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Armarius
Armarius
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MessageSujet: Description : la Transgarde Description : la Transgarde Icon_minitimeLun 10 Déc - 12:12
Description : la Transgarde Wrhk

Pour les Cahons, la Transgarde désigne le territoire colonisé au delà de la Garde, fleuve marquant la frontière orientale de l'Empire. Depuis plus d'une cinquantaine d'années, les Cahons s'y sont établis et considèrent la Transgarde comme un pays de Cahogne. Les Dremmens, qui l'appellent "Basse-Carpasie", revendiquent la suzeraineté sur la région.

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Avant la colonisation par les cahons, le peuplement humain se limitait à quelques villages Dremmens vivant principalement de la chasse et de la cueillette. L'arrivée des colons a été un bouleversement pour la société locale et le paysage de la région qui s'est vu modifier par les défrichements, les assèchements et l'importation d'espèces étrangères, la nature remplacée par les champs, les routes et les bourgs.
Ses côtes, faites de falaises, de presqu'îles et de lagunes, sont insalubres, bordées de marais salés qui empêchent l'exploitation de la terre. L'intérieur des terres est composé d'une grande forêt primaire à peine effleurée par l'Homme appelée forêt Pomésianne. La forêt est en partie inexplorée et reste entourée d'un grand mystère. Vénérée par les Mördwyms puis par les Dremmens, c'est l'une des dernières reliques de la grande forêt préhistorique qui recouvrait autrefois l'entièreté du continent. Elle se compose d'un épais manteau de chênes, de pins et de bouleaux très dense et difficile d'accès. L'eau forme un dédale de rivières, de tourbières et de lacs. La traversée de la forêt se fait généralement le long des fleuves où le risque de se perdre est moins grand. Très peu habitée par l'Homme, la forêt est un paradis pour les animaux, on y trouve des bisons, des loups, des ours, des lynx et des cerfs, mais aussi les terribles stryges, les chauves-souris géantes.

Malgré les efforts des colons, la Transgarde reste encore une région très sauvage et mal contrôlées. En plus des cahons qui y ont fait souches, la région est divisée en trois tribus Dremmens : les Suettes, les Galindres et les Roumites. Ces trois ethnies parlent le carpasien, un dialecte propre à la région.
Le climat y est dur et froid, les hivers longs et les étés discrets. Les côtes sont souvent balayées par les vents glaciales venus des pays Norges qui amènent avec eux des tempêtes de neiges. L'intérieur du continent est plus clément, et la forêt possède son propre climat. Les précipitations sont abondantes toute l'année.

La colonisation
La présence cahonne au delà de la Garde commence dans les années 1230 avec d'intrépides moines se donnant pour mission de convertir les barbares Dremmens à la vraie religion. Ils établissent plusieurs monastères et attirent des colons pour exploiter la terre. Dès les premières missions la population locale se montre hostile aux prédicateurs, mais les moines parviennent à convertir le voïvode local, Vydar Mantas, présenté dans certains documents comme "duc de Carpasie". Vydar voit dans la colonisation cahonne une opportunité pour mettre en valeur ses terres grâce aux techniques agricoles plus développées qu'apportent avec eux les colons. Grand amateur de vin, il encourage notamment des vignerons à venir s'installer. Les colons fondent Gardeville, la futur Soulans-la-Neuve, qui devient un important comptoir marchand et un lieu de convergence pour les immigrés cahons.
Pendant 10 ans, Vydar Mantas sera un allié précieux pour les moines prédicateurs, aidant à la conversion de nombreux Dremmens. Mort sans héritier en 1242, ses biens reviennent à son neveu le prince Mandogar. S'il n'est pas opposé au triaphysisme, Mandogar sera un prince beaucoup plus pragmatique que Vydar, voyant d'un mauvais œil l'installation d'étrangers sur ses terres. Il ne reconnaîtra pas les donations fait par Vydar aux monastères, les documents attestant des décisions du voïvode étant déclarés faux par sa chancellerie. Commence une période de persécution des moines triaphysites avec une recrudescence des hostilités envers les colons cahons qui subissent attaques et pillages.
En 1251, le nouvel Empereur Manoel Prado répond à l'appel à l'aide des colons en octroyant par une bulle d'or au duc de Cahogne Hugues II le soin de coordonner la colonisation avec à la clef la suzeraineté sur toute la région conquise. Hugues II y voit une formidable opportunité. En accord avec l'Eglise, il accorde des privilèges et des exemptions afin d'attirer de nouveaux colons, puis engage des chevaliers pour protéger les colonies. D'abord enthousiastes, les colons volontaires et galvanisés par les promesses d'une nouvelle vie déchantent rapidement en découvrant une région hostile et la dureté du quotidien. Après une courte période d'essor la colonisation s'embourbe de nouveau avec des colons démoralisés, morts dans des épidémies dû à l'insalubrité ou tués par les attaques régulières des autochtones païens. Les ambitions du duc de Cahogne se retrouvent confrontées à la réalité et la Transgarde devient un gouffre financier pour le trésor ducal.
La colonisation se repose alors tout entière sur les prédications. Gardeville devient le siège d'une légation dépendante de l'archevêque de Cahogne qui reprend en main les missions et les monastères. Cette reprise des conversions, parfois forcées, provoque la création de la Strelka.
Il faudra attendre Hugues III pour relancer les colonies, avec la fondation de Soulans-la-Neuve sur les ruines de Gardeville laissée pratiquement à l'abandon par la mort ou la fuite de ses colons. Mais occupé par la guerre en Jurenne, puis celle dans le Vaujour et par la guerre civile, Hugues III lâche à nouveau les colonies. En 1280, afin d'assurer la colonisation et se décharger de la tâche, Hugues III octroi à l'ordre des chevaliers Porte-Croix des terres et des privilèges fiscaux et militaires, leur accordant le droit de lever des impôts sur les colons et de recruter parmi eux. Rapidement, de nombreuses forteresses émergent de terre et les colons, revigorés par l'arrivée des moines-chevaliers, reprennent la colonisation. Toutefois, les méthodes brutales des chevaliers Porte-Croix à la fois envers les autochtones et les colons les rendrons rapidement détestables aux yeux de la population. Les conversions forcées entraînent une multiplication des actions de la Strelka, qui font des Porte-Croix leurs ennemis naturels.

