les déracinés de la croisade contre les schismatiques. Mesnie : Landéron. Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Dim 31 Mar - 22:00
C
Monseigneur Jean de Cahogne Evêque de St-Vigor né en 1257.
Plus jeune fils du duc Hugues II, frère de Hugues III et oncle de l'actuel duc Eudes II. Dès l'âge de 8 ans Jean intégra l'abbaye cramoisi pour y recevoir l'éducation des clercs. Il mena de brefs études à l'académie de Soulans et ne fut diplômé que par son sang ducal et l'appuie de son père. C'est encore grâce à l'influence du duc qu'il devient chanoine à seulement 16 ans, puis évêque de Soulans à 23 ans, devenant le plus jeune prélat du pays. Il devient un élément important dans l'administration de son frère, Hugues III, mais à partir de 1295, Jean est écarté des hautes sphères du pouvoir par les officiers ducaux. Après les manipulations d'Espien de Raysac, son épiscopat est transféré à St-Vigor au milieu de la Marche-Franche, ce qui l'éloigne de la capitale. Toutefois, Jean révélera plus tard à son neveu Eudes que c'est avec son accord qu'il a été démis de l'évêché de Soulans, fatigué pour l'activité de la capitale et désireux d'obtenir un siège plus calme pour lui. Jean ne doit sa carrière qu'à la renommé de son nom. Il n'a jamais montré de réelles capacités ni un réel enthousiasme pour la religion. Toutefois, il fait du mieux qu'il peut, tout en restant un partisan du moindre effort. Malgré ses carences, Jean n'est pas un incapable, c'est un lieutenant de l'Eglise obéissant qui fait toujours ce qu'on lui demande. Il ne soulève jamais de polémique car il ne semble pas avoir d'opinion personnelle sur le moindre sujet. Jean se contente de vivre dans son confort, sans causer de soucis, et élude tout problème en acceptant de se soumettre. Le peuple l'apprécie pour sa générosité et la paix qu'il fait régner, mais on lui reproche souvent son manque de combativité. Mesnie : Eglise
Jeanne de Cahogne née en 1275.
Première fille du duc Hugues III et sœur aînée de Eudes II. Jeanne est une jeune femme douce et attentionnée, une seconde mère pour ses frères et sœurs. C'est une rêveuse aimant la poésie, le calme et la couture, et aspire à vivre à l'abri d'un château où elle s'occupera de ses nombreux enfants. Profondément gentille, elle dilapide sa rente au profit des pauvres de Soulans, et se contente de robes simples et des bijoux qu'on lui offre. Malheureusement, elle subit l'influence néfaste de sa jeune soeur, Blanche, d'un caractère tout autre. Très proche de sa cadette malgré leurs personnalités opposées, Jeanne s'efforce de la protéger en couvrant ses mensonges et en participant à ses vils intrigues. Mesnie : Duc
Blanche de Cahogne née en 1277.
Deuxième fille du duc Hugues III et sœur d'Eudes II. Bien qu'elle sache se tenir en public et donner l'apparence d'une fille modèle et chaste, la perfidie de Blanche n'est un secret pour personne. Blanche est une menteuse, une manipulatrice odieuse et cruelle, qui passe son temps à intriguer et à jouer des tours. Elle est haineuse et très rancunière, faisant vivre un calvaire à ceux qu'elle déteste, prenant un grand plaisir à torturer psychologiquement ses servantes. Bien trop maline, elle ne s'est jamais fait prendre, et bénéficie de la protection de sa grande sœur. Elle adore les plaisirs de la cour, le luxe et le confort, elle vit dans la débauche où ses courtisans doivent répondre à ses moindre caprices. Elle se moque de la religion et du dogme de l'Eglise, méprise les clercs autant que les paysans, et semble ne respecter aucune règles. Ayant grandit aux côtés de Clotilde de Porez, elle est restée très proche de sa cousine. Mesnie : Duc
Alix de Cahogne née en 1286.
Troisième fille du duc Hugues III et plus jeune sœur de Eudes II. Très mature pour son jeune âge, elle montre des capacités exceptionnelles qui la font passer aux yeux de ses précepteurs pour une sorte de petit génie. Elle parle déjà 4 langues, maîtrise la géographie et l'astronomie, sait jouer de plusieurs instruments et connait par cœur plusieurs poèmes et chansons. Pourtant, Alix est peu intéressée par tout ça, les études l'ennuyants beaucoup. Elle est fainéante et préfère se prélasser au soleil sur la terrasse du château ou bien partir à l'aventure incognito dans les rues de Soulans, passant à travers la surveillance de ses nourrices pour fuguer. Plusieurs fois la jeune fille a mit la garde du palais en alerte, obligeant les soldats à la chercher dans la ville pendant plusieurs jours, le duc craignant à un enlèvement, avant qu'Alix ne réapparaisse avec ses vêtements tout crottés. Elle considère de la même manière le seigneur et le paysan, et montre beaucoup de respect pour ses nourrices et les servantes du palais. En revanche, elle a un problème avec l'autorité et supporte mal les ordres. Elle a beaucoup de mépris pour sa sœur Blanche, qu'elle trouve idiote et superficielle, mais est proche de son cousin Hubert, qu'elle entraîne malgré lui dans certaines de ses aventures. Mesnie : Duc
Louis de Cinqfoy dit l'Apostat Baron né en 1255.
Louis de Cinqfoy est un puissant baron des Landes issu d'une vieille famille de Cahogne. Principal opposant à Hugues III, Louis est l'un des meneurs de la révolte lors de la guerre civile. C'est lui qui aurait eu l'idée de faire appel à Raoul de Porez, son beau-frère, pour devenir le champion de la révolte et disputer le trône de Cahogne au duc. La rébellion fut en échec et après la mort de son patron, Louis se rendit au duc avec les autres barons félons pour être jugé par le Parlement. Finalement, la paix décrétée par Espien de Raysac, chancelier ducal et régent, lui a accordé l'amnistie à lui et les autres. On raconte que Louis ne fût gracié que par l'intervention de la duchesse Constance d'Espeyrac, avec qui il partage des idées religieuses. Fervent judicalien, Louis est en effet très proche des nouvelles idées venues de Valentine et diffusées en Cahogne par les moines Guillaume de la Tour et Etienne du Lac. Ce rapprochement lui ont valut le surnom de Louis l'Apostat par ses ennemis, notamment Charles d'Annequin avec qui il a une grande rivalité depuis des années. Depuis la mort de Raoul, il sert à la cour de sa nièce Clotilde, qu'il soutient dans sa revendication du comté de Porez, et depuis le mariage de celle-ci avec Thomas d'Estaing il a ses entrées à la cour de Trémanche. Louis est un homme téméraire et strict. C'est un ascète très discipliné. Depuis peu, à l'image de certains clercs judicaliens radicaux, il marcherait la plupart de son temps pieds nus. Mesnie : Cinqfoy
Simon de Cinqfoy né en 1260.
Frère puîné de Louis de Cinqfoy. Ancien membre de la garde sigillaire, son implication dans le complot n'est pas clair, mais le Parlement l'a disculpé grâce à l'influence de la duchesse Constance d'Espeyrac qui a protégé les Cinqfoy des conséquences de leur trahison. Libre et laissé sans fonction après la dissolution de la garde, il s'est fait moine en entrant dans l'ordre des Cramoisis. Bien que désormais clerc, Simon reste un chevalier d'élite. Homme de paix, on lui reproche de ne pas protéger assez les siens en pardonnant trop vite à ses ennemis et trop facilement. Contrairement au reste de sa famille, Simon semble moins perméable aux idées schismatiques. Mesnie : Cinqfoy
Frère Johan né en 1272.
Jean, ou Johan, est le plus jeune frère de Louis de Cinqfoy. Tourné vers une carrière ecclésiastique comme tous cadets de la noblesse, Jean s'engage comme moine chez les Prédicants. A la cour de son frère, il côtoya à plusieurs reprises le moine Guillaume de la Tour qui devint pour lui un véritable mentor. Guillaume lui enseigna les idées rigoristes, encouragé par le baron Louis, et Johan devint un judicalien radical, très proche des schismatiques. Bien que calme et discret, Johan est un moine zélé et pugnace. Il aime à parler religion, même s'il soit loin d'en maîtriser tous les aspects. On remarque quand il parle qu'il est très endoctriné et qu'il ressort des arguments apprit par cœur sans trop savoir ce qu'ils veulent dire. S'il est contredit, il peut rapidement perdre pied et s'énerver, car il ne saura pas répondre à l'opposition. Mesnie : Cinqfoy
Aléonor de Cinqfoy né en 1253.
Aléonor est la sœur de Louis de Cinqfoy et l'épouse de Tanguy de la Tour d'Arcy. Suite à l'arrestation de son époux Tanguy, condamné pour le meurtre de Jean IV de Guizet, Aléonor envoya ses deux filles à la cour de Trémanche pour les protéger puis s'engagea sur la flotte du pirate appelé le Boucané pour y combattre les vaisseaux du duc de Cahogne afin de faire pression pour la libération de son époux et de ses fils. Depuis on lui prête une relation avec le Boucané, une rumeur colportée par ses ennemis. On dit aussi qu'elle aurait, tout comme son frère, beaucoup de sympathie pour les idées rigoristes, ce qui l'aurait rapproché de la duchesse Constance d'Espeyrac qui partage ces idées. Aléonor est une femme de caractère qui n'hésite pas à se révolter pour protéger ses intérêts et ceux des siens. Très attachée à la famille, elle la défendra coûte que coût. Mesnie : aucune
Hélisende de Cinqfoy né en 1251.
Soeur de Louis de Cinqfoy et épouse de Raoul de Porez, Hélisende est une femme élégante et maniérée, toujours bien apprêtée et disciplinée. Bien que respectueuse de tous et très pieuse, elle peut se montrer hautaine et condescendante envers ceux de plus bas rang qu'elle, mais sera très mielleuse et docile envers les plus hauts. Elle a une relation fusionnelle avec sa fille, Clotilde, qu'elle ne quitte jamais. C'est une femme calme, souvent placide, mais elle peut rapidement devenir hystérique lorsqu'on la contredit ou que l'on touche à sa fille. Fidèle rigoriste, elle ne cesse de faire du prosélytisme pour répandre les idées anticléricales, vouant une haine pour les clercs hypocrites et avares. Elle aurait ainsi poussé son époux à revendiquer le trône de Cahogne pour imposer ses idées religieuses. Elle fût terriblement déçue de sa défaite, mais aujourd'hui elle se serait trouvée un nouveau champion : son gendre Thomas d'Estaing, le puissant comte de Trémanche. On dit qu'elle aurait beaucoup d'influence sur lui et qu'elle ne serait pas étrangère à la politique de tolérance religieuses du comte. Mesnie : Porez
Jacques Cazaviel né en 1251.
Giacomo dei Cazavieli, plus communément appelé Jacques Cazaviel en Cahogne, est un penseur, artiste et homme politique Valentin, issu d'une importante famille patricienne de la république de Ponte. Suite à des intrigues politiques, sa famille est bannie de la cité lors des guerres de Valentine menées par l'Empereur Cornelio-Duarte à cause de sa trop grande proximité avec le pouvoir impérial. Les Cazavieli se réfugient à Heggio où Jacques installe son premier atelier et commence à s'intéresser à différentes formes d'art. Il s'engage aussi en politique et devient magistrat avant de remplir des missions diplomatiques. Accusé par ses ennemis de trouble à l'ordre public, un premier procès le condamne au bûcher et à la confiscation de tous ses biens, mais sa peine est commuée en exil par le podestat. Il trouve alors refuge en Cahogne, auprès de Pierre de l'Estienne, issu de la famille Contado originaire d'Heggio. Tout à la fois écrivain, peintre, sculpteur, architecte, ingénieur, mais aussi philosophe et anatomiste, Cazaviel incarne à lui seul toute la renaissance culturelle entamée par la Valentine. Ces dernières années, il a été l'un des promoteurs de la langue pontine par ses écrits qui ont rencontré un fort succès, allant du roman au traité politique. Mesnie : Estienne Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Dim 31 Mar - 22:02
D
Charles Daguerre Surintendant né en 1247.
Fils cadet d'une riche famille patricienne de Vaucouleur, Charles Daguerre a suivi de brillantes études à l'Académie de Soulans pour en ressortir diplômé en Droit. Il est depuis devenu l'un des légistes les plus talentueux de son époque. C'est un grand connaisseur du droit et du Code de Raoul Beauclerc. Entré au conseil ducal sur recommandation de l'un de ses anciens professeurs, il profite de la maladie du duc pour mettre la main sur les finances du duché en devenant surintendant. S'alliant à Espien de Raysac et à Charles d'Annequin, il utilisa la grande fortune de sa famille pour acquérir la bienveillance des puissants et écraser les plus faibles, évinçant ses rivaux à coup d'intrigues, de menaces et de pots de vin. Sa première action à la tête de la surintendance du duché a été de s'octroyer une belle rente et de baisser les taxes sur le vin afin de plaire à ses amis marchands. On soupçonne Daguerre d'être la principale source de corruption qui gangrène le duché. C'est un homme sans scrupule, machiavélique et terriblement intelligent, reconnaissable par sa masse graisseuse qui lui donne l'air d'un crapaud géant. Son visage boursouflé prend une teinte violacée lors de ses piques de colère. Mesnie : Duc
Raimbault de Dammargue Baron né en 1258.
Ancien chevalier-banneret au service de la maison de la Roche-Bouillon, Raimbault s'est désengagé de ses serments d'allégeance pendant la guerre civile pour rejoindre Hugues III. Sur le champ de bataille, le duc l'aurait fait baron en lui remettant en fief les terres qu'il avait conquise sur son ancien suzerain. Toutefois, en l'absence d'enregistrement par le Parlement, rien de tout ça n'est officiel et Raimbault ronge son frein en attendant une décision. Même avec l'âge, Raimbault a gardé son visage juvénile qui ne laisse rien présagé de ses capacités. A première vue, à cause de son trop grand calme qui le fait passer pour apathique, on le prend pour un être faible et manipulable. Mais c'est une grave erreur de le sous-estimer, car Raimbault a du caractère et mieux vaut éviter de le provoquer. Mesnie : Dammargue
Hannequez de Dammargue née en 1288.
Fille de Raimbault de Dammargue et de Pèlerine de Varancel, Hannequez est une jeune fille crédule, naïve et peureuse, surprotégée par sa mère pour qui elle est tout. Enfermée dans un cocon depuis toute petite, elle ne connaît pas grand chose de la vie, ce qui parfois la fait passer pour stupide. Son voyage à Soulans fut pour elle une expérience marquante, comme si elle avait été sur une autre planète à rencontrer des extra-terrestres. Depuis, Hannequez rêve de voir le monde, car la prise de conscience de son ignorance l'a rendu très curieuse de tout. Mesnie : Dammargue
Jacques Delphin Prévôt de Soulans né en 1256.
