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Fernand de Montfay
Messages : 52
MessageSujet: Re: L'apprenti baron à Belfort L'apprenti baron à Belfort - Page 3 Icon_minitimeVen 26 Avr - 10:31

L'apprenti Baron
à Belfort
Les Voyages forment la Jeunesse
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Qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron.
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Plaçant de côté les évènements des heures passés, de ce repas et de ces échanges politique qui à son grand dam, le dépassé bien encore, prit par le doute de ces choix le tourmenté parfois encore, la proposition de sa tante de lui faire découvrir de nouveau horizon lui fit s'ouvrir à de nouvelles perspectives.

Acceptant ainsi l'offre et reprenant la route, quelques heures à cheval lui exposant de nouvelles contré et paysages, il fut en premier lieu marqué par les embruns marin qu'il sentit bien avant encore d’espérer voir la mer. Subjugué par cette vision qu'il n'avait alors qu'imaginait et qui dépassé là encore sa plus grande réflexion, il aurait ainsi pu rester sans voix, mais vint tout de même à promptement répondre à tante.


— Ça l'est... Dit-il sobrement, les reflets de l'eau miroitant dans ses yeux. Le spectacle était magnifique et aurait bien pu le rester des heures durant, mais la triste réalité du monde vint à rattrapé le jeune baron.

Approché ainsi par de pauvre gens semblant fuir des maux douloureux, ce fut dans un premier temps l'incompréhension qui frappa le jeune homme, ne comprenant pas le patois local et restant dubitatif avant qu'un autre aux traits distinct et changeant de ce qu'il connaissait alors vint à s'exprimer. Cette homme était une étranger, comme peu voir jamais on ne voyait de là où Fernand venait.

Ne jugeant en rien cet homme différant, espérait même pouvoir en apprendre plus sur sa nature, celui-ci expliqua que des pilleurs avaient prit pour cible un village. Au delà de la fureur de de Lanta qui s'entant déjà, sa tante se questionna sur un possible responsable, mais le chevalier vint à trouver une réponse plus simple et logique, mettant en évidence que ce n'était là que de simple malotrus.

Questionné par son parrain, Fernand vint à rapidement donner sa réponse. Bien entendu que nous y allons. Mais très chère tante, il serait bon pour votre sécurité que vous restiez ici avec quelques hommes. Quant a nous Hugon, hâtons-nous !   Dit-il avant de tirer sur les brides de sa monture, prêt à lui faire prendre la direction de ce dit village.