Aujourd'hui la Transgarde est parsemée de petites communautés de colons regroupées en villages entourés de palissades de bois et vivant de l'exploitation de la terre. La colonisation reste exsangue et précaire bien que les conditions de vie commencent tout juste à s'améliorer avec l'aboutissement des premiers défrichements.
Les Porte-Croix sont devenus la force dominante de la région suite aux dotations de Hugues III. Leurs liens avec la couronne ducale sont flous : en tant que clercs le Concordat les obliges à un serment de fidélité, comme les évêques, mais pas à un hommage vassalique. Les Porte-Croix ne sont donc pas des vassaux des ducs de Cahogne mais sont sous la juridiction de l'Archevêque. Mais les ducs prétextent la bulle d'or de l'Empereur comme base législative pour soutenir leur prétention à dominer la région. Les Porte-Croix sont en réalité indépendants et ambitionnent d'ériger la Transgarde en un état monastique dirigé par le Grand Maître de l'ordre directement au nom de l'Empereur.

La Strelka
La Strelka, la "flèche" en carpasien, est un groupe de résistants à l'occupant Cahon. Elle se veut le défenseur des autochtones opprimés, chassés de leurs maisons et obligés à se convertir.
La Strelka est organisée autour de son mystérieux chef qu'on appelle le Muddry, le "sage", qui organise les opérations principales. En réalité, elle est peu structurée, faite de groupuscules locaux, allant de 10 à 100 membres, réunis autour d'un chef qui se revendique du Muddry, sans forcément avoir de lien direct avec lui. Chaque cellule est autonome et organise ses propres actions, ce qui rend sa répression difficile. La Strelka ne forme pas une armée cohérente, mais plusieurs petits groupes de combattants. Ils utilisent donc des méthodes peu conventionnelles pour lutter contre l'envahisseur : assassinas, vols, sabotages, prise d'otages, embuscades, pillages...etc. Ils ont un grand sens de la mise en scène pour effrayer les colons, aimant par exemple accrocher aux arbres leurs victimes éviscérées.
La Strelka est repliée dans les forêts vierges de la Transgarde où ses membres tiennent secrètement des camps d'entraînement pour leurs soldats qui s'exercent à la maîtrise de l'arc, l'arme de prédilection pour la lutte contre un ennemi plus nombreux et mieux armé. Les soldats sont recrutés parmi les opprimés fuyant les persécutions des colons. Ce sont souvent de simples paysans tout juste sorti de l'adolescence, qui n'ont jamais tenu d'arme de leur vie. Mais la Strelka n'est pas composée que de guerriers, elle accueille aussi des familles, des femmes avec leur enfants qui fuient les persécutions des colons et forment des villages sommaires cachés dans les forêts.
Réunie sous l'égide de Molog, divinité guerrière du panthéon Dremmen dont le Muddry se proclame Grand Prêtre, la Strelka est empreinte de religion et passe, aux yeux des triaphysites, pour une dangereuse secte païenne. Ses membres, tout dévoués à leur dieu, sont des fanatiques aveugles endoctrinés par leur chef, pratiquant des sacrifices humains sur de pauvres colons capturés ou des prédicateurs ayant offensés leurs dieux. Mais le sort le plus cruel est réservé à leurs frères convertis qu'ils considèrent comme des traîtres à la cause. Autant hostile au duc de Cahogne qu'au roi d'Estovie qui a renier la religion des ancêtres, l'objectif finale de la Strelka serait de créer une théocratie indépendante sous l'égide du Grand Prêtre.
La Strelka est financée par de riches donateurs Dremmens acquis à leur cause et par les revenus du pillage dont le butin est revendu à des marchands cahons véreux n'ayant aucun scrupule à commercer avec les infidèles. Depuis la prise de pouvoir de Dragomir Karius, la Strelka semble avoir gagné en puissance et on soupçonne le roi d'Estovie de financer les résistants.
Depuis que Hugues III a confié la garde des colonies à l'Ordre des Portes-Croix, les moines-chevaliers sont devenus les ennemis naturels de la Strelka, qui ne cesse de les harceler.


Sources images : Ivan Chichkine
Description : la Transgarde
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