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Kydonis Dimitrios
Kydonis Dimitrios
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Date d'inscription : 31/03/2020
MessageSujet: Kydonis Dimitrios Kydonis Dimitrios Icon_minitimeSam 4 Avr - 12:39
Kydonis Dimitrios
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Personnalité


Issu des terres disputées de la Ponantique, le rapport à la mort de Kydonis Dimitrios est assez pragmatique. S'il meurt, alors mieux vaut que ça soit d'une mort rapide et indolore. Il a trop vu d'hommes s'accrocher inutilement à la vie, et décéder dans d'atroces souffrances à cause d'une blessure à l'aine ou au ventre. C'était moche. La chose la plus humaine à faire dans ce genre de cas est d'offrir une rasade de vin avant de trancher la gorge au malheureux.
Mais n'allez pas croire pour autant que cela en fait de lui un homme cruel ou autre. Non.

Chaque vie de perdue est une perte, pour le trésor - car un mort ne paie pas de taxes - mais également pour le tryphasiste. La vie est un don divin, et l’ôter sans raison est un sacrilège important. Aveugler les Hommes est une manière bien plus appropriée de les punir que les tuer. Après tout, n'est ce pas pour cette raison que cette peine était plus courante que la condamnation à mort dans la Ponantique d’antan ? Que diable, on était des civilisés ici, pas comme des barbares d'orientaux qui pendaient et truandaient à volonté...

Que dire de plus ? Dimitrios apprécie, comme tout homme évolué, la poésie, les lettres et, surtout, plus que tout autre, les chiffres. Les chiffres sont un univers à eux seuls, aussi vaste que la Création Divine. Et ils sont vrais. Ils ne mentent pas. Jamais. Ils sont la vérités. Une vérité qui peut aider à comprendre le monde et la Création. Ainsi un livre de comptes vaut autant qu'une bible à ses yeux.



Généalogie

• Parents :  Staurakios et Eudocie
• Aïeux :  Léon et Galvinda de Wisimanie
• Frères et soeurs : Zénon, Theodóra, Theophano, Justin, Manouíl
• Oncles : Léonce, Ioánnis
• Tantes : Sófi, Eiríni, Anna


Histoire



Né en l'an de grâce 1267, Kydonis Dimitrios, fils de Staurakios Dimitrios, eut la chance de voir le jour au sein de la maison Dimitrios, prétendant descendre d'un lointain patricien homonyme du temps où le soleil ne se couchait jamais sur l'Empire.
Plus prosaïquement, l'un de leurs ancêtres était patrice de l'Empire. Ou c'est du moins ce que l'on se disait de père en fils. C'est donc une ascendance indubitablement noble. Moins noble, néanmoins, était l'état de la maisonnée Dimitrios au jour de Kydonis. Les propriétés des Dimitrios avaient été perdues aux mains des barbares occidentaux il y a des siècles de cela, au cours des moult guerres que ceux ci livrèrent contre les principautés autochtones et les rares colonies impériales établies après l'exode.
Mais ils étaient des Dimitrios que diable ! Ployer le genoux face à des inférieurs qui n'avaient même pas pour eux la culture des indigènes, et abandonner la seule vrai foy, était inacceptable ! A la conversion, ses ancêtres préférèrent l'honneur. Et donc, subséquemment, une relative aisance à ce qui avait été une relative richesse, tenue dans quelques villages fortifiés le long de la côte, et soumis à un seigneur de guerre assez fort pour les protéger.