Armarius
Armarius
Messages : 1020
MessageSujet: Re: L'apprenti baron à Belfort L'apprenti baron à Belfort - Page 3 Icon_minitimeJeu 2 Mai - 12:09
- Messeigneurs, répondit Hélène, rendez notre justice et vengez tous ces miséreux. Nous allons retourner à Haguefort avec les miens.
Hélène les salua et s'en retourna avec son fils et quelques uns de son escorte, laissant le reste en renfort des hommes de Fernand.
Aymeric salua Jean, les deux jeunes étaient devenus amis à Belfort.
- Toi, guide nous à ton village ! Ordonna Hugon de Lanta au derzi pendant que les Guizet s'éloignaient.
- Monseigneur, hélas! je ne le peux. Je suis vieux et fatigué, et je dois m'occuper de mes jeunes enfants. Mais mon aîné va vous conduire. Harshan, mène ces chevaliers à Neauphe.
Approcha un jeune adolescent d'un age où sa tête n'était pas encore enturbannée. Il portait des cheveux courts d'un noir profond et ses yeux étaient de la même couleurs que ceux de son père. De taille moyenne et d'apparence frêle, il était habillé d'une simple tunique ceinturée par une corde de chanvre sur des braies en guenilles. Il était pieds nus.
Il inclina servilement la tête, tout à l'obéissance de son père.
Hugon l'attrapa pour le faire monter sur son cheval.
- Allons chasser du maurannais ! S'écria le Dogue Rouge en tirant sur la bride de son cheval, tout impatient de sortir son épée.
Hugon de Lanta ouvrit la marche, remontant les sentiers en suivant les instructions de son jeune guide. Ils auraient pu simplement suivre les colonnes de fumée qu'on voyait au loin, mais il était facile de se perdre dans le bocage du Pays-Plat et avoir un guide était indispensable pour gagner du temps.
Neauphe-sous-Vesvres était un petit village, presque un hameau, du genre à n'apparaître sur aucune carte, avec en son centre un moulin à vent jouxtant un four à pain, ainsi qu'une petite chapelle qu'on ne pouvait qualifier d'église. Le reste était composé de petites masures maigres et pauvres.
A leur arrivée, les ribauds avaient déguerpis mais les toits de chaumes brûlaient encore en exhalant cette sombre fumée. Plusieurs corps mutilés étaient face contre terre le visage plongé dans la boue, leurs haillons tout ensanglantés et troués par des coups d'épées et de lances. Des hommes étaient décapités, d'autres démembrés ou le ventre ouvert, leurs entrailles répandues sur le sol. Les femmes avaient leurs jupes encore relevées, leur cou strié de pourpre, les yeux révulsés et le visage bleuté.
Les routiers s'étaient bien amusés ici, massacrant les hommes, violant les femmes, brûlant les maisons et emportant tout ce qui pouvait y avoir de valeur : les sacs de grains et de farine, les cochons et les poules, les outils de fer et quelques vêtements.
La petite chapelle avait été éventrée et dévalisée, le contenu des coffres répandus sur le sol.
- Les autres avaient un calice dorée, peut être le seul trésor du village. Ils l'ont prit avec eux, expliqua Harshan. "Les autres" désignait les triaphysites, car lui, derzi, n'allait bien évidemment jamais prier dans la chapelle. Il ne montrait d'ailleurs aucune émotion au vol du précieux calice sacrée, mais se sentit quand même obligé d'en parler aux pieux chevaliers qu'il accompagnait.
- Ces enfants de chien ne respectent rien, pas même Dieu. Cracha à nouveau Hugon de Lanta. A l'autre extrémité du village, plusieurs traces de chevaux convergeaient sur le chemin menant au Nord vers la côte.  
- Le carnage est encore frais, ils ne doivent pas être bien loin, observa Hugon de Lanta.
Quelques-uns de la garde descendirent de leurs chevaux pour fouiller les restes calcinés. Il n'y avait plus rien, tout avait été prit ou détruit. Mais au fond d'une cabane l'un des bannerets trouva une chose toute recroquevillée sur elle-même. Il en sortit en tirant par le bras une fillette survivante.
- J'ai trouvé ça, dit-il à Fernand.
La fillette ne se débattait même pas, toute prostrée les yeux dans le vide, attendant simplement qu'on vienne lui ôter sa jeune vie comme on l'avait fait pour tous ceux qu'elle connaissait. Son visage était noir de suie, ses cheveux collés par du sang coagulé. Elle ne devait pas avoir plus de 8 ans.
- C'est Bréanne la fille du meunier, indiqua Harshan, son père est là avec le reste de sa famille, dit-il en désignant le cadavre d'un grand homme barbu à l'orbite trouée par une lance. Sa mère et ses frères et sœurs, non loin de leur père, étaient immergés à côté dans une mare rouge, les corps déchiquetés et leurs organes éparpillés autour d'eux.
- Qu'est ce qu'on fait d'elle monseigneur ? demanda le chevalier à Fernand.
Ces derniers temps, les bannerets de la maison de Montfay avaient prit l'habitude de demander leurs ordres à Fernand plutôt qu'à Hugon de Lanta. Ils s'accommodaient peu à peu à l'autorité de leur futur baron.
La fillette était chétive, blessée et traumatisée, peut être fallait-il mieux l'abandonner ici, ou même l'achever tout de suite, plutôt que de s'encombrer avec.
L'apprenti baron à Belfort
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