Jacques est depuis 1287 le chef de la maison Delphin, riche famille de marchands drapiers fournisseurs de la cour ducale depuis Hugues II. En 1296, il devient l'un des leaders de la révolte de Soulans opposé aux augmentations d'impôts demandé par le duc. Miraculeusement, il échappe au massacre de la ville par le connétable Mauger Tancarvelles mais la mort de ses camarades ne fait qu'attiser encore un peu plus sa haine pour le pouvoir en place. Après la remise de la charte de franchise à la ville par le duc, Delphin se fait élire à la prévôté grâce à son charisme et ses idées démagogiques. Admirateur du gouvernement des Communes Confédérées, il désire réformer et contrôler le pouvoir ducal afin d'alléger les taxes sur les bourgeois. Dekphin est un homme intègre et radical, idéaliste voir utopiste, croyant ardemment à ses idées révolutionnaires. Il a une haute estime de lui même, se prend pour un visionnaire et un guide pour le peuple, et alterne entre des périodes de mégalomanie et d'abattement. Malgré ses défauts, c'est un homme sincère, désireux d'améliorer la vie de ses concitoyens. Mesnie : aucune
Darsham né en 1271.
Darsham est un orphelin derzi ayant grandit dans les rues de Normandel. Exclus par sa communauté pour on ne sait quelle malédiction alors qu'il n'avait que 10 ans, il fût recueilli par le baron Matthieu II de Gillefontaine qui ne supportait pas de voir un enfant abandonné sur son domaine, qu'il soit derzi ou non. Ayant grandit au château d'Haguelon, il servit les Gillefontaine comme domestique avant de voir ses prérogatives s'accroître à mesure qu'il gagnait la confiance du baron. Darsham est un homme brave, calme et réservé, qui a toujours su garder son sang froid malgré les brimades liées à sa condition. Autodidacte, il a acquis de solide compétence en intendance. Certaines mauvaises langues dise que c'est au contact de ce derzi que le fils aîné des Gillefontaine a attrapé la lèpre. Mesnie : Gillefontaine
Martin "Petit" Duval Prince-Maire de Vaucouleur né en 1252.
Issu de la grande maison patricienne des Duval, marchands enrichis par le commerce, Martin est le troisième membre de sa famille à occuper la fonction de Prince-Maire de Vaucouleur après son père, André dit "Père Duval", et son frère, Marcel dit "Grand Duval". Pour le distinguer, on lui attribua le surnom de "Petit Duval". A la mort de son aîné en 1292, il est élu par le conseil de la république pour lui succéder. Moins belliqueux que son prédécesseur, le Petit Duval ouvre la cité marchande. Il ambitionne de faire intégrer la république à la ligue hanséatique, afin d'assurer son indépendance. Mesnie : Vaucouleur
Romée de Desle Evêque de Valoryon né en 12.
Romée de Desle est évêque de Valroyon depuis plus de 25 ans. Réputé pour son austérité et sa rigueur, il est peu apprécié des fidèles. Ce désamour se transforme en haine lors de la rébellion des Maurannes. Romée, fidèle soutien du duc de Cahogne, s'oppose ouvertement aux prétentions d'Hélier III de Jurenne qui se veut "comte en Mauranne", ce qui lui vaut d'être brutalisé par les hommes du baron et chassé de sa ville. Il trouvera refuge à Soulans et pressera le duc Hugues III d'intervenir dans les Maurannes pour punir son tortionnaire, mais devra attendre six ans avant de retrouver son siège. Revenu, Romée se venge en redoublant de sévérité, ce qui lui vaut encore plus de haine. Pourtant enfant du pays né à Desle dans le Valroie, Romée est considéré comme un traître à la cause des Maurannes. Il est haïs pour cela, comme l'atteste de nombreux écrits qui vandalisent les murs de Valroyons et attaquent l'honneur de l'évêque. Mesnie : Jurennes
Abbé Dantès Abbé Prédicant né en 1246.
Dans sa jeunesse, Pierre Dantès a participé à la croisade en apportant un soutien spirituel aux chevaliers. C'est là bas dans le Ponant, auprès d'érudits Sanlars, qu'il aurait été initié aux mystères de l'hypnose. De retour en Cahogne, il y a parfait ses connaissances, expérimentant ses capacités sur ses frères Cramoisi. Lorsqu'il devient abbé de l'ordre, on se demanda s'il n'avait pas utilisé ses pouvoirs pour obtenir les faveurs des votants... Cultivé et polyglotte, l'abbé Dantès est un mystique excentrique qui croit pouvoir utiliser l'hypnose pour atteindre la substance divine dans chaque individu. Il dit aussi être capable de remonter le temps en voyageant dans les incarnations passées à travers l'esprit. Mesnie : Eglise Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:18
E
Thomas II d'Estaing Comte de Trémanche né en 1267.
Thomas d'Estaing est comte de Trémanche depuis 1183, date à laquelle il succéda à son père, Olivier II. Chef charismatique, c'est un meneur d'hommes apprécié par ses soldats mais méprisé par la bourgeoisie pour son manque de tact et son hypocrisie. Il est lui même un brillant épéiste, mais son talent militaire s'exprime surtout sur les champs de batailles : c'est un redoutable stratège, trompeur et imprévisible. D'une grande piété, il est très apprécié par l'Eglise pour son respect ascétique du dogme mais surtout pour ses impressionnants dons à divers abbayes et églises. Son grand objectif serait de partir en croisade pour y combattre les infidèles, mais pour le moment des affaires urgentes le retiennent dans les Franges Orientales. Raoul de Porez commis l'imprudence de marier sa fille unique Clotilde à Thomas. La prise par la force du comté de Porez après la mort de son beau-père révéla au grand jour les grandes ambitions du comte. Pour autant, Clodilde n'est pas qu'un objet politique pour Thomas, et un véritable amour semble les unir. Mesnie : Trémanche
Henri d'Estaing Evêque de Rodiez né en 1271.
Henri est le frère de Thomas d'Estaing, comte de Trémanche. C'est uniquement grâce à son frère et à son argent qu'il put accéder à l'épiscopat de Rodiez. Fils puîné d'Olivier II d'Estaing, il entre dans l'ordre cramoisi à 15 ans puis fait des études à l'Académie de Soulans avant de partir pour Roxemberg. Sans vraiment briller, Henri obtient son diplôme de théologie et entre dans la curie de l'Archevêque de Cahogne. Henri est connu pour le scandale qui ébranla son épiscopat, lorsqu'on le découvrit dans un lupanar entouré de prostituées dont l'une portait sa mitre et une autre sa soutane. La lubricité de l'évêque n'était pourtant un secret pour personne, les femmes ayant toujours été son point faible. Lors de ses études, il était l'un des meilleurs clients du Chenil à Soulans et a laissé dans ces lieux une belle réputation dont on parle encore aujourd'hui. Depuis le scandale, Henri a dû se racheter une conduite et est très surveillé de près par son frère qui redoute un nouvel écart. Il reste pourtant un grand séducteur qui se sert de sa puissance, de sa fortune et de son érudition pour charmer aussi bien les princesses que les servantes. Malgré son défaut de luxure, Henri est un homme bon et gentil, mais quelque peu oisif et orgueilleux. Mesnie : Trémanche
Gonthier II d'Espeyrac Vicomte du Landéron né en 1246.
Actuel vicomte du Landéron, Gonthier est le frère de la duchesse-mère Constance et l'oncle du duc de Cahogne, Eudes II. Fils de Raymond d'Espeyrac, celui-ci meurt avant son père Gonthier Ier, causant un problème de succession lorsque le vicomte disparaît à son tour. Trop jeune pour revendiquer son héritage, Gonthier se fait déposséder par sa tante Saurimonde. Arrivé à l'age adulte, il tentera en vain de reprendre ce qui lui revient de droit, débouté par le Parlement de Cahogne et vaincu sur le champ de bataille. Toutefois, les manigances de sa tante finissent par retourner le duc Hugues II qui fait rejuger l'affaire et apporte son soutien à Gonthier. Gonthier devient vicomte en 1268 grâce au soutien du duc de Cahogne. Dans le même temps, sa sœur Constance épouse l'héritier du duché. Connu pour son flegme et son manque d'humour, c'est aujourd'hui un vieil homme aigris et désabusé. Réfléchi, il ne fonce jamais tête baissée et qui préférera toujours la parole à l'action. Ses ennemis disent de lui qu'il est trouillard et mou, en vérité il est d'une extrême prudence et n'avance ses pions que s'il est certain de la victoire. Il en devient imprévisible, car il peut reculer et changer du tout au tout du jour au lendemain au moindre signe défavorable. Mesnie : Landéron
Constance d'Espérac duchesse-mère de Cahogne née en 1248.
Epouse du duc Hugues III et mère d'Eudes II, Constance est issue de la famille d'Espérac régnant sur la vicomté de Landéron, au Sud du duché. Femme forte au caractère bien trempé, pendant longtemps, Constance a administré le duché aux côtés de son époux en le conseillant et en le représentant dans diverses ambassades, notamment à la cour impériales où elle a ses entrées. Lorsque Hugues III tomba malade, les grands officiers du royaume l'écartèrent du pouvoir en lui imputant les mauvaises décisions du duc, notamment en matière fiscale, ce qui lui attira la colère du peuple. Désormais, Constance se consacre à la religion, retirée dans le couvent des Sabines à Soulans. Elle a fait venir à la cour un moine controversé originaire de sa région natale, Etienne du Lac, qui a une très grande influence sur elle. Depuis, la duchesse-mère s'est radicalisée dans sa conception du clergé, adoptant les idées d'Etienne. Malgré son air sévère et son manque de tendresse, Constance a toujours été animée par un grand amour pour sa famille, très attachée à son époux et encore plus à ses enfants.
Raymond d'Espérac né en 1276.
Raymond d'Esperac est le fils héritier de Gonthier II, vicomte du Landéron. C'est le cousin germain de Eudes II. A 14 ans, Raymond fût envoyé à la cour du duc Hugues III pour y être élevé, un gage d'amitié rapprochant encore un peu plus le vicomte du duc après le mariage de celui-ci avec Constance, sœur de Gonthier. Hugues III éleva Raymond comme l'un de ses fils, lui donnant la meilleur éducation possible. Une saine rivalité l'a toujours opposé à Eudes, fils aîné du duc, et leur compétition amicale les a aidé à s'améliorer. Une profonde amitié unis les deux hommes depuis l'adolescence, mais lorsque Eudes parti pour la croisade, Raymond préféra rester au Cahogne. Il devint un proche de Hugues III. Ce dernier aurait eu le projet de faire de Raymond son héritier si jamais ses deux fils ne devaient pas revenir de croisade. Raymond est un homme grand et costaud, une montagne lorsqu'il est enfermé dans son armure d'acier. Généreux et tendre de cœur, il est connu pour son entêtement et sa trop grande confiance en ses capacités. Il aime la liberté, les femmes et l'alcool, et a parfois du mal à se conformer aux préceptes de l'Eglise. Il est très proche de sa cousine Jeanne. Mesnie : Landéron
Saurimonde d'Espeyrac Duchesse-mère de Basse-Julienne née en 1223.
Saurimonde est la fille de Gonthier Ier d'Espeyrac et le duchesse-mère de Basse-Julienne. Elle profite de la disparition de son frère Raymond pour usurper le titre de vicomte du Landéron à la mort de son père, écartant son neveu Gonthier trop jeune pour régner. Surnommée l'immonde vipère, c'est une diplomate talentueuse et une redoutable intrigante possédant beaucoup d'influence à la cour de Cahogne. C'est grâce à son habilité politique qu'elle put se maintenir longtemps à la tête du Landéron en bafouant le droit féodal. Redoutant les intrigues du duc Hugues II, bien que le Parlement lui avait donné raison, elle fit l'erreur de se marier au duc de Basse-Julienne. L'ambition de son époux provoqua la méfiance du duc de Cahogne qui apporta finalement son soutien à son neveu Gonthier. Saurimonde fût déposséder de la vicomté et dû se réfugier à la cour de son époux. Toutefois, elle garde encore beaucoup d'influence à la cour de Cahogne et intrigue en secret contre son neveu pour qui elle garde une haine profonde. Devenu vicomte, la propagande de son neveu a créé une légende noire autour de Saurimonde pour la discréditer, l'accusant de tous les vices, allant jusqu'à la traiter de sorcière. Si Saurimonde est bien l'ambitieuse vipère décrit dans les chroniques, elle n'est pas pour autant dénuée de toutes qualités humaines. Très pieuse, elle peut se montrer généreuse et indulgente. Mesnie : Basse-Julienne
Pierre de l'Estienne Baron ; maître fauconnier né en 1254.
D'origine Valentine, Pietro naît à Heggio dans la famille Contado, branche cadette de la maison Scaffali ayant fait fortune dans la banque. Tout jeune, il accompagne son père Giovanni, médecin réputé, à la cour du duc Hugues II. Là il se lit d'amitié avec le fils du duc, le futur Hugues III, dont il devient le plus fidèle ami. Lorsque Hugues devient duc, Pierre est couvert de cadeaux et de privilèges, ce qui ne manque pas d'éveiller la jalousie de la cour. Pierre est anobli par le duc, puis il épouse Isarn de Montfay, provoquant un scandale. Pierre a toujours eu très mauvaise réputation. Pour beaucoup, il n'est qu'un arriviste étranger qui n'a construit sa fortune que par son amitié avec le duc, une amitié toute factice uniquement conduite par la cupidité. On lui prête toutes les tares liées à sa race : avare, libidineux, sodomite, menteur, hypocrite...etc. Pourtant, Hugues III l'appréciait pour ses qualités toutes autres : Pierre est un homme fidèle et compétent, droit et pieux, et il a pu le prouver tout au long du règne de son ami. Maintenant vieillissant, Pierre n'est plus le beau jeune homme qu'il était. Toutefois, il agit toujours comme s'il avait 20 ans, notamment avec les jeunes femmes a qui il aime faire la cour comme d'autres aiment se battre. Bien qu'en Cahogne depuis 30 ans, il a gardé son accent valentin, estimant que cela l'aidait à charmer les dames. Avec la mort de Hugues III, Pierre a perdu son ami et son protecteur. Craignant pour sa vie, il a quitté Soulans pour se retirer sur ses terres. Mesnie : Estienne
Valentina de l'Estienne née en 1280.
Fille de Pierre de l'Estienne et d'Isarn de Montfay. Par son père, elle possède des origines valentines, d'où son prénom, et pour son plus grand bonheur, Valentina a plus prit de la beauté valentine de son père que de la laideur de sa mère... Valentina est une jeune femme avec la tête pleine, bien instruite, sachant lire et compter. C'est son père qui a mené lui même son éducation, estimant qu'une femme de la noblesse se devait d'être érudite. C'est aussi lui qui a insisté pour qu'elle apprenne le pontin, sa langue maternelle, en faisant venir des précepteurs de la péninsule. Elle a une relation fusionnelle avec son père, mais n'a aucune affinité avec sa mère. Souvent, elle et lui s'amusent à parler valentin afin que le reste de la famille ne comprenne pas ce qu'ils se disent, et cela les amuse beaucoup. Sage et studieuse, elle a toujours pudiquement refusé les avances des chevaliers de Cahogne qui ne cessent de la courtiser. Mesnie : Estienne
Dame Ensellina née en 1275.
Née à Calà en Valentine, fille d'un marchand de laine, Ensellina fuit la guerre avec sa famille et trouve refuge à Rodden en Gallance alors qu'elle n'a pas 2 ans. Elle commence à apprendre le tissage, puis découvre le théâtre. Reniée par son père qui juge ces activités viles et déshonorantes, elle vit sans un sous jusqu'à être repérée par le célèbre chef de troupe Pierre la Fossette. Dame Ensellina deviendra l'une des actrices les plus prometteuses de sa génération, jouant à travers tout l'Empire où elle gagne en renommée, puis commence à écrire ses propres pièces. Belle, talentueuse, cultivée, parlant plus de 4 langues, il ne lui manque que la noblesse pour être la femme la plus courtisée de l'Empire. Récemment, elle joua une pièce devant la cour de Cahogne et tomba sous le charme de la poésie du duc Eudes II. Elle décida de s'installer à Soulans. Mesnie : Duc Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:20
F
Frère Félix né en 1245.