Du moins jusqu'à ce que les croisés arrivent. Il y a 150 ans de cela, ceux ci trouvèrent en les Dimitrios et une partie des autochtones une population intéressée par ces nouveaux acteurs régionaux. Oh. Certes. C'étaient des barbares orientaux qui tuaient et pillaient au nom d'une version abâtardie de la véritable foy... Mais ils étaient nombreux, puissants, et surtout, tryphasistes. Des raisons suffisantes pour les aider à installer leur emprise sur la région. Comme en jouant un rôle non négligeable dans la fondation de Port-de-Grâce, via le synœcisme des villages environnants du cite, dont ceux des Dimitrios. Un accord qui accorda un substrat de prestige et richesse à leur familia - ainsi que divers privilèges qui allaient se révéler précieux lorsque les Dimitrios durent se tourner vers le négoce pour prospérer - tout en bénéficiant grandement aux croisés.
Ce furent de belles années, que les 75 suivantes. Les milices villageoises étaient dissoutes, devenues inutiles, accroissant la production agricole, la paix régnait au coeur de la nouvelle principauté, dite de Coradine.... Mais le feu des justes ne pouvait brûler incessamment. Ils avaient embrasés la Ponantique de leur juste furie. Ils avaient essayé de consumer les hypocrisies et faiblesses des sanlars et leur idoles. Et ils avaient échoués.
La tranquillité qu'avait connue la Coradine intérieure vola en éclat. Les villages furent à nouveau ravagés, sans que quiconque ne soit là pour les défendre des pillards cette fois ci. Seuls les gros bourgs résistaient. Seules les villes, prospéraient encore. Un peu. Les décennies suivantes furent marqués par des guerres, escarmouches et défaites toujours plus dures contre des émirs toujours plus hardis et audacieux. Et les puissants d'Orient se terraient désormais derrière leurs murs, cherchaient des alliés partout, même chez l'ennemi, et peu importe que ce soit au prix du salut de leur âme, n'hésitant parfois pas à se convertir.
Des bastions croisés de Coradine, il ne resta bientôt plus que Port-de-Grâce et les villages environnants, sauvés par des traités déshonorants et l'argent prêté des valentins.
Les revenus de la terre partis petit à petit, les Dimitrios s'étaient tournés vers le commerce, malgré les critiques, et surent faire survivre leur nom, servant tant leur avidité que la principauté, ou ce qui en restait à mesure que la Coradine se réduisait à peau de chagrin, jusqu'à ne plus comprendre que la capitale....
Car tandis que la Coradine perdait en territoire, les Dimitrios perdaient en richesse et prestige. Si ceux ci pouvaient prétendre retracer leur arbre généalogique jusqu'aux réfugiés impériaux de l'âge sombre et les premiers autochtones, avant l'arrivée des sanlars.... Leur raison était encore assez grande pour qu'ils réalisent à quel point leur fortune était mince, et leur nom valait peu. Le commerce était détruit par les pirates barbaresques et les honnêtes négociants obligés de traiter avec ces chiens de valentins qui volaient sans remords leurs """partenaires"""....
Aujourd'hui Port-de-Grâce n'est plus qu'un vestige de ce qu'elle était au temps de sa fondation, et de même pour sa familia.

Ainsi cette dernière ne faisait, comme bon nombre de maisons marchandes, que vivoter difficilement, tandis que la profession était peu à peu abandonnée au profit d'emplois à la cours, moins incertains.

Kydonis, cadet de ses parents, eut ainsi reçu une éducation dans l'optique de faire de lui le successeur du négoce, tandis que son aîné serait placé à la cours, dans quelque secrétariat afin d'amener des liquidités à la familia.
Un choix heureux, car l'éducation primaire reçue à la capitale fut rapide. En 4 ans, l'enfant été jugé assez capable par le professeur de quartier pour le renvoyer des bancs, laissant à ses parents la charge de lui trouver un tuteur. Le secondaire était en effet en désuétude depuis longtemps, seule l'aristocratie la plus élevée pouvait encore y envoyer sa descendance.
C'est donc d'un tuteur privé que le jeune Kydonis obtint le reste de son éducation. Une éducation principalement tournée vers les chiffres, où il excella, bientôt l'élève dépassant le maître, au point de se révéler utile dans la gestion des affaires du négoce, ne serait-ce que pour la tenue des comptes.
Formé au métier par son père, il accompagna celui ci lors de ses affaires, parfois prenant même sa place lorsque nécessaire, comme lors d'un cabotage vers Durnhom.

Excellent comptable, capable en affaires, la vie de Kydonis aurait pu s'arrêter là, l'homme finissant négociant modeste dans une cité tombant en désuétude.... Mais c'eut été sans compter sur l'avarice des émirs, toujours en quête de conquêtes.