Frère Félix est un chanoine du chapitre cathédral de Vaucouleur, proche du patriarche métropolitain Odilon Simon. Né à Saint-Galand-des-Monts dans une riche famille consulaire, il fait ses études à l'université de Roxemberg puis entre à la curie de l'évêque de Beaulieu après son doctorat en théologie. Reconnu pour ses talents de prêcheur, son évêque le propose à l'Archevêque de Cahogne pour une mission de prédication en Transgarde. Là bas, Félix tombe amoureux des pays Dremmens et se lie d'amitié avec les Estoviens. Proche du roi Bogdanil, il enseigne un temps la religion à ses fils avant de revenir à Vaucouleur. Il entretient toujours de bonnes relations avec plusieurs haut-chefs Dremmens convertis, mais est peu apprécié du roi Dragomir en raison de la sévérité de Félix lorsqu'il était enfant. Frère Félix est un polyglotte parlant couramment plusieurs dialectes Dremmens, en plus du bas et haut-cahon, du mannois et du pavéni. C'est aussi un docteur en théologie et un excellent prédicateur. C'est un homme austère et sévère, mais un érudit pieux et loyal. Il a cette capacité surnaturelle à cerner les gens au premier regard. Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:21
G
Jean V de Guizet Baron né en 1291.
Jean V est l'actuel baron de Guizet, fils de Jean IV et d'Hélène de Montfay. Tout jeune garçon de 8 ans, jusque là Jean était un enfant espiègle et curieux de tout. Mais choqué par la mort soudaine et violente de son père, tué par des pirates à la solde de Tanguy de la Tour d'Arcy, il s'est enfermé dans son mutisme. On craint depuis pour sa santé mentale et sa capacité future à diriger. Inquiet pour lui, sa mère fit engager les meilleurs médecins et précepteurs pour le faire de nouveau parler. Jean devra trouver une nouvelle figure paternelle pour lui apprendre à devenir un homme, et lui enseigner les armes et le commandement. Peut être le trouvera t-il dans le nouveau mari de sa mère. L'avenir de la maison de Guizet dépend de lui. Mesnie : Guizet
Claude de Guizet né en 1272.
Second fils d'Antoine de Guizet, Claude a été destiné dès son plus jeune âge à une carrière ecclésiastique. Il est entré dans les ordres à 16 ans pour se faire moine chez les Prédicants. A la mort de son père en 1288 il retourna auprès de son frère Jean IV dont il était très proche. Très touché par l'assassinat de Jean, il protège depuis sa veuve Hélène de Monftay, qu'il soutient contre tous, et s'occupe tendrement de l'éducation de son neveu Jean V, en qui il voit le frère qu'il a perdu. Claude est un homme profondément gentil, toujours très calme et courtois. Bien qu'il soit très proche du monde laïc, il n'a pas oublié ses devoirs de moine et de prêtre. Mesnie : Guizet
Emma de Guizet né en 1278.
Anne-Sophie est sœur de Jean IV de Guizet et l'héritière de son neveu Jean V si celui-ci venait à mourir. Peste pourrie-gâtée, depuis toute petite elle a été chouchoutée par ses parents qui cédaient au moindre de ses caprices. Manipulatrice, elle a toujours su jouer de la naïveté de son père pour obtenir tout ce qu'elle voulait, et a fait vivre un calvaire à ses serviteurs. Son frère Claude était son souffre douleur préféré, qu'elle aimait piéger pour qu'il se fasse punir. A la mort de son aîné Jean, tué par les sbires de Tanguy de la Tour d'Arcy, Emma n'a pas semblé montrer la moindre émotion et a même pu laisser paraître sa joie de potentiellement hériter des biens de sa famille. On raconte qu'elle n'attend plus que la mort de son neveu pour prendre possession de son domaine. C'est une grande amie de Blanche de Cahogne, sœur de duc Eudes II. Mesnie : Duc
Matthieu II de Gillefontaine Baron ; sénéchal de la Marche né en 1248.
Matthieu de Gillefontaine est un baron de Cahogne possédant de nombreuses seigneuries dans la Marche-Franche. Homme sans grande envergure, à la fois par son physique, petit et maigrelet, que par sa personnalité plutôt effacée, c'est un indécis, n'aimant pas prendre parti, à la réputation de ne pas être fiable et de changer d'avis à la moindre difficulté. Ainsi pendant la guerre civile de Cahogne il joua sur les deux tableaux sans prendre le risque de miser sur le futur perdant, vouant allégeance à la fois à Hugues III et à Raoul de Porez. Après la guerre, Matthieu fût considéré comme un félon et gracié avec les autres chefs rebelles. Il en fût très vexé, ne supportant pas qu'on remette en cause son allégeance et sa sincérité. Depuis il en veut beaucoup au duc et ne s'est plus montré à Soulans. Mesnie : Gillefontaine
Rosaline de Gillefontaine née en 1280.
Rosaline est la fille aînée de Matthieu II de Gillefontaine et Irène de la Tour d'Arcy. Après le décès de sa mère, elle est devenue la maîtresse de maison, s'occupant de sa famille et notamment de son frère lépreux pour qui elle a toujours eu beaucoup d'attention, là où les autres le rejetaient. A cause de la maladie de celui-ci, Rosaline devrait être l'héritière de sa maison. Son mariage relève donc d'une grande importance et les prétendants se sont succédés sans succès. Un jour elle tomba amoureuse d'un beau chevalier. Son père cru voir en lui un bon mari et un parfait successeur. Il organisa les noces, mais quatre mois avant le mariage son futur gendre disparu emporté par la dysenterie... Rosaline jura de plus jamais être amoureuse, refusant par la suite tous les prétendants que lui proposa son père. Mesnie : Gillefontaine
Oranne de Gillefontaine née en 1282.
Oranne est la deuxième fille de Matthieu II de Gillefontaine et Irène de la Tour d'Arcy. Avec son frère lépreux et condamné, Oranne est deuxième sur la liste de succession. Mais elle a toujours réussi à éluder la question de son mariage. Pieuse et passionnée par les sciences, on la soupçonne de vouloir se faire nonne pour éviter le mariage et les responsabilités. Elle voit dans son frère lépreux un objet d'étude intéressant... Mesnie : Gillefontaine
Euphémie de Gillefontaine née en 1291.
Euphémie est la dernière fille de Matthieu II de Gillefontaine et Irène de la Tour d'Arcy. Petite dernière de la famille, elle a peu connu sa mère, décédée alors qu'elle n'avait que 5 ans. C'est sa grande sœur Rosaline qui s'occupa d'elle et l'éleva. Si ses deux sœurs venaient à disparaître, c'est elle qui hériterait de l'honneur des Gillefontaine, mais son père la jugeant encore trop jeune pour être mariée, s'est pour le moment toujours refusé à lui trouver un prétendant. Son frère lépreux la met mal à l'aise, elle ne comprend pas sa maladie et le voit comme un monstre. Mesnie : Gillefontaine
Hugues-Henri Giraud Argentier né en 1283.
Issu de basse extraction, Hugues-Henri Giraud s'est formé dans l'apanage de Vaudrincourt au service d'Hubert Ier. Lorsque ce dernier abdiqua et confia la régence de ses domaines à son frère Hugues III, Giraud entra au service du duc. Mû par l'ambition, il rédige de nombreux pamphlets pour soutenir la politique de Hugues III. Sur la demande de celui-ci, il élabore un projet de colonisation de la Transgarde basé sur l'éducation et le sacrifice des filles destinées à épouser des locaux qu'elles convertiraient. Les nombreux voyages qu'il fit au delà de la Garde pour rédiger son projet ont fait de lui un spécialiste des pays Dremmens. Giraud est un homme sensé, dirigé par la seule raison qu'il pense être le seul moyen pour mener à bien l'action politique. C'est un personnage assez austère dont on ne connaît aucune passion hormis le service du duc. Mesnie : Duc
Pierre Gondrie né en 1283.
Pierre Gondrie est un gamin des rues de Soulans. Orphelin, il s'en est sorti par la ruse et son talent de voleur. Grâce à son charisme, il réussit à s'entourer d'une petite bande de gosse offrant leur service aux truands de la ville. Découvert par Hugues III alors que Pierre lui volait sa bourse, le duc le prit sous son aile, le sortit de la rue et lui offrit des vêtements propres et une éducation. Aujourd'hui, Pierre passe pour un simple valet capable de s'infiltrer dans toutes les cours. En vérité, il est les yeux et les oreilles du duc, à qui il doit tout. Pierre joue son rôle à la perfection, on le croit faible et naïf alors qu'il est rusé et fourbe. D'une intelligence rare lorsqu'il s'agit d'actions clandestines, il est capable de se fondre dans la masse. Mesnie : Duc
Le Grand Ferré né en 1258.
Gildoin, surnommé Grand Ferré, est un mercenaire originaire du Pays-Plat. Il est reconnaissable à sa grande stature, mesurant plus de 2 mètres, et à ses larges épaules qui lui donnent une force prodigieuse. Lors de la première guerre du Vaujour, il aurait coupé en deux un cheval d'un seul coup de hache et abattu plus d'une centaine d'ennemis. Admiratif de sa bravoure et de sa force, le connétable Mauger Tancarvelles l'engagea à son service. Si son physique lui donne l'apparence d'un gros balourd sans cervelle, le Grand Ferré n'est pas dénué d'intelligence, c'est même quelqu'un de plutôt malin. C'est aussi un homme au grand cœur, juste et compréhensif, notamment avec les vilains car il n'a pas oublié d'où il venait. Mesnie : Tancarvelles Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:22
H
Edmond d'Halès né en 1246.
Edmond d'Halès est issu d'une famille de la petite noblesse du Landéron. Cadet de sa famille, il entre dans un monastère puis mène une double carrière universitaire et ecclésiastique. Il devient professeur à l'Académie de Soulans, recteur du collège des Landes puis maître de la chaire des sciences, tout en étant chanoine puis archidiacre de l'évêque. Philosophe, théologien, mathématicien et astronome, il est l'auteur d'une œuvre foisonnante où il élabore des thèses sur la physique et le calcul. Convaincu que le philosophe peut aider le prince à gouverner, il propose ses services au vicomte Gonthier II d'Espeyrac qui, impressionné par sa culture, l'engage à sa cour. Encouragé par le vicomte dans ses travaux, Edmond entreprend un travail de vulgarisation de la science destiné aux laïcs. Désireux de faire du landique une langue savante, il entame une révolution linguistique en la dotant d'un vocabulaire scientifique qui transparaît dans son œuvre phare, « les configurations qualitatives ». Edmond est un homme passionné par son travail et très loyal bien qu'il garde ses propres convictions. Mesnie : Landéron Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:22 Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:24
J
Adélaïde de Jurenne née en 1280.
Première fille d'Hélier III et Rada Karius, elle n'avait que 6 ans lorsque son père a été capturé par les troupes du duc après le siège de Valroyon. Malgré son jeune age, elle se souvient de tout : de la guerre, de la destruction de sa maison, mais surtout de l'humiliation de sa famille et de son père, exhibé attaché comme un animal lors de la parade triomphale du prince ducal Hugonet. Ayant grandit à la cour ducale, elle n'a jamais manqué de rien et a reçu l'instruction des meilleurs précepteurs, le duc Hugues III veillant à ce qu'elle et sa famille ne manque de rien. Malgré l'attention du duc, Adélaïde a toujours voué une haine farouche pour la famille ducale. Alors que tout le monde pleurait la mort d'Hugonet, elle réprimait son sourire. Bien qu'elle n'ait connu les Maurannes que pendant sa prime jeunesse, elle est très nostalgique de son pays et rêve de retourner y vivre. Adélaïde et une jeune fille discrète et polie, mais qui cache une grande colère et des rêves de vengeance. Mesnie : Duc
Amélie de Jurenne née en 1285.
Seconde fille d'Hélier III et Rada Karius, Amélie est née lors du siège de Valroyon par les armées ducales. Bien trop jeune pour se souvenir de quoi que ce soit, elle ne connaît son père et ses exploits qu'à travers les récits de sa grande sœur Adélaïde qui lui racontait en secret. Bien qu'élevée à la cour de Cahogne depuis toujours comme une vraie fille du pays, on perçoit facilement chez elle son ascendance maurannaise et dremmen. Amélie est une petite bagarreuse qui cherche constamment le conflit, prête à affronter des chevaliers en armure s'il le faut. Inconsciente ou courageuse, seule l'avenir le dira. Elle est très amie avec Alix de Cahogne, avec qui elle aime partir à l'aventure, bien que sa grande sœur n'apprécie pas qu'elle se lit d'amitié avec l'ennemi... Mesnie : Duc Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:24
K
Dragomir Karius Roi d'Estovie né en 1268.
Dragomir Karius est l'actuel roi d'Estovie, succédant à son père Bogdanil. Si Dragomir s'est converti avec son père, il ne partage ni la piété ni la passion religieuse de celui-ci. Dragomir voit avant tout l'Eglise comme un instrument politique lui permettant d'affermir son pouvoir et d'unir son royaume. Manquant de foi, on le dit plus intéressé par les anciens dieux, et s'il reste dans la vraie religion c'est seulement par intérêt stratégique. Si la roue tournait, il serait capable de revenir aux anciens rites et de détruire toute l'œuvre de son père. Jeune et plein de fougue, Dragomir est un homme perfide, cruel et vicieux. Ses violentes colères semblent obscurcir souvent sa raison : acculé il enchaîne les erreurs s'il n'est pas bien conseillé. Toutefois, il ne vaut pas sous estimer sa hargne, Dragomir ne lâche rien et ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. Mesnie : Roi d'Estovie
Radogar Karius né en 1242.
Frère puîné du roi Bogdanil, Radogar fût l'un de ses fidèles soutiens tout le long de son règne et le premier à le suivre dans sa conversion au triaphysisme. Selon la tradition Dremmen qui privilégie l'ancienneté plutôt que la filiation père-fils pour les successions, c'est lui qui aurait dû devenir roi, mais désirant se calquer sur le modèle impérial, Bogdanil imposa la primogéniture et c'est son fils Dragomir qui hérita. Radogar en garda une grande rancoeur, estimant avoir été spolié de ses droits. A la mort du roi, il se détourna de son neveu et de la vraie religion afin d'obtenir le soutien des nostalgiques de l'ancien culte. Si pour les conservateurs Radogar a la légitimité et le droit pour lui, beaucoup lui reprochent sa conversion au triaphysite puis son apostasie uniquement par pur opportunisme. Les partisans du paganisme sont très méfiants envers lui et beaucoup préfèrent soutenir son frère Borodìr. Radogar est un homme influent, charismatique et compétent, mais qui semble aussi bien trop inconstant et indécis, prêt à prendre des décisions hâtivement en ne pensant qu'à court terme. Mesnie : Roi d'Estovie
Borodìr Karius né en 1248.