Ce fut son premier siège. Sa première expérience des armes, autre que le combat de rue. Son altesse Basile IV, souverain d'une grandeur qu'ils ne méritaient pas, su comment réagir à l'annonce que l'ennemi était aux portes du dernier bastion de l'empire en Ponantique. L'ultime place forte de la croisade d'il y a quelques 150 ans....
Disposant d'un trésor vidé par les dettes de ses prédécesseurs envers les valentins, les querelles dynastiques et autres, n'ayant pour armée qu'une garde palatiale, renforcée de forçats tirés des cachots et armés à la va vite, il sut mobiliser la population citadine en faveur de la défense des murs.
Ainsi furent obligés de porter le tabard les partisans des factions, les membres des guildes, les serviteurs des familias, les ouvriers et toutes sortes de catégories de la population, armée avec les fonds de tiroir et équipée via la saisie de la vaisselle d'Eglise et la fabrication de piques, via la fonte des cloches. Kydonis n'y coupa guère.

C'est sur les murs de Port-de-Grâce qu'il versa le sang la première fois dans sa vie. Qu'il tua. Bien entendu, l'idée de mourir pour Basile était assez aisée à accepter. Mais ce dernier leur avait ordonné non de mourir mais de tuer pour lui. Une tâche plus difficile que l'on y croyait. Certes facilitée par la gnôle qu'on leur avait fait gober peu avant le tout premier assaut, mais tout de même.
Le premier homme qu'il tua fut un gamin encore plus jeune que lui, dont coulait encore du lait de son nez. Puis un autre et encore un autre. Partout autour de lui, on se tuait. On se mutilait. Et sans qu'il ne comprenne ce qui se passait, tout était terminé. Un assaut avait été repoussé.
D'autres viendraient, mais il n'avait pas à s'en soucier. Il avait survécu.
Le siège dura six mois. Six mois à se battre sur les murs. A surveiller un ennemi qui vous rendait la même. A organiser la prise en charge des blessés de son pan de mur. A craindre que la longue estafilade au bras qu'il avait reçue ne s'infecte et ne le tue.
A craindre que l'on manque de vin, pour les blessés. Que la maladie ne se répande. Que l'hospice dont il devait gérer les stocks, en raison désormais de son rang et son don pour les chiffres, ne manque de paillasses pour les blessés.
Ah. Oui. Il avait été fait sergent de milice entre temps. Et son frère aîné, Zénon, était mort. Une flèche dans l’œil. Mère avait pleurée. Beaucoup. Depuis elle était silencieuse. Père avait perdu un avant bras à cause d'un coup de scramasaxe. Encore en vie, mais il ne valait plus grand chose.

Au bout de six mois donc, un heureux évènement parvint aux assiégés. Une flotte, nombreuse, apparut à l'horizon. On craint immédiatement que l'ennemi ait alors en projet de débarquer dans le port tout en lançant l'assaut, à nouveau, sur les remparts, mais l'inquiétude est vite balayée lorsque les bannières flottant au vent son observées. Les orientaux. Leurs lointains cousins de l'empire - principalement des cahons - étaient venus au secours de Port-de-Grâce, les émissaires de Basile ayant su trouver les bons mots pour recevoir cette aide inespérée.
Des renforts bienvenus qui, en un jour, mirent fin au siège en rompant celui ci d'une violente et primitive charge de cavalerie sur l'ennemi.
Les années suivantes pour Kydonis Dimitrios ne furent pas consacrées au négoce. En effet, pour ses actions durant le siège, lui, et d'autres citoyens, reçurent le titre de patrice par Basile IV lui même, et l'opportunité de servir dans ses rangs. C'est donc dans le corps de l'intendance et logistique que fut incorporé - de son plein gré - le Dimitrios, où son talent pour les chiffres permit d'approvisionner l'ost império-coradin, et la prise en charge des blessés, futbien utile. Un effort d'une grande aide, particulièrement lors des sièges. C'était incroyable combien une armée mangeait de poulets par jour.

Cet emploi prestigieux, et rémunéré généreusement à mesure que la campagne progressait, connu néanmoins fin lorsque l'un des chefs de celle ci rentra précipitamment en Orient pour exécuter ses devoirs filiaux. Non sans avoir négocié une paix avantageuse avec les infidèles. La position de la Principauté de Coradine était renforcée, agrandie et enrichie. Le strategikos Evdís "de Cahogne" était peut être parti trop tôt, mais il n'allait certainement pas être maudit par ses alliés. Ce brave avait en effet reçu des mains de Basile moult cadeaux pour ses loyaux services rendus. Il était dommage qu'il n'ait pu mener la campagne à bien, car pareille action lui aurait certainement valu un triomphe, mais les voies du trycéphale étaient impénétrables....