S'il a reçu la première onction lorsque son frère Bogdanil se tourna vers le triaphysisme, c'est contraint et forcé. Borodìr n'a jamais affiché un attrait particulier pour la nouvelle religion, n'hésitant pas à continuer de vouer un culte aux anciens dieux et à ses ancêtres. C'est même un partisan d'une branche radicale de l'ancien culte, apparut en réaction à la percée triaphysite en terre Dremmen, qui prône un retour aux anciens rituels, même ceux les plus cruels... Sa loyauté et son respect des vieilles traditions Dremmens que Bogdanil a bafoué le rend très populaire parmi les partisans de l'ancienne religion. Mais Borodìr n'est que le deuxième dans l'ordre de succession, juste après son aîné Radogar. Réputé cruel, cynique et sournois, c'est aussi un homme très intelligent et patient. On le dit proche soutien de la Strelka, secte guerrière lutant contre l'envahisseur Cahon en Transgarde. Mesnie : Roi d'Estovie
Rada Karius née en 1263.
Fille de Bogdanil Karius et sœur de l'actuel roi d'Estovie Dragomir, Rada Karius est dremmen d'origine. Mariée à d'Hélier III de Jurenne, elle débarque en Cahogne où elle doit tout apprendre de la culture et de la langue. Elle vit très mal son intégration. D'abord considérée par la noblesse de Cahogne comme une barbare païenne elle finit par sa douceur et son raffinement à faire comprendre que les dremmens ne sont pas que des sauvages comme l'imaginaient les Cahons, allant même jusqu'à introduire dans les Maurannes quelques éléments de sa culture. En otage à la cour de Cahogne après la défaite de son époux, elle fût autorisée à plusieurs reprises à rendre visite à sa famille en Estovie, mais seule, ses enfants ne pouvant l'accompagner. Attachée à ses enfants comme n'importe quelle mère, mais pas nécessairement aux Maurannes, Rada ne les encourage pas à suivre les traces de leur glorieux père de peur qu'ils subissent le même destin. Rada, comme toutes récentes converties, est une ascète qui respecte scrupuleusement les préceptes du Dogme. Très religieuse, elle prie plusieurs fois par jour et aime visiter les lieux saints. Mesnie : Roi d'Estovie
Klaria-Marie Karius née en 1276.
Fille de Bogdanil Karius et sœur du roi Dragomir, Klaria-Marie est une jeune femme timide et discrète. Dès son plus jeune âge, son père prévoyait de la marier à un prince de l'Empire afin de nouer des alliances avec le monde triaphysite. L'éducation de Klaria-Marie a été entièrement tournée vers cet objectif. A Tretograd elle apprit avec les meilleurs précepteurs impériaux à parler landique, mannois et jolois, à connaître la culture des gens de l'Ouest et à intégrer les codes et coutumes des cours de l'Empire. Elle se révéla être une brillante étudiante. Calme et docile, ayant apprit toute sa vie à obéir, elle peut parfois se montrer excédée par l’excès d'autorité des hommes de sa famille qui veulent trop contrôler sa vie pour servir leurs intérêts politiques. Mesnie : Roi d'Estovie Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:25
L
Robert II Landebroc Comte de Valais né en 1268.
Robert est le fruit d'une aventure de jeunesse du comte de Valais Etienne V avec une simple aubergiste. Bien qu'enfant illégitime, Robert a été reconnu par son père et fut élevé au château. Très aimé par le comte, celui-ci n'a pourtant jamais cherché à faire légitimer son bâtard et ne l'a jamais reconnu comme héritier. Pourtant, à la mort d'Etienne les chevaliers-bannerets du Valais élevèrent Robert à la tête du comté, refusant d'avoir pour suzerain sa demi-soeur Marie, une femme encore à moitié enfant. A son avènement, le duc Hugues III réclama le remboursement de l'emprunt accordé à son prédécesseur ou la cession du Vaujour. Le refus de Robert provoqua la guerre avec le duché de Cahogne. Robert parvint à battre le duc lors du siège de Médrival, précipitant par la suite le duché dans la guerre civile. Il est aujourd'hui considéré comme un libérateur du peuple contre l'envahisseur cahon. Robert est un homme charismatique et très malin, capable de soulever les foules, c'est ce qui lui valut l'approbation des bannerets et son titre de comte malgré sa condition. S'il est un brillant soldat, Robert est aussi un imprudent et un piètre commandant. Il ne doit ses victoires sur le duc que par la compétence de ses généraux. Mesnie : Valais
Robert II de Lescure Grand Ecuyer né en 1243.
Descendant de Pierre V, Robert II est le chef de la famille de Lescure, rameau de la maison d'Annequin. Simple chevalier-banneret au service de la branche aînée, Robert parvient à s'élever en prestige grâce à son amitié avec le duc Hugues III qui le prend d'affection et le couvre de biens. Adepte de la paix civile et sociale, Robert gagne rapidement en réputation pour sa grande piété et sa générosité. C'est sa loyauté, son expérience et sa maîtrise de l'épée qui lui ont valut le poste de Grande Ecuyer à la cour ducale. Il aurait pu viser plus haut, certains rapportent qu'on lui aurai proposé la connétablie, mais Robert préféra resté à sa place de simple banneret. Ce manque d'ambition ne doit pas être confondu avec de la faiblesse mais est animé d'un profond respecte de l'ordre hiérarchique. Mesnie : Annequin
François II de Laudun Maître des oiseaux né en 1261.
Petit-fils de Charles de Vézier, frère puîné de Louis II d'Annequin, François est seigneur de Laudun par héritage de sa branche maternelle. Chevalier-banneret de la maison d'Annequin, Laudun se transforme rapidement en seigneur-brigand, s'emparant de villages pour les rançonner et s'en prenant au clergé local. Ses exactions forcent le duc et le baron Charles IV d'Annequin à sévir. Convoqué devant le Parlement, il est déclaré félon et ses biens son confisqués. Libéré contre rançon, il recommença ses rapines, allant jusqu'à assassiner un archidiacre, lui valant une excommunication. De nouveau emprisonné, on ne le libéra que contre la promesse de se croiser. Laudun se rendit au Ponant où il se racheta une conduite, puis rentra au pays en 1296. Certainement frustré et déçu du peu de profit qu'il tira de son expédition en outremer, il se mit de nouveau à ravager les régions autour Carcagnon en profitant du chaos de la guerre civile. De nouveau mit en prison, il resta 2 ans à la Geolière avant qu'Espien de Raysac ne le libère en espérant que la faveur fasse de lui un vassal docile. Laudun est un homme turbulent, un brigand sous l'aspect d'un noble. Avide et ambitieux, il ne recule devant rien pour accroître sa fortune. Il n'a de respect pour rien, ni la noblesse ni le clergé. Sa fidélité est plus que douteuse. Ce sont ses relations avec Charles d'Annequin, plus que froide, qui décida Cécil de Saint-Saëns d'en faire son Maître des Oiseaux, l'intermédiaire entre le Maître Espion est les agents de terrain. Mesnie : Annequin
Etienne du Lac né en 1259.
Etienne est un moine originaire du Landéron. Avec son ami Guillaume de la Tour, il est l'auteur d'un manifeste pour une réforme de l'Eglise qui a fait scandale. Condamné par ses pairs, il dû fuir son monastère et trouver refuge auprès de la duchesse-mère Constance d'Espérac, sur qui il a beaucoup d'influence. Etienne est un brillant érudit. Docteur en théologie diplômé de l'Académie, c'est un grand connaisseur des textes sacrés, mais aussi du droit et de la rhétorique. C'est un passionné de Dieu, un zélé capable d'exalter des foules entières. C'est aussi un homme entier et droit, loyal tant que l'on adhère à sa cause. Mesnie : Duc
Hugon de Lanta né en 1251.
Hugon de Lanta est un chevalier-banneret au service de la maison de Montfay que sa famille sert depuis 8 générations. Seigneur sans fortune possédant une maison forte et quelques manses non loin du village de Saint-Sarnois au cœur de la Gévologne, il resta écuyer jusqu'à ses 40 ans, faute de pouvoir se payer son équipement. C'est son suzerain, le baron Henri de Montfay, qui l'adouba en lui remettant ses armes, son armure et sa monture. Hugon en resta très reconnaissant et servit Henri avec une grande fidélité. Il suivit le baron dans son office de maréchal de Cahogne et fut capturé avec lui lors de la guerre civile puis libéré contre rançon. Il en voudra beaucoup au pouvoir ducal pour l'exécuté son suzerain suspecté de trahison. Surnommé le Dogue Rouge de Gévologne en raison de sa grosse barbe rousse, Hugon de Lanta est un colosse bâti comme une armoire. Il est l'exemple typique du parfait chevalier, courageux, bon combattant, poète. Mesnie : Montfay Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:29
M
Tallandier (Guy de Belfort) Evêque de Belfort né en 1257.
Guy de Montfay, frère cadet d'Henri de Montfay, est l'actuel évêque de Belfort. Baillistre des terres de sa famille après la mort de son aîné exécuté par Hugues III, et détenteur d'un des sièges épiscopales les plus importants de Cahogne, c'est un homme puissant et respecté. Il est surnommé Tallandier, c'est à dire le "tailleur", pour sa manie à faire couper les oreilles de ses ennemis. Destiné à une carrière ecclésiastique, Tallandier ne brille pas par ses études. Alors étudiant brouillon menant une vie dissolue, on lui reproche son illettrisme et sa dépravation. Son élection à l'évêché de Belfort, alors qu'il n'a que 21 ans et dû uniquement à l'influence de sa famille, provoque l'indignation. Plein de ressources Tallandier ira lui même plaider sa cause à Vendaume et recevra son investiture des mains du Primat après l'avoir convaincu par de belles paroles. C'est un homme habile et retors, connu pour son intransigeance et sa fermeté, mais surtout pour sa redoutable intelligence. Il a une conception bien arrêté de la diplomatie : pour lui l'attaque est la meilleur des défenses et la prophylaxie par les armes est le meilleur moyen de garantir l'ordre. Pour autant, il n'est pas l'horrible tricheur machiavélique que décrivent ses ennemis, mais un homme droit et pieux, procédurier lorsqu'il veut atteindre ses objectifs. S'il ne brille pas par sa culture liturgique, Tallandier est un prêtre sans vocation mais attaché à ses devoirs, qui garde une grande proximité avec la noblesse malgré son statut de clerc. Actif dans les relations aristocratiques, Tallandier a négocié le mariage de sa soeur Isarn avec le favori du duc de Cahogne, Pierre le Beau. Il a depuis des relations conflictuelles avec sa soeur, qui n'a pas supporté d'être "vendue" à un étranger sans prestige. Il a par la suite fait condamné Tanguy II de la Tour d'Arcy a la prison à vie lors du procès du meurtre de Jean IV de Guizet, l'époux de sa soeur Hélène. Tallandier est reconnaissable à sa mâchoire carré et à son nez empâté, cassé pendant sa jeunesse turbulente qui ne lui donne pas l'apparence d'un clerc mais celle d'un robuste guerrier. Son aîné étant mort sans héritier légitime, il est à la recherche d'un de ses bâtards pour en faire le nouveau baron de Montfay, afin d'éviter que ce ne soit sa soeur Isarn qui en devienne l'héritière. Mesnie : Montfay
Isarn de Montfay née en 1260.
Isarn est la fille de Guy de Montfay. Alors qu'elle n'a que 16 ans, elle est mariée à Pierre le Beau, favori du duc de Cahogne. Elle en voudra beaucoup à sa famille de l'avoir "vendue" à des parvenus juste pour plaire au duc, et voue encore aujourd'hui une haine terrible pour son frère Tallandier, principale instigateur de l'union. Isarn est une femme haineuse et rancunière qui semble n'aimer personne. Solitaire, elle ne fait confiance à personne et assiste son époux avec une grande autorité. Elle est en vérité très marquée par la vie, considérant son mariage forcé comme une trahison de sa famille et une grande honte qu'elle n'a jamais pu laver. D'apparence plutôt vilaine, on dit d'elle que sa soeur Hélène, reconnue comme la plus belle femme de Cahogne, lui a prit toute sa beauté pour ne rien lui laisser. La mort sans héritier légitime de son frère Henri fait d'elle l'héritière des terres des Montfay. Mais son frère Tallandier compte mettre au pouvoir un bâtard d'Henri pour écarter Isarn de la succession, redoutant sa vengeance. Mesnie : L'Estienne
Hélène de Montfay née en 1275.
Hélène est la seconde fille de Guy de Montfay. Considérée comme la plus belle femme de Cahogne, elle fût dès sa prime jeunesse très courtisée par les chevaliers, devenant souvent le centre d'attention des guerriers lors des tournois et le sujet favori des troubadours qui n'ont cessé de conter sa beauté. Elle est finalement mariée à Jean IV de Guizet, avec qui elle formait le plus beau couple du duché. La mort de Jean IV, tué par des pirates stipendiés par Tanguy de la Tour d'Arcy, choqua toute la Cahogne et plongea Hélène dans une grande tristesse. Elle devint régente au nom de son fils Jean V. Mais veuve à seulement 23 ans, elle redevint très convoitée par les chevaliers du pays, sans qu'aucun ne parvienne à ravir son cœur. Depuis la mort de son époux, qu'elle aimait beaucoup, Hélène est une femme mélancolique. Sa gentillesse et sa tendresse la font parfois passer pour naïve, mais elle est beaucoup plus intelligente qu'elle ne le laisse paraître. Calme, elle a parfois des sursauts d'autorité, notamment lorsqu'on s'en prend à son fils. Depuis quelques temps, elle sait de plus en plus maîtriser ses charmes pour manipuler les hommes, un moyen pour se protéger elle et son fils. Alors qu'on la dit pieuse et dévote, elle semble vouloir à tout prix venger la mort de Jean, quitte à comploter et à condamner son âme. Mesnie : Guizet
Thibault de Montfay né en 1265.
Petit-fils de Charles de Montfay, son père étant parti en croisade alors qu'il n'était qu'un enfant, c'est son oncle Guy qui s'occupa de son éducation. Son cousin Henri, de 10 ans plus vieux que lui, devint comme un grand-frère. Alors qu'il n'a que 16 ans, son oncle meurt. Son cousin désirant le voir intégrer un ordre monastique, il se brouille avec et fugue. Il se met alors en tête de rejoindre son père dans le Ponant, espérant l'aider à combattre les infidèles, mais arrivé là-bas il apprend qu'il est mort depuis longtemps. Désœuvré, Thibault rentre en Cahogne sans un sou où son cousin l'accueil comme un frère. En le faisant passer pour un glorieux croisé revenu pauvre de la guerre, Henri convainc le duc Hugues III de nommer son cousin à la garde sigillaire. Thibault trouve alors un but à sa vie, du prestige et une belle rente. Suite à l'exécution de son cousin Henri par Hugues III, Thibault prend part au complot contre le duc pour se venger. Arrêté avec les autres conjurés suite aux révélations de Louis d'Annequin, Thibault est emprisonné. Lors du procès de la garde, il est dénoncé comme le cerveau du complot. Il est alors condamné à la décapitation, mais le jour de son exécution, il parvient à fuir. Depuis on n'a perdu sa trace. Mesnie : aucune
Guillaume IX des Murets Baron ; Sénéchal des Landes ; Panetier né en 1241.
Fils du connétable Guillaume VIII des Murets, Guillaume IX est un digne descendant de sa glorieuse lignée qui donna à la Cahogne de preux chevaliers. Brillant combattant, Guillaume fait parti de ces nobles qui n'ont pour stratégie que la recherche de l'exploit et du prestige. Bien qu'expert en chevalerie, il est capable d'une grande naïveté et d'actes inconsidérés. Pour autant Guillaume IX n'est pas un demeuré, il est juste un chevalier de son temps. Rejoignant Raoul de Porez dans la guerre civile pour protester contre le massacre de Soulans, Guillaume renouvela son allégeance à Hugues III l'année d'après. Pour se faire pardonner sa trahison, il promit de prendre la croix et quitta la Cahogne pour le Ponant où il retrouva les fils du duc Eudes et Lothaire, après avoir hypothéqué tous ses biens sans aucune réflexion. Renfort capital pour lutter contre les Sanlars, Guillaume fût en vérité un véritable boulet, là uniquement pour le prestige sans aucune pensée stratégique. Il se montra tout de même indispensable lors du siège de Marameth, assistant Eudes de Cahogne dans la prise de la ville. C'est au cour du mise à sac de la cité de Médesse qu'il aurait profané un temple sanlar et reçu la malédiction d'un chaman le condamnant lui et ses descendants. De retour en Cahogne, satisfait de ses exploits mais ruiné, il prit conscience de sa damnation en voyant ses deux fils aînés mourir successivement en l'espace d'un an. Depuis, Guillaume est rongé par le remord et replié dans la peur d'une mort prochaine. Mesnie : Murets
Alix des Murets née en 1258.
Fille de Guillaume VIII des Murets et épouse de Cécil de Saint-Saëns. Jeune, elle intègre l'ordre des Sabines et devient nonne, mais sa rencontre à la cour de Cahogne avec son futur époux change tout. Belle et cultivée, elle charme tout de suite Cécil de Saint-Saëns qui en fait son amante. Après avoir été délivrée de ses vœux, le couple se marie. Contrairement à l'habitude, ce n'est pas un mariage politique mais un mariage d'amour, ce qui en fera l'exemple de l'amour courtois. Femme savante, passionnée d'astrologie qu'elle aurait apprit en fréquentant des érudits Derzis, elle prédit à son mari la victoire de Hugues III et la mort de Raoul de Porez pendant la guerre civile, obligeant Cécil à rallier le duc de Cahogne. Elle devient la dame d'honneur de Constance qui apprécie ses compétences en astrologie, mais sera bannie de la cour pour avoir prédit la maladie du duc. Une légende noire entoure Alix, on l'accuse de sorcellerie et de collaboration avec le démon. Incapable de tomber enceinte, elle aurait bu des potions et fait des pactes avec le diable pour avoir ses enfants. De plus ses relations ambiguës avec des astrologues Derzis et des savants Sanlars remet en doute sa foi. Mesnie : Saint-Saëns
Guillaume-Sabin des Murets né en 1261.
Dernier enfant de Guillaume VIII, mort 2 ans après sa naissance, Guillaume-Sabin a été élevé par son frère aîné au côté de ses neveux dont il a presque le même age. Chevalier exemplaire mais sans fortune, Guillaume-Sabin intègre la garde sigillaire, un véritable honneur pour lui qui voit enfin son épée servir une noble cause. La dissolution de la garde après la guerre civile sera un crève cœur pour lui, et la fin de tous ses rêves. Disculpé du complot contre Hugues III, Guillaume-Sabin rentrera auprès de son frère en ruminant sa frustration. Guillaume-Sabin est un homme discret et gentil, investit d'un réel esprit chevaleresque. Mesnie : Murets
Frère Jourdain né en 1231.
Guillaume-Jourdain des Murets, dit Frère Jourdain, est le frère de Guillaume VIII des Murets. Moine de l'ordre Cramoisi, Jourdain est diplômé en droit de l'Académie. Après ses études, il sert à la curie de l'Archevêque avant de devenir précepteur à la cour ducale. Il se lia d'amitié avec le duc Hugues III qui appréciait beaucoup son intelligence diplomatique et ses conseils avisés. Jourdain est un homme idéaliste et très fidèle à la famille ducale. Il prend les choses très à cœur, notamment le bien du duché et de la personne du duc pour qui il a une grande admiration. C'est peut être pour cette trop grande loyauté que le triumvirat l'écarta du conseil, car Jourdain s'opposait systématiquement à eux. Très pieux, il a la guerre en horreur et fera l'impossible pour sauver les veuves et les orphelins de la violence des hommes. Il a été l'un des précepteurs de l'actuel duc de Cahogne, Eudes II, et de bon nombre de jeunes nobles élevés à la cour. Mesnie : Murets
Edgar Monart Peintre de la cour né en 1256.
Edgar Monart est le plus célèbre peintre de Cahogne. Originaire d'une riche famille marchande de Beaulieu-du-Lac, à 16 ans il est envoyé en Valentine pour apprendre le métier, mais plutôt que de se consacrer au commerce, il entrera dans un atelier de peinture où il apprendra aux côtés des grands maîtres Valentins. Rapidement, le jeune homme se fait un nom en Valentine où il devient Gardo il Cahoni (Edgar le Cahon). En 1293, le duc de Pavène, d'origine cahonne lui aussi, l'engage pour peindre l'Arena, célèbre monument de la ville, ce qui fait scandale chez les Valentins qui refusent de voir un étranger peindre dans leur cité. Pour fuir la haine, Monart trouve refuge dans son pays natale et rentre en Cahogne auprès du duc Hugues III, ravi d'avoir à sa cour un peintre aussi talentueux. Ayant reçu une éducation de marchand, Monart est connu pour son sens du commerce. Il sait se vendre lui et ses peintures et sa signature en bas de tableau est devenu une véritable marque. Plus qu'un simple artiste, c'est aussi un maître d'atelier à la tête d'une armée de collaborateur. S'il est l'auteur du dessin d'ensemble, il n'intervient sur ses tableaux que pour les finitions ou des points précis, le gros étant confié à ses apprentis. Maître de la composition visuelle, maniant les volumes et l'espace en réinventant le concept de perspective, Monart a su adopter le style Valentin à son pays, créant un vrai style Cahon unique. Ses tableaux sont souvent choquant pour les profanes habitués à la peinture classique et beaucoup de peintres traditionnels moquent l'inventivité de Monart, qu'ils jugent excentrique voir même blasphématoire. Mesnie : Duc
Mehrallem né en 1239.
Mehrallem est un médecin Derzi. Il a acquis sa place à la cour lorsque Hugues III tomba malade. Réputé pour être l'un des meilleurs physiciens de son temps, il fut appelé au chevet du duc après l'échec de ses confrères triaphysites. Si Mehrallem ne pu sauver le duc, ses soins lui permirent de mourir dignement et sans souffrance. Mais beaucoup assurent que le médecin Derzi serait responsable de la mort du duc en l'ayant empoissonné avec ses décoctions malodorantes. Avérées ou non, plusieurs rumeurs cours sur cet étrange médecin. On raconte qu'il mènerait des expérience sur des enfants, qu'il obtiendrait ses connaissances grâces à l'aide des démons ou encore, plus prosaïquement, qu'il travaillerait en secret pour les nations ennemis. La personnalité mystérieuse et taciturne de Mehrallem n'aide pas à faire taire les rumeurs. A la cour, beaucoup en ont peur et redoutent ses maléfices. Solitaire, ou plutôt exclus pour sa condition d'infidèle, il reste cloîtré dans son laboratoire. Mesnie : Duc
Malestoit né en 1258.
Originaire des Maurannes, Malestoit s'engage dans la Grande Légion et sert dans les guerres de Valentine. Après la guerre, il devient chef de compagnie et vit sur le pays avant d'en être chassé. On le retrouve plus tard à la tête des maurannais, une compagnie de routiers sévissant dans les montagnes, pillant les marchands voyageant des Franges Orientales jusqu'en Valentine. En 1297, Hugues III propose à Malestoit de se mettre à son service dans le cadre de la guerre du Vaujour. Malestoit et sa bande obtiennent la garde des villes de Raveaux et de Noyer-le-Grand et de toute les places fortes du Vaujour, le duc désirant se retirer de la région pour réorienter son armée vers la lutte contre le rebelle Raoul de Porez. Depuis 2 ans, Malestoit vit sur le Vaujour comme un prince, ravageant la région, rançonnant la population et massacrants ceux qui s'opposent à lui. Il s'est rendu très impopulaire, ce qui a renforcé le soutient du peuple à Robert de Landebroc. Installé à Raveaux, il s'est constitué une cour en imitant la noblesse, gouvernant au nom du duc. Malestoit est un stéréotype de guerrier vulgaire et cruel qui ne vit que pour se battre. Manquant de tout enfant, il se rattrape aujourd'hui en se noyant dans le luxe. C'est un nihiliste cupide dont la témérité le fait passer pour suicidaire. Mesnie : aucune
Richard "Fitzauroch" de Malville né en 1261.
Fils de Jacques de Guizet, Richard de Malville est un aventurier platois et un chevalier-banneret au service de la maison de Guizet. Jeune, il part sur les routes dans l'espoir de faire fortune, arrivant en Valentine comme mercenaire, puis se faisant pirate sur la mer Cardinale, il passe quelques années dans une prison de l'émir de Caïs. Réussissant à s'échapper, il tente de se tailler une principauté en Ponantique en profitant du chaos de la croisade, mais s'il parvient à s'emparer d'une forteresse et à s'autoproclamer roi, il est rapidement délogé et retourne en prison. Finalement libéré, il rentre en Cahogne à la mort de son père, déçu par ses entreprises et commençant à prendre de l'âge. Rentré au pays il se prend de passion pour les jeux taurins et devient le meilleur raseteur du Pays-Plat. On lui affuble toutes sortes de surnoms : le fitzauroch, l'aurochtone ou encore le bucentaure. S'il n'a pas réussi à conquérir d'empire, Richard a conquis le public et une réputation. C'est un homme sincère, qui peut se montrer arrogant et trop sûr de lui. Bien que noble, il s'entend mieux avec les simples soldats avec qui il partage plus de points communs. Mesnie : Guizet
Vilence de Morace Sénéchal des Maurannes né en 1255.
Issu d'une famille de chevaliers-bannerets ayant servit la maison de Jurenne pendant plusieurs générations, son père Giraud de Morace était l'un des fervents partisans d'Hélier III de Jurenne, et fût l'un de ceux qui le porta sur le bouclier lorsqu'il fût nommé comte en Mauranne. Moins enthousiaste que son père car plus pragmatique, Vilence le suivit tout de même dans la guerre contre la Cahogne. Son père meurt contre les troupes menées par le prince ducal Hugonet, puis lors de la chute de Valroyon, Vilence est l'un des premiers seigneurs des Maurannes à vouer allégeance au duc, estimant la cause d'Hélier III perdue. Bien plus tard on fera de Morace un espion du duc depuis toujours, et ce serait lui qui aurait ouvert les portes de la ville pour laisser entrer les troupes ducales. Désormais fidèles du duc de Cahogne, il convainc ses compatriotes de vouer eux aussi allégeance afin de ramener la paix dans les montagnes. Hugues III lui confit la charge de Sénéchal des Maurannes avec pour mission de ramener l'ordre sous l'égide du duché de Cahogne. Morace prend alors des mesures drastiques pour mener à bien sa mission : il assainit les finances, baisse les taxes, licencie les mercenaires et punis sévèrement les partisans d'une Mauranne indépendante. Il tente de faire oublier jusqu'au souvenir d'Hélier III en effaçant toute trace de son règne. Intransigeant, voir cruel, les résultats sont pourtant là et en quelques années les Maurannes retrouvent une certaine stabilité. Si Morace est détesté par une partie de la noblesse des Maurannes qui le voit comme un traître à la cause, d'autres plus pragmatique le considèrent comme un moindre mal : au moins un maurannais dirige les Maurannes, même s'il agit sous la tutelle ducale. Morace est un homme cynique, calculateur et pragmatique, mais c'est surtout un homme de résultat, compétent et fiable. Mesnie : Jurenne
Valbert de Morgeac Abbé Cramoisi né en 1256.
Né à Morgeac dans une famille de la petite noblesse, Valbert fait toute sa carrière dans l'ordre Cramoisi dont il en devient l'abbé. Moine volontaire prêchant dans le quartier mal famé de la Grenouillère, il accorde une grande importance à la morale et au mœurs, notamment en fondant à Soulans le couvent des Filles-Dieu afin de sortir les pécheresses de la prostitution. Conservateur, il fait condamner plusieurs propositions théologiques de l'Académie qu'il juge trop influencées par la philosophie Sanlar. Il se méfie beaucoup du pouvoir temporel et de la noblesse qu'il redoute. Proche de l'archevêque Adrien IX, celui-ci lui confiera plusieurs missions diplomatiques dans l'Empire et dans le royaume d'Estovie. Il est réputé intègre et incorruptible. Mesnie : Eglise Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:30
N
Népotain médecin de la cour né en 1253.
Jules Valdenau est né en Gallance dans une riche famille de marchands de la Hanse, la corporation des négociants impériaux. Orphelin de père, il est élevé par son oncle qui le surnomme Népotain, dérivé de "nepos", c'est à dire neveu en haute-langue. A l'adolescence il devient oblat dans un monastère, mais rapidement il en est renvoyé avoir sifflé l'entièreté de la cave à vin de l'abbé. Son oncle pèse alors de toute son influence pour le faire entrer à l'université de Roxemberg où il apprend des rudiments de médecine. Sorti diplômé on ne sait comment, alors qu'il passa ses études à boire et faire la fête, Népotain rentra dans sa famille où il devint pour son cousin, nouveau chef de maison, un boulet embarrassant. Alors que le surintendant Charles Daguerre était en recherche de fond pour la guerre du Vaujour, le cousin de Népotain, Grand-Consul de la Hanse, a une idée brillante : il accepta un prêt à taux faible à la condition que le duc accueille Népotain en Cahogne. Et le voilà ainsi nommé médecin de la cour ducale... Népotain est un beau parleur, arrogant et grossier. Il sait embobiner les filles en utilisant un pseudo-langage érudit, mais devant un vrai spécialiste il passe tout de suite pour un charlatan. C'est un incompétent ignorant et imbu de lui-même. Doté d'un fort ego il n'acceptera jamais d'être reprit ou critiqué. Lors de la maladie de Hugues III, ses proches durent s'efforcer d'écarter Népotain du lit ducal pour éviter tout accident. Pour soigner le duc, Népotain proposait une castration, déclarant que le mal provenait d'un mauvais écoulement de l'humeur au niveau des testicules... Mesnie : Duc Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:30
O
Odilon le Chétif Chambellan né en 1268.
Orphelin des rues de Soulans, Odilon a grandit élevé par les prostituées du Chenil. Vivant de petits larcins et d'arnaques, il met ses talents aux services des truands de la ville, notamment la Vipère, le maître des voleurs. Par la suite, il est introduit à la cour ducale par l'évêque Espien de Raysac, et rapidement il devient le favoris du duc, charmé par la jeunesse du jeune homme. Il devient chambellan et le plus proche confident de Hugues III. Celui-ci couvre le jeune homme de cadeaux et de privilèges, qui ne tardent pas à éveiller la jalousie des autres membres de la cour. Ces rivaux accusent Odilon d'être un pantin entre les mains du chancelier, servant d'espions capable de manipuler le duc. Certains vont même jusqu'à dire qu'Odilon aurait empoisonné son suzerain... Odilon est d'une fidélité inébranlable... tant qu'on le paye convenablement. C'est un homme cupide, attiré par l'argent. Il adore le luxe, les bijoux d'or et les vêtements de soie. C'est un dandi, très influencé par la mode de Valentine, un pays qu'il admire pour son raffinement. Il doit son surnom à sa maigreur qui le fait ressembler à une brindille. Mesnie : Duc
Oeil-de-Vouivre né à une date inconnu.