Ses services, très utiles, furent néanmoins jugés comme plus intéressants ailleurs qu'en campagne. Celle ci nécessitait désormais plus de fonds que de ressources, ses effectifs se réduisant de plus en plus. Ainsi Kydonis Dimitrios, par décret de Basile IV, fut renvoyé à la vie civile, mais pas du service de prince. La douane de Port-de-Grâce lui avait été accordée, une occasion pour lui de servir à nouveau son maître de par ses habilités. Ce qu'il fit. Jamais autant de membres des gangs des bas fonds ne finirent aux cellule, et jamais autant les valentins ne se plaignirent de soit disantes "inspections arbitraires" et "saisies injustifiées" et autres injurieuses accusations. Sa lutte contre la contrebande et la fraude rapportèrent rapidement des richesses au trésor princier. Et il avait le soutien du Prince, qui avait besoin de ces ressources pour payer les troupes, acheter les émirs et leurs serviteurs.... C'était la fin de la campagne. Ou du moins on s'en rapprochait, les deux camps étant de moins en moins opposés à une paix. Pour l'instant.
De leur côté, les marchands étrangers bénéficiaient certes de moult avantages accordés par les monarques précédents, mais cela ne les mettaient pas au-dessus de la loi. La contrebande et la fraude étaient sévèrement punies. Leurs personnes ne pouvaient certes êtres soumises à la justice locale mais à des tribunaux composés d'étrangers, par la faute de traités passés empêchant de les aveugler ou les passer devant les tribunaux indigènes, mais ça n'était pas le cas de leurs biens.
Pendant des mois, les douanes générèrent quantité de liquidité à destination du trésor, une part non négligeable du budget de la principauté. S'il avait continué sur cette lancée, peut être aurait il même finit sacellaire de Basile dans quelques années.... Mais ce n'était pas le cas.
Quelques mois de cette vie étaient aussi usants que les années de campagne. Jamais autant n'avait il reçu de menaces. Jamais autant n'avait on tenté d'attenter à sa vie. Ce n'était qu'une question de temps avant que l'on ne s'en prenne désormais à sa famille.
Les valentins étaient une peste. Une peste que l'on ne pouvait arracher par des moyens ordinaires.

Ces sangsues pompaient la richesse de la Coradine, ne lui laissant que des os, si ce n'est moins. S'il voulait purger sa ville bien aimée de ces porcs, de ces sangsues, il devait mener le combat ailleurs que depuis les douanes. Ces dernières étaient utiles, mais insuffisantes.

De Basile, il obtint congé. Pendant un mois, il se concentra exclusivement sur les affaires de sa famille. Mena des négoces de petite ampleur avec d'autres marchands. Obtint des entrevues avec l'aristocratie. Écuma les tavernes des docks. Fréquenta la bibliothèque du palais. Lu les livres de bords saisis aux douanes....
Après un mois, il était fin prêt. Il avait réuni une coterie de marchands et nobles autour d'un projet. La plupart d'entre eux avaient une rancune contre les valentins. Tous perdaient de leur richesse à cause d'eux. Tous, allaient s'unir, former une familia temporaire, dont le but serait de détruire le monopole valentin sur le commerce au long court.
Le dukas Evdís de Cahogne était ami de Basile IV. Et ses terres, selon les vieilles cartes et registres du temps de la conquête, mais également des dires de marchands menacés, ivres, ou juste de leurs livres de comptes, ses terres donc, produisaient quantité de vin de bonne qualité, ainsi que des draps et d'autres ressources qui pourraient se vendre en Coradine. Port-de-Grâce avait un accès aux soieries d'occident, aux textiles méridionaux et d'autres biens convoités par l'orient.... De Port-de-Grâce à la Cahogne, par la Cahogne aux terres de l'antique empire, ils établiraient du commerce. Et combattraient les valentins sur leurs propre terre. Et les ruineraient.

Avec les fonds réunis par leur familias temporaire, Kydonis Dimitrios mènerait cette première expédition jusqu'à la lointaine "Soulánes", pour y établir une route commerciale profitable et pérenne.
Sans compter que Kydonis avait également un énième tour dans son sac. Une audience au prince Basile, où il avait pu lui exposé son projet, et lui demander son concours. Qu'il avait obtenu.



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