Clerc étrange dont on ignore tout des origines, celui qu'on surnomme Oeil-de-Vouivre sert la maison de Saint-Saëns depuis maintenant plus de 20 ans. On ne connaît de lui ni son âge, ni son nom, ni son passé, d'où les nombreuses rumeurs qui circulent et enflamment l'imagination pour en faire un démon, voir l'incarnation du diable, ou bien un sorcier Dremmen, ou encore un mort revenu des enfers. On dit qu'il serait capable de se transformer en loup, de parler la langue des serpents, de cracher du venin, ou même de voler. Personnage mystérieux et discret, Oeil-de-Vouivre est un homme sérieux, travailleur et fidèle à la maison de Saint-Saëns. Si Cécil n'est pas un homme facilement manipulable, Oeil-de-Vouivre paraît être la seule personne au monde a avoir de l'influence sur lui. Certains le prennent pour un charlatan, un aventurier possédant un fort pouvoir de séduction ayant réussit à prendre à son piège la famille de Saint-Saëns pour se servir de leur fortune. Homme de taille moyenne, à la peau livide et maigre au point d'en avoir les joues creusées, il doit son surnom à son œil droit injecté de sang, dû paraît-il à une blessure d'enfance. Mesnie : Saint-Saëns Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:33
P
Clotilde de Porez Comtesse de Porez et de Trémanche née en 1278.
Fille de Raoul, comte de Porez, Clotilde est au cœur d'un imbroglio féodal mettant au prise le duc de Cahogne et son voisin le comte de Trémanche. Malgré sa jeunesse, c'est une femme de pouvoir, montrant déjà de grandes habilités pour les intrigues de la cour. Beaucoup reconnaissent en elle son homonyme, la duchesse Clotilde l'Emperesse, avec qui elle partage de nombreux traits communs, dont l'audace et l'intelligence. Mais lui font défaut son charisme et son éloquence qui faisaient la puissance de la grande duchesse. Dévorée par l'ambition, c'est elle qui aurait poussé son époux, Thomas d'Estaing, à revendiquer son héritage du comté de Porez, passant outre les lois de succession de l'apanage. Sous ses airs gentille et affable, on la soupçonne d'être menteuse et manipulatrice. Mesnie : Porez
Alix l'Aveugle Matriarche des Sabines née en 1248.
Alix est la fille aînée du comte Lothaire et la tante de Clotilde de Porez. Déjà déçu de ne pas avoir de garçon, lorsqu'il apprit qu'en plus l'enfant était né aveugle le comte Lothaire voulu le faire tuer. Seule la protection de sa mère, qui la confia à une nourrice, permit à Alix de survivre. Elle trouva refuge dans un couvent loin du Porez, où elle fût élevée par les sœurs Sabines. Elle vit ainsi en exil pendant 40 ans, jusqu'à la mort de son père. Ce n'est qu'à ce moment là que son frère Raoul lui permit de rentrer sur ses terres natales et de connaître sa famille. Elle devint l'une des préceptrices de sa nièce Clotilde avant d'être élue matriarche des Sabines. Soeur hospitalière, elle mena une vie humble, dévouée aux pauvres et aux malades. Loin de l'handicaper, son infirmité lui permit au contraire d'être plus à l'écoute de ses patients. Elle est d'une grande douceur, connue pour sa gentillesse et sa générosité. Très pieuse, elle n'en a voulu jamais à son père. Mesnie : Porez
Rattier de Pene-Penac né en 1255.
Rattier de Pene-Penac est un chevaliers-bannerets du comte de Valais. Brillant commandant, la perte d'un de ses yeux ne l'a pas empêché de rester un redoutable épéiste. Plusieurs rumeurs circulent sur la cause de son éborgnage : la grande vérole, une opération qui s'est mal déroulée ou bien une lame bien placée dans l'orbite de son heaume. Certains racontent qu'il se serait prit une fiente d'oiseau au mauvaise endroit... Fait Haut-Sénéchal de Valais, il commande à l'armée du comte Robert Landebroc pendant la guerre du Vaujour et parvient à mettre en déroute les troupes de Hugues III. Lors de la seconde partie du conflit, il fait défection et rejoint le duc Eudes II. Grâce à son aide, le duc parvient à reprendre possession du Vaujour en emprisonnant Malestoit, le capitaine mercenaire félon. Pene-Penac est un rustre, qui aime les choses simples de la vie : l'alcool, la nourriture, les femmes, mais surtout la guerre, seule activité qu'il semble connaître et apprécier. Mesnie : Valais
Lanfranc de Picquy Régisseur né en 1236.
Issu de la grande bourgeoisie de Soulans, Lanfranc de Picquy est un négociant en vin, spécialiste de l'eau rouge. Homme d'action bien informé et opportuniste, il a construit un vaste réseau commercial à la seule force de ses talents et de ses amitiés. Grand ami de Charles Daguerre, c'est grâce à ce dernier que Lanfranc entra au gouvernement en tant qu'intendant ducal. Il acquit la confiance du duc qui lui confia plusieurs grandes missions diplomatiques. La ferveur de Lanfranc à défendre les intérêts du duché se confond avec les siens et on ne sait jamais s'il agit par patriotisme ou par égoïsme. Immensément riche grâce à son commerce, il a en parti financé les guerres d'Hugues III et le duché lui doit encore beaucoup d'argent. Lanfranc est un petit homme discret et d'apparence insignifiant. C'est un homme de l'ombre, en vérité très influent. Mesnie : Duc Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:33 Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:34
R
Espien de Raysac Evêque de Soulans ; Chancelier de Cahogne né en 1258.
Espien de Raysac est un homme parti de rien. Son passé reste obscur simplement parce qu'il ne semble pas y avoir grand chose à raconter : orphelin recueilli dans un monastère, il y grandit et reçu l'éducation des moines Prédicants. En 1279, il entre à l'académie de Soulans d'où il ressortira diplômé en droit et en théologie. Ses talents l'amènent à servir la curie archiépiscopale. C'est lors d'une séance du Parlement de Cahogne qu'il est repéré par Hugues III, impressionné par l'éloquence, l'érudition et l'assurance du clerc. Rapidement, les deux hommes se lient d'amitié. Fait évêque de St-Vigor, il parvient après de nombreuses intrigues à devenir évêque de Soulans avec le soutien du duc, en échangeant sa place avec le frère de celui-ci, Jean de Cahogne. L'évêché de Soulans permet à Espien d'entrer dans la capitale ducale et de se rapprocher de la cour de Cahogne. Hugues III le nomme chancelier peu après, la consécration d'une carrière parfaite. Lors de la maladie du duc, l'évêque s'est allié à Charles Daguerre et Charles d'Annequin pour s'emparer du pouvoir et rétablir la paix et l'ordre après la guerre civile. C'est lui qui déclare l'amnistie pour tous les rebelles ayant servit Raoul de Porez. Espien de Raysac est un homme ambiguë et mystérieux. Sous les apparences d'un homme d'église d'une grande piété, il cache un être cupide et ambitieux. Il est machiavélique et terriblement malin, sait se faire aimer et se rendre indispensable. Toutefois, sa générosité, notamment envers les plus démunis, semble sincère et on l'a déjà vu ému devant des scènes de violence ou d'injustice. Mesnie : Duc
Roland IV "le Brun" de la Roche-Bouillon Baron né en 1243.
Pendant longtemps on a cru que Roland IV le Brun allait pouvoir faire oublier le règne catastrophique de son père Robert l'Agité. Mais c'était sans compter sur son alliance avec Raoul de Porez lors de la guerre civile de Cahogne. Ayant misé sur le mauvais cheval, Roland a pratiquement tout perdu à cause de la guerre : une grande partie de son territoire, ses forteresses et beaucoup d'argent. Ruiné par la guerre, Roland s'est cloîtré dans son château où il vit depuis en ermite, ne voyant pratiquement plus personne. Devenu aigris et désespéré, Roland a baissé les bras et laisse ses intendants gérer à sa place. Pourtant, bien avant ça, Roland était un chevalier énergique, redouté pour son coup de hache et son intelligence tactique. Désormais il n'est plus que l'ombre de lui-même, cantonné à ruminer sa haine en abusant du vin. Mesnie : Roche-Bouillon
Aignan de Riddel né en 1244.
Fils cadet de Robert l'Agité, Aignan de la Roche-Bouillon, dit de Riddel car né dans ce château, est né à une époque où sa famille était au sommet de sa puissance. L'influence de son père lui permet d'intégrer l'ordre Porte-Croix à une bonne place, devenant commandeur de l'ordre en Cahogne. En 1277, Riddel accompagne Cornelio-Duarte au Ponant pour sa croisade. Là il se lit d'amitié avec l'Empereur, devenant l'un de ses plus fidèles conseillers. C'est l'Empereur qui soutiendra la candidature de Riddel au poste de Grande Maître de l'ordre. En 1280, lorsque le duc Hugues III confiera à l'ordre la mission de protéger la Transgarde contre les païens, Riddel s'activera à la construction des défenses de la région. Il fonde Rochedieu et en fait le siège de l'ordre. Grâce à ses excellentes relations avec l'Empereur et le duc de Cahogne, il obtiendra de nombreux privilèges pour son ordre, des terres et des fonds. Très ambitieux, il se rêve en prince d'Empire à la tête d'un état monastique érigé sur la Transgarde en toute indépendance des ducs de Cahogne. Pragmatique, il n'a pas voulu prendre parti dans la guerre civile afin de ne pas compromettre la position de son ordre. Hugues III lui en voudra beaucoup, tout comme son frère Roland IV de la Roche-Bouillon. Il est très ami avec Hubert de Vaudrincourt, entré dans l'ordre Porte-Croix en 1290. Mesnie : Ordre Porte-Croix
Daphnée de la Roche-Bouillon née en 1248.
Daphnée de la Roche-Bouillon est la sœur de Roland IV le Brun et l'épouse de Louis de Cinqfoy. Peu après son mariage elle faillit être répudiée pour cause d'infidélité. En 1275, elle eue une relation avec le jeune Charles IV d'Annequin. Apprenant cela, son époux fit un procès à Charles devant le Parlement de Cahogne, puis tenta de faire annuler son mariage. Grâce à l'emprise des Annequin sur la politique du duché, Charles s'en sortit innocenté et puisque l'adultère ne fut pas prouvé, Louis dû garder sa femme. Depuis, les relations du couples sont plutôt conflictuelles, même avec les années. C'est peut être pour expier ses péchés de chair que Daphnée s'est par la suite repliée dans la religion. Devenue radicale dans sa foi, c'est naturellement qu'elle s'est retrouvée dans les idées rigoristes. C'est elle qui accueillit le réformateur Guillaume de la Tour et le présenta à son mari. Très amie avec Constance d'Espeyrac, épouse du duc Hugues III, elle réussit à faire éviter la prison à son mari après la guerre civile de Cahogne. Mesnie : Cinqfoy
Rigaud Dents-Blanches né en 1252.
L'un des principaux chefs de la pègre de Soulans. Rigaud a profité de la grande révolte de la ville pour s'imposer à la tête d'une milice et imposer sa propre loi. Il est aujourd'hui à la tête d'un véritable gang contrôlant le quartier de la Geolière, rackettant les commerçants en leur imposant une taxe en échange de sa protection. Très écouté en ville, Rigaud maîtrise la plèbe, pas toujours en usant de la diplomatie, mais ses méthodes permettent de maintenir le calme de la population. Loin d'être un ennemi des autorités ducales, Rigaud collabore avec en échange de quoi le duché ferme les yeux sur ses activités. C'est un échange de bon procédé, car grâce à lui, le duché garde la main sur sa capitale. D'abord homme-lige de l'évêque Espien de Raysac, le duc Eudes II lui ravit son "vassal" après l'avoir rencontré dans son fief du Valet Noir. Rigaud est un homme cupide et cruel, qui cherchera toujours à tirer profit de la situation. C'est le genre de personne qui sort toujours vainqueur, même lorsqu'il semble faire des concession. Mesnie : aucune Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:34
S
Cécil de Saint-Saëns Baron ; Sénéchal Palatin ; Maître des Clefs né en 1256.
Cécil semble être la parfaite incarnation de sa famille : avide, cruel, calculateur, machiavélique, sournois, autant de qualificatifs rattachés à la maison des Saint-Saëns. On ne compte plus les affaires d'assassinat, d'extorsion, d'intimidation ou d'enlèvement dans lesquelles Cécil est mêlé. Pour autant, il n'a jamais été inquiété et en est toujours ressorti blanchi. Car Cécil est un homme malin, trop malin pour être prit. Son implication dans ces différentes affaires est un secret pour personne, mais aucun ne sera capable de prouver quoi que ce soit. Homme d'apparence calme, courtois et élégant, en public Cécil ne laisse rien paraître de ses manigances. Son point faible est sa trop grande superstition : il aurait recours à la magie, aux oracles et aux devins, et craindrait beaucoup les punitions divines, donnant beaucoup à l'Eglise pour racheter son âme. C'est parce que les membres du triumvirat se méfient de lui qu'ils ont décidé de le nommer officieusement maître-espion, espérant ainsi le rallier. Mesnie : Saint-Saëns
Rodrigue de Saint-Saëns né en 1268. 
Si Rodrigue partage plusieurs traits communs avec son grand frère, Cécil, il reste beaucoup moins subtile et malin que ce dernier. Il est un peu le maillon faible de sa famille, celui qui pourrait , par sa trop grande fougue et son manque de discernement, jeter le discrédit sur toute sa lignée. Rodrigue serait capable de tout pour goûter aux plaisirs de la vie et surtout de celui qu'il aime le plus : les femmes. S'il fait le siège d'une cité, c'est pour pouvoir y violer les femmes, s'il achète un bordel, c'est pour y venir gratuitement, s'il parle à une femme, c'est uniquement pour la mettre dans son lit. Rodrigue a un problème avec les femmes comme d'autres ont un problème avec l'alcool. Son amour des femmes est équivalent à sa haine pour elles. Misogyne et macho, il ne les considère pas autrement que comme des ventres. Encore non marié, il serait pourtant le père d'une dizaine de bâtards. Rodrigue est un homme fourbe, hypocrite et sournois, mais il a cette capacité à réussir à se faire apprécier. Malgré ses défauts, c'est un homme populaire à la cour et respecté parmi les chevaliers. Mesnie : Saint-Saëns [actuellement emprisonné par le comte de Valais]
Paul de Saint-Saëns Référendaire né en 1261.
De l'odieuse famille des Saint-Saëns, Paul en est le plus fréquentable. Sa carrière ecclésiastique l'oblige à faire preuve de modération et à tenter de calmer les ardeurs de ses frères. Rapidement promit à entrer dans les ordres, son père étant désireux de placer l'un de ses fils dans le clergé pour s'assurer du soutien de l'Eglise, Paul entre tout jeune chez les moines Cramoisi. Brillant, il doit son recrutement à la curie de l'Archevêque à ses compétences autant qu'à son nom. En 1296, l'évêque de Soulans Espien de Raysac l'invite à sa cour pour en faire son archidiacre et lui faire intégrer le gouvernement du duché de Cahogne comme référendaire. Paul est un homme de l'ombre, préférant rester en arrière et influencer subtilement plutôt que d'agir concrètement. S'il a avant tout les intérêts de sa famille en tête, c'est aussi un sincère défenseur de l'Eglise. Il a parfois du mal à ne pas s'opposer à ses frères dont il réprouve les méthodes et le manque de foi. Bien qu'ayant reçu la tonsure, dans son comportement Paul ressemble plus à un laïc qu'à un clerc. Il déteste ses confrères et préfère l'entourage des chevaliers et des légistes. Pour lui la prière est une perte de temps et seuls les actes comptes, Dieu n'aidera personne ici bas. Mesnie : Saint-Saëns
Soeur Sybille de Saint-Saëns née en 1260.
Veuve de Jean de Toussaint depuis 1290, Sybille est entrée dans l'ordre des Sabines où elle s'initia aux mathématiques et à l'astronomie, révélant ses talents pour les sciences qu'elle refoulait depuis petite. Après avoir écrit plusieurs traités, sa réputation finit par dépasser les frontières de son ordre et ses théories commencèrent à intéresser la communauté scientifique. Invitée à présenter son dernier ouvrage à la prestigieuse université de Roxemberg, elle atteint la célébrité dans tout l'Empire et c'est naturellement que le duc Hugues III lui proposa de prendre la direction de l'Académie des sciences de Soulans. Sybille est une femme solitaire et discrète, toute dévouée à son art. Elle ne se révèle que lorsqu'elle parle de ses travaux. Mesnie : Saint-Saëns
Valéry de Saint-Saëns né en 1218.
Aujourd'hui âgé de plus de 80 ans, Valéry est l'un des derniers grands conseillers d'Hugues II. Entré au service du duc en 1238 alors qu'il n'est qu'un tout jeune moine de 20 ans, il deviendra l'un des fidèles du duc et l'un des principaux instigateurs des réformes fiscales de l'époque, toujours en vigueur aujourd'hui. A la mort d'Hugues II en 1274, Valéry resta au service de son fils et successeur, Hugues III. Il fût alors promit à l'évêché de Soulans, mais lorsque l'occasion se présenta on lui préféra Jean de Cahogne, frère du duc. Valéry, qui avait toujours été un fidèle serviteur du duc, en voulu beaucoup à celui-ci. Il se sentit méprisé et humilié, et décida de quitter la cour pour se retirer dans un monastère où il rumina son aigreur. C'est là bas qu'il rencontra Espien de Raysac qui deviendra son disciple. Ce dernier deviendra évêque de Soulans après avoir chassé Jean de Cahogne. On dit que Valéry ne serait pas étranger à la machination, assouvissant ici une petite vengeance personnelle. Et lors de la prise de pouvoir du triumvirat il revint en grâce dans l'administration du duché. Grâce à l'influence de son ancien élève devenu chancelier ducal, Eudes II proposa la candidature de Valéry pour l'évêché de Vassy, une juste récompense pour ses années de service. Valéry est un vieil homme très grand et mince qui malgré son grand âge possède toujours une grande élégance. Il est calme et réfléchi avec une grande aisance à l'oral. Il aime collectionner les objets insolites païens, comme les artefacts Mördwyms ou Dremmens. Mesnie : Saint-Saëns
Diane de Saint-Saëns née en 1275.
Fille de Cécil de Saint-Saëns, Diane est un femme très mystérieuse qui effraie la plupart des courtisans. Depuis toute petite, elle dit avoir le don de clairvoyance, d'être capable de voir les choses cachées, révélées seulement à quelques élus, des esprits, des signes, des voix. Diane se dit être une oracle, elle communique avec Dieu et ses anges par l'intermédiaire de ses visions et de ses rêves qui lui annoncent l'avenir sous forme d'énigmes à interpréter. Elle prétend pouvoir entrer en contact avec les saints, leur demander conseil ou aide. D'habitude très calme et discrète, elle peut se mettre à pousser un cri pour aucune raison apparente, après avoir ressenti une force anormale. Il lui arrive souvent de fixer les gens droit dans les yeux pendant de longue minutes, on dit qu'elle serait capable de lire les âmes. Diane a déjà eu quelques problèmes avec l'Eglise, qui voit d'un mauvais œil cette sorte de sorcière. Son père lui a donc conseillé de se taire pour éviter les ennuis, mais en privée Diane s'adonne toujours à ses rites étranges dont elle seule connaît la signification. Beaucoup à la cour de Cahogne se moquent de cette folle bizarroïde, mais tous la craignent. Mesnie : Saint-Saëns
Samara née en 1275.
Originaire du Ponant, Samara était une esclave appartenant à un bordel de Valentine. Après des années de service, elle est parvenue à racheter sa liberté pour quitter sa pauvre condition et se retrouva à servir à Soulans, dans le Chenil, célèbre lupanar de la capitale. Repérée par Cécil de Saint-Saëns qui la recruta à son service, elle servit d'espionne et, selon certains elle devint la maîtresse du duc Hugues III. Samara une belle jeune femme terriblement ambitieuse. Experte en séduction, elle n'a aucune éthique et ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. C'est une manipulatrice qui obtient toujours ce qu'elle veut. Elle est amoureuse de l'argent et du luxe et n'est fidèle qu'à la main qui la nourrie. Mesnie : aucune
Soeur Sarah née en 1270.
Bébé, Sarah a été abandonnée sur le parvis de la cathédrale de Belfort où elle fût recueillie par Guy de Montfay, alors chanoine. Il la plaça dans un couvent des Sabines et vint la voir tous les jours, la considérant un peu comme sa fille qu'il ne pourra jamais avoir. Au couvent, les sœurs lui menèrent la vie dure, mais elle apprit la rigueur et la discipline. Devenue grande, l'ordre lui confia des missions diplomatiques, ce qui la fit voyager dans l'Empire, allant de Roxemberg à Augusta, jusqu'à Rottendorf et Pavène. Fatiguée de ses voyages, elle revint en Cahogne où elle retrouva son père adoptif, devenu depuis évêque de Belfort. Sarah est une jeune femme secrète, charismatique et élégante. Sa beauté est un crève-coeur pour beaucoup d'hommes qui ne peuvent la toucher en raison de ses vœux. Malgré sous statue de sœur, elle reste très courtisée, mais Sarah est mariée à Dieu et pour rien au monde elle ne divorcerait. Mesnie : Montfay
Riquier de Sabernagne né en 1260.
Enfant du pays né dans le Valais, Riquier est le fils aîné de la maison de Sabernagne, chevaliers-bannerets au service des comtes. Chevalier errant dans sa jeunesse, il part pour la Ponantique afin de racheter ses erreurs passées. Là-bas, Riquier s'engage chez les chevaliers Portes-Croix et prononce ses vœux. Apprenant la mort de son père, il rentre en Cahogne où le Primat le délivre de ses engagements monastique afin qu'il puisse hériter des biens de sa famille. A la mort d'Etienne V du Valais, Riquier est l'un des soutiens de son bâtard Robert Landebroc, refusant de voir une femme à la tête du comté. Riquier est un homme pieux qui garde encore de bonnes relations avec les chevaliers Porte-Croix. Superstitieux, il a ramené du Ponant plusieurs reliques censées l'aider dans son combat contre les païens. C'est aussi un brillant commandant et un fin diplomate. Mesnie : Valais
Claude de Salignac né en 1248.
Issu de la petite noblesse de Trémanche, d'une maison de chevaliers-bannerets du comté, la famille de Salignac a toujours été proche des Estaing. Claude, l'aîné, fût élevé à la cour du comte où il reçut une éducation de chevalier. A la mort de son père, il est nommé bouteiller de Trémanche, titre héréditaire dans sa famille depuis quatre générations, et devient le plus proche conseiller du comte Olivier II et son confident, rôle qu'il garde sous son successeur Thomas II. Salignac a beaucoup d'influence sur sa politique du comté de Trémanche. On dit que convaincre le comte c'est avant tout convaincre son bouteiller. Il est souvent employé comme ambassadeur, représentant le comte avec un rôle de plénipotentiaire. Dans sa jeunesse, il a participé à la construction du royaume d'Estovie et garde plusieurs relations d'amitiés avec les Dremmens. Homme pieux qui a toujours le soucis de bien faire, il possède une grande expérience politique, faisant de lui un redoutable diplomate. Mesnie : Trémanche
Odilon Simon Patriarche métropolitain de Vaucouleur né en 1240.
Originaire de Vaucouleur, Odilon Simon s'oriente vers des études ecclésiastiques et ressort de l'Académie de Soulans avec un diplôme de théologie. Grand connaisseur des textes sacrés, il écrit un commentaire devenu célèbre appelé les "Trois sens de l'Ecriture". A 30 ans, il part en pays Dremmen en tant que prédicateur et aide le Roi Bogdanil à convertir son peuple. Lors de son voyage, il écrit un Codex en langue Dremmen. Revenu dans l'Empire, il sert à la curie de l'Archevêque avant d'être nommé Patriarche de sa ville natale avec le soutien de la république. Odilon était un proche de Hugues III, qui a soutenu sa candidature à Vaucouleur. Ses relations lui permettent d'être un intermédiaire et un médiateur entre le duché et la cité marchande dissidente. Né à Vaucouleur, Odilon est un citoyen de la République. Il aime sa nation et fera tout pour garantir sa liberté et éloigner les menaces qui pèsent sur elle. C'est un homme droit et sincère, tout autant qu'il est implacable et autoritaire. Mesnie : Eglise Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:38
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Mauger "Bel-Épée" de Tancarvelles Baron ; Maître des arbalétriers né en 1238.
Fils aîné de Richard II l'Ancien et de sa "frilla", Mauger est d'abord considéré comme un bâtard avant de se faire reconnaître sa légitimité par une bulle du Primat, usurpant au passage l'héritage à son plus jeune frère Onfroi, né d'un mariage officiellement reconnu par l'Eglise. Cette usurpation sera le point de départ d'un conflit familiale entre les partisans de Mauger et ceux d'Onfroi. Malgré tout, Mauger sera à la mort de son père reconnu comme le chef de la maison des Tancarvelles. En 1287, Mauger est nommé connétable de Cahogne comme son père avant lui. Véritable légende de la chevalerie, il a participé à plus de dix batailles. Emprisonné deux fois par l'ennemi, sérieusement blessé à quatre reprises, Mauger garde de ces années de combat de belles balafres sur le visage, une jambe boiteuse et une paupière récalcitrante. Brillant commandant qui a conduit les campagnes contre le Valais lors de la première guerre du Vaujour, il a par la suite été démis de ses fonctions après le massacre de Soulans, l'opinion populaire l'ayant désigné comme principale responsable. Il en garde une grande rancoeur, surtout après avoir été remplacé par Charles IV d'Annequin, l'un de ses grands rivaux. Aujourd'hui âgé de près de 60 ans et bien qu'usé par le temps, Mauger n'a rien perdu de sa prestance ni de son charisme. C'est toujours un soldat très respecté et un brillant stratège, qui a la réputation d'un homme froid et calculateur, et dont le flegme apparent cache en vérité une grande colère. En privé, c'est un père aimé qui éduqua personnellement ses enfants, avec dureté mais aussi beaucoup d'amour. Il reste malgré tout un personnage ambiguë dont on ne sait les réelles motivations. S'il est fidèle à son suzerain, il semble suivre sa propre voie, ayant sa propre vision de la politique à mener. Mesnie : Tancarvelles
Eustache "Brascourt" de Tancarvelles Maréchal de Cahogne né en 1269.
Fils de Mauger Tancarvelles et de Rose de Saint-Saëns, Eustache "Brascourt" doit son surnom à une malformation de naissance qui lui donne un bras moins long que l'autre. Loin de l'handicaper, cette particularité en fait un duelliste hors pair, ses adversaires n'arrivant pas à juger correctement la longueur de ses attaques. Enfant préféré de son père, il ressemble beaucoup à ce dernier dont il est très proche et à qui il voue une admiration et une obéissance sans borne : c'est un homme audacieux, courageux et charismatique. Déjà adolescent, il était un leader pour la jeune noblesse. C'est un chef né, qui aime être sur le devant de la scène et déteste être remis en cause, bien que ses décisions soient souvent contestables. Il est connu pour ses grandes colères, son mépris des miséreux et son zèle religieux. Si il paraît bête et naïf en premier lieu, lorsqu'il s'agit de guerre il se révèle être un génie. Mesnie : Tancarvelles
Guillaume "Lame Rouillée" de Tancarvelles né en 1272.
Guillaume passe pour être le rebelle de la famille des Tancarvelles, s'opposant souvent à la politique de son père. Idéaliste, diplomate et pacifiste, il ne partage en rien les traits de sa famille : c'est un homme réfléchi et intelligent. Pour son manque d'habilité l'arme à la main, il est souvent raillé par ses frères qui lui donnèrent le sobriquet de "lame rouillée". Guillaume préfère les livres aux épées, la poésie à la guerre. Son père Mauger voit en lui son plus grand échec. D'abord envoyé au monastère plus comme punition de son comportement que pour le faire entrer dans les ordres, Guillaume le quitta rapidement pour poursuivre son éducation seul. Il a en effet un grand mépris pour les clercs qu'il juge hypocrite et fainéant. C'est un partisan de la réconciliation avec ses cousins Fitzonfroi, branche de la famille Tancarvelles lésée lors de l'héritage de son grand père Richard l'Ancien. Mesnie : Tancarvelles
Richard "Beaucoeur" de Tancarvelles Maître de la cavalerie né en 1265.
Fils d'Onfroi de Tancarvelles et d'Agnès d'Annequin, Richard est un représentant de la branche des Fitzonfroi, lésée dans l'affaire de l'héritage de son grand père Richard l'Ancien, usurpé par son oncle Mauger. Malgré la haine de ce dernier qui le mit en marge de la cour ducale, Richard a su tirer son épingle du jeu grâce à ses grandes compétences militaires. Parfait chevalier, épéiste hors pairs, brillant cavalier, commandant charismatique, poète accompli, il s'est illustré lors de la guerre contre Hélier III en combattant aux côtés du fils héritier du duc, Hugonet. C'est ce dernier qui lui donna son surnom de "beaucoeur" non seulement pour sa bravoure, parce qu'il met du coeur à la bataille, mais aussi pour sa miséricorde, son sens de la justice et sa grande fidélité. Richard est un homme calme et réfléchi, qui ne parle jamais pour ne rien dire et toujours avec intelligence. Pieu, il respecte à la lettre le dogme de l'Eglise et le code chevaleresque. Mesnie : Annequin
Sébire de Tancarvelles née en 1276.
Fille de Mauger Bel Epée et de Rose de Saint-Saëns. Sa blondeur rappelle l'ascendance viking de sa famille, elle a l'apparence d'une guerrière Norge et a tout de leur comportement. A la mort de sa mère, alors qu'elle n'avait que 8 ans, c'est son père qui s'occupa personnellement de son éducation comme il le faisait pour tous ses enfants. Élevée parmi ses frères sans distinction, elle reçue l'enseignement aux armes et à la guerre, apprit à monter à cheval, à se battre et à naviguer. A 18 ans, Sébire se retrouva au cœur d'un scandale, lorsque l'on découvrit que le mystérieux chevalier champion d'un tournois n'était autre qu'elle, une femme. Mais beaucoup préférèrent étouffer l'affaire car ce chevalier les tous avait battu... Très proche de ses frères et de leur bande d'amis, Sébire côtoie plus d'hommes que de femmes, se sentant plus à l'aise dans les tavernes à boire et à rire qu'au boudoir à faire de la couture. Pourtant, lorsque l'occasion lui permet, Sébire est capable de se transformer totalement, rangeant au placard ses attitudes garçonnes pour devenir une véritable femme de cour, polie, discrète et propre sur elle, un rôle qu'elle s'amuse beaucoup à jouer car très éloigné de sa véritable personnalité. Sébire est une femme drôle, sarcastique et moqueuse, qui ne refuse jamais un verre ou un prétendant. Mesnie : Tancarvelles
Mabel Tancarvelles née en 1255.
Mabel est la fille de Richard II l'Ancien et la demi-sœur de Mauger Tancarvelles. Seconde épouse de Henri de Bléa-Germain, un mariage politique pour assurer la paix entre les deux familles rivales, elle est la mère de Louis de Bléa-Germain. Femme ambitieuse, elle était ravie d'épouser un homme puissant lui donnant accès à la cour de Cahogne avec une certaine influence. Véritable langue de vipère, elle est souvent à la source des sales rumeurs qui circulent parmi la noblesse. Réputée acariâtre, jalouse du pouvoir et ne reculant devant aucun crime pour le conserver, à la mort de son époux elle refusa de quitter sa vie de château et d'abandonner son titre de baronne au profit d'un beau-fils qu'elle déteste. Ainsi, elle a profité de l'absence de celui-ci pour faire de son fils l'héritier de l'honneur des Bléa-Germain, prétextant un testament où son défunt mari déshéritait son enfant né de son premier mariage. Mesnie : Bléa-Germain
Frère Beuves né en 1259.
Troisième fils de Richard II l'Ancien, Beuves a été destiné à une carrière ecclésiastique. Diplômé de l'académie de Soulans puis moine cramoisi, il devient un brillant savant et un ingénieur de génie, travaillant notamment sur le magnétisme et la recherche du mouvement perpétuel. En 1294, il publie un premier ouvrage, l' Espitola de magnete, qui explique les pouvoirs des aimants et améliore le principe de la boussole. Sous la pression de sa famille, il quitte sa solitude monacale pour intégrer le chapitre de la cathédrale de Vassy en espérant un jour pouvoir monter sur le siège comme d'autres membres de sa famille avant lui. Il y jouera un rôle de médiateur dans les conflits qui opposent le chapitre aux bourgeois de la ville. Clerc mais ne pouvant réprouver la nature martiale propre à sa famille, il se lance dans la conception d'armure en se servant de ses études sur le métal, créant un modèle de cuirasse que son demi-frère Mauger portera lors de son office de connétable. Beuves est un homme discret, investit dans ses recherches et peu préoccupé par la politique. Mesnie : Tancarvelles
Claude de Toussaint né en 1277.
Neveu de Charles d'Annequin et fils de Jean, à la mort de ce dernier Claude hérita de la seigneurie de Toussaint acquis par le mariage de son grand-père et d'Agnès de Toussaint. Ayant grandit à Soulans dans l'hôtel familiale, Claude côtoie depuis l'enfance la famille ducale, devenant un proche des ducs et de ses enfants. Homme droit et sincère, il intègre la garde sigillaire, les soldats d'élite chargés de la protection du duc, mais en 1297 il est mouillé dans la conjuration de la garde visant à assassiner Hugues III. Arrêté puis jugé, il est condamné par le Parlement à la prison à vie. Emprisonné dans la tour de la Geolière pendant 2 ans, le nouveau duc Eudes II, trouvant son ami d'enfance dans un triste état, le fait transférer à Argentière pour le placer en résidence surveillée. Étant donné sa personnalité et ses relations plus qu'amicales avec la famille du duc, des rumeurs affirment que Claude aurait été victime d'un coup monté orchestré par son oncle désireux de récupérer son héritage. Claude est un homme calme, pieux et érudit, mais aussi un chevalier accompli et un bon commandant. Mesnie : aucune [emprisonné en résidence surveillée à Argentière]
Tanguy II de la Tour d'Arcy Baron né en 1252.
Avant sa déchéance, Tanguy comptait parmi les plus puissants barons de Cahogne. C'est sa rivalité et sa jalousie à l'encontre de Jean IV de Guizet qui provoqua sa chute, d'abord en le faisant rejoindre le camp de Raoul de Porez pendant la guerre civile, faisant de lui un félon, puis en le rendant coupable de meurtre, condamnant son âme à l'enfer et son corps à la prison. S'il a été gracié de sa félonie avec tous les autres partisans de Raoul de Porez, Tanguy a été reconnu coupable du meurtre de Jean IV, assassiné par des pirates sous ses ordres. Condamné à perpétuité, il est désormais enfermé à la Geolière, la terrible prison politique de Soulans. Tanguy est un homme obsessionnel, compulsif et jamais satisfait, le mettant dans un état proche de la maladie mentale. Très nerveux et anxieux, lui provoquant des crises d'insomnie, il suivait sans cesse des traitements que lui prodiguaient des apothicaires. Très agité au début de sa peine, où on pouvait l'entendre hurler, après une année emprisonné il est désormais prostré, le désespoir l'ayant plongé dans le mutisme. Il a un amour profond pour sa famille. Ne plus voir sa femme et ses filles est une torture pour lui, et voir ses fils enfermés avec lui est une torture encore plus grande. Mesnie : aucune [emprisonné à Soulans]
Thomas de la Tour d'Arcy né en 1277.
Second fils de Tanguy de la Tour d'Arcy, Thomas est un ancien sigile. Cadet sans fortune ni avenir, et refusant d'entrer dans les ordres, Thomas est d'abord un chevalier errant, puis un capitaine de compagnie d'aventure, avant d'entrer dans la garde sigilaire sous la pression de son père qui menace de lui couper ses rentes. Thomas entre avant tout dans la garde pour son prestige mais sans aucune vocation. Malgré cela, par ses talents de combattant et de meneur d'homme, mais aussi et surtout grâce à ses ambitions qui le poussent toujours au sommet de ce qu'il entreprend, Thomas parvient s'intégrer. Lorsque éclate la guerre civile, son père rejoint les rebelles de Raoul de Porez. Suivant son attachement familiale, Thomas prendra part au complot de la garde visant à tuer Hugues III. Eventé par Louis d'Annequin, le complot aboutit à l'arrestation de tous les conjurés et à la dissolution de la garde sigilaire remplacée par la garde housecarle. Thomas est condamné par le Parlement de Cahogne à la prison à vie, et rejoint son père et son frère aîné eux aussi emprisonnés. Mesnie : aucune [emprisonné à Soulans]
Macrine de la Tour d'Arcy née en 1279.
Fille de Tanguy II de la Tour d'Arcy et d'Aléonor de Cinqfoy, elle est la sœur jumelle de Léonie. Depuis toute petite, sa sœur et elle n'ont jamais été séparée et sont comme les deux côtés d'une même pièce : si elle est pile l'autre est face. Il est très difficile de les différencier, Macrine et sa sœur aimant jouer de leur ressemblance afin de piéger leurs parents ou les chevaliers venus leur faire la cour. Possédant le même esprit, avec le même humour désinvolte et la même insolence, ils arrivent souvent que Macrine termine les phrases de sa sœur et inversement. Fusionnelles, elles se partagent tout, de leurs repas à leur garde-robe, on raconte même qu'elles se partagent les hommes... Depuis l'arrestation de son père, Macrine est réfugiée à la cour de Trémanche avec sa sœur afin d'échapper à la tutelle du duc de Cahogne qui pourrait les marier de force. Mesnie : Trémanche
Léonie de la Tour d'Arcy né en 1279.
Fille d'Aléonor de Cinqfoy et de Tanguy II de la Tour d'Arcy, elle est la sœur jumelle de Macrine. Depuis toute petite, sa sœur et elle n'ont jamais été séparée et sont comme les deux côtés d'une même pièce : si elle est face l'autre est pile. Il est très difficile de les différencier, Léonie et sa sœur aimant jouer de leur ressemblance afin de piéger leurs parents ou les chevaliers venus leur faire la cour. Possédant le même esprit, avec le même humour désinvolte et la même insolence, ils arrivent souvent que Léonie termine les phrases de sa sœur et inversement. Fusionnelles, elles se partagent tout, de leur garde-robe à leurs repas, on raconte même qu'elles se partagent les hommes... Depuis l'arrestation de son père, Léonie est réfugiée à la cour de Trémanche avec sa sœur afin d'échapper à la tutelle du duc de Cahogne qui pourrait les marier de force. Mesnie : Trémanche
Guillaume de la Tour né en 1262.
Guillaume de la Tour est un moine renégat de l'ordre cramoisi. Génie en théologie, lors de ses études il fait l'admiration de ses professeurs. Il entre très jeune à l'abbaye de Morangis puis devient archidiacre dans le diocèse de Beaulieu. Très apprécié par son évêque il est alors pressenti pour lui succéder, mais son jeune âge et son arrogance lui attira la jalousie de ses frères. Lorsque avec son ami Étienne du Lac il rédigea un manifeste révolutionnaire établissant plusieurs points sur lesquels l’Église devrait se réformer, ses ennemis lui tombèrent dessus. Jugé anticléricale, trop proche des idées schismatiques, le manifeste fût condamné, ce qui l'obligea à l'exil. Il a été un temps ermite dans la forêt de Pouillard, avant de revenir à la cour du baron de Cinqfoy sur qui il a beaucoup d'influence. Guillaume est calme et réservé, très érudit et bon pédagogue. Il aime ponctuer ses prêches d'humour et de légèreté afin de captiver son audience. Mesnie : Cinqfoy Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:39 Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:41
V
Hubert de Vaudrincourt né en 1259.
Second fils de Hugues II, et frère de Hugues III, Hubert reçu le comté de Vaudrincourt en apanage à la mort de son père en 1274. Enfant, il grandit au côté de son frère et reçu la même éducation que lui. Avec son cadet, Jean, il devient l'un des rouages essentiels de l'administration ducale. En 1290, contre toute attente il décide d'abandonner sa vie, son héritage et son poste de grand officier, pour entrer dans les ordres. Il s'engage dans l'ordre des chevaliers Porte-Croix, avant de partir en Ponantique pour prendre part à la croisade. En 1294, son neuve Eudes, futur duc de Cahogne, le rejoint et affronte les infidèles à ses côtés. Hubert est un solide chevalier, grand et bien battit, que son age n'a pas usé malgré les nombreuses batailles et ses années en croisade. C'est un chef charismatique et respecté. Souvent lucide face aux problèmes, il est de bons conseils. Aimant la guerre et le combat, ce n'est pas pour autant un homme irréfléchi, mais son excessive bravoure l'entraîne parfois dans des situations hasardeuses. Très pieux, il aime passé du temps à prier. Veuf, Hubert a un fils a qui il laissa le comté de Vaudrincourt. Mesnie : aucune
Hubert II de Vaudrincourt Porte-oriflamme né en 1283.
Hubert est le cousin germain de Eudes II. A 7 ans il devient comte de Vaudrincourt après l'abdication de son père, mais compte tenu de son jeune age il reste sous la régence de son oncle, Hugues III. Hubert grandit à Soulans, à la cour ducale, où il reçoit une bonne éducation militaire et culturelle digne de son rang. Toutefois, le jeune comte montre peu de talent pour les matières qui lui sont enseignées ; bien qu'intéressé, il semble limité par ses capacités cérébrales. On ne peut pas dire qu'Hubert soit complètement idiot, mais il est naïf et un peu niais. Malgré cela, c'est un jeune homme plein de bonne volonté. Très pieux, il est imprégné d'idéal chevaleresque. Il peut se montrer très radical dans sa manière de concevoir la religion. Il a en horreur les hérétiques et les infidèles, notamment les Derzis. Mesnie : Duc
Pèlerine de Varancel née en 1247.
Fille de banneret et épouse de banneret, Pèlerine n'aurait jamais imaginé son destin et pouvoir prétendre au titre prestigieux de baronne. Épouse de Raimbault de Dammargue, chevalier beaucoup plus jeune qu'elle, elle fût amenée à devoir gérer une situation de guerre où son mari a joué les premiers rôles. Contre toute attente, Pèlerine tint son rang tout au long du conflit, supportant son époux du mieux qu'elle put. Après la guerre, n'ayant jamais été plus loin que St-Vigor pour y suivre les prédications de l'évêque, elle fût émerveillée de découvrir Soulans et ses magnifiques monuments, notamment le Sanctuaire qui fit beaucoup d'effet sur cette femme très pieuse. Pèlerine est l'épouse modèle désirée par tous chevaliers, qui consacre son temps à s'occuper de son mari, de ses enfants et de son logis, à la fois polie, courtoise et élégante. Mesnie : Dammargue
Jacques de Vette né en 1246.
Echevin de St-Galand-des-Monts, sa famille est au service des comtes de Porez depuis maintenant 50 ans. Il était déjà grand argentier sous Raoul, et c'est grâce à lui que le comte réussit à financer sa campagne militaire pendant la guerre civile. Très ambitieux, Jacques rêverait de voir la comtesse Clotilde sur le trône de Cahogne et la servir comme Surintendant ducal. C'est un homme petit et grassouillet, toujours bien apprêté et parfumé, qui s'imagine pourvoir courtiser les femmes uniquement grâce à sa fortune alors qu'il est moche comme un poux. C'est d'ailleurs comme ça qu'en privé Clotilde de Porez le surnomme, "le vilain poux". Mesnie : Porez
La Vipère né à une date inconnu.
La Vipère est le chef de la guilde des voleurs de Soulans. On ignore tout de sa véritable identité mais sa façon de parler et ses gestes raffinées trahissent des origines nobles, il est obligé que la Vipère ait été élevé dans un château, ce qui expliquerait aussi ses compétences au combat, sa manière de tenir son épée et de conduire son cheval. Contrairement à ce que pourrait laissé croire sa profession, la Vipère est un homme d'honneur : lorsqu'il fait une promesse à quelqu'un il la tiendra. Pour autant ce n'est pas quelqu'un de bien, il rançonne les voyageurs, pillent les caravanes et peut faire preuve de cruauté. La Vipère est un spécialiste de la contrebande. Grâce à son réseau de voleurs à travers le pays, il se tient informer de tout ce qui se passe. Mesnie : aucune
Pierre Vital né en 1248.
Maître en théologie diplômé de la faculté de Calà en Valentine, Pietro Vitale, dit Pierre Vital, est l'actuel recteur de l'Académie de Soulans. Après ses études dans son pays natal, Pierre voyagea beaucoup, des états croisés de la Ditique aux pays Dremmens, avant d'être appelé par le duc Hugues III afin d'occuper la chaire de théologie de son Académie. Pierre est un conservateur, refusant toute innovation en matière théologique, il condamne systématiquement les docteurs pouvant apporter quelques nouveautés au dogme. Canes convaincu, il désapprouve fortement l'école judicalienne. Il voit d'un très mauvais œil les propositions de réforme de certains prêtres du Landéron, comme Etienne du Lac et Guillaume de la Tour. Pierre est un homme sévère et austère, mais aussi travailleur et rigoureux. Mesnie : Duc
Jean Valentin Chroniqueur ducal né en 1255.
Giovanni di Speca, surnommé Jean Valentin dans les Franges Orientales, a servit dans de nombreuses cours de Valentine comme ambassadeur. Diplômé en droit de l'université de Reino, auteur de traités et de compilations, traducteur à ses heures perdues, Jean a été le précepteur de très nombreux fils nobles. Il passe actuellement pour le plus grand professeur du monde, et un légiste très compétant. C'est un homme cultivé, réputé stricte et froid, aimant la discipline et l'ordre. Ses années en tant qu'ambassadeur lui ont permit de tisser un réseau de contact à travers le monde. Mesnie : Duc Armarius Messages : 1019
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Sujet: Re: Personnages non-joueurs Jeu 4 Juil - 1:44 Contenu sponsorisé Sujet: Re: Personnages non-joueurs | |
