Citation :

À Rodrigue de Saint-Saëns, maréchal de Cahogne

Sire,

Je m'adresse à vous par courrier privé afin de vous enquérir d'une tâche dont vous seriez à même d'accomplir. Comme vous le savez, la guerre dans le comté de Valais s'est enlisée, et le Conseil a des raisons de croire que le chef mercenaire Malestoit, qui représente mon autorité sur place, va recevoir du bâtard Robert de Landebroc une offre de rachat des places fortes qu'il occupe pour cent mille livres.
Nous n'avons aucune idée de si Malestoit a déjà reçu cette offre ou non. Ni s'il est intéressé ou non. Mais le Conseil et ma personne sont inquiets à cette perspective.

Vous rassemblerez un demi-millier d'hommes de nos garnisons proches et irez dans le château qu'occupe Malestoit. Officiellement, vous prétendrez partir en mission de reconnaissance, afin d'observer les forces de Landebroc et harceler ses convois. En réalité, je vous envoie en mission d'intrigue et de diplomatie - je souhaite que vous vous assuriez la loyauté de Malestoit, que vous lui rappeliez l'importance de nos paiements qui ont toujours été très réguliers, et, s'il hésite, vous pourrez lui dire que je compte offrir des terres à lui et à sa compagnie une fois la guerre du Valais achevée.
Si vous ne parvenez pas à le convaincre, j'aimerais que vous identifiez des lieutenants dans son entourage qui seraient plus malléables et obéissants. Auquel cas, nous pourrons tuer Malestoit et le remplacer.

Brûlez cette lettre après l'avoir lue.

Si vous accomplissez cette mission, je ne l'oublierai pas.

- Eudes, Duc de Cahogne.

Citation :

Frère Jourdain,

Vos leçons me manquent. Cela fait longtemps que nous n'avons pas parlé de poésie et de contes - de nombreuses nuits qu'il nous faut rattraper ! Comment allez-vous donc ? J'ai appris votre renvoi du Conseil, ce qui me chagrine et me plonge dans une profonde incompréhension. Je souhaiterais vous revoir, une fois que je serai rentré de mon sacre.
En attendant, je ne dois agir non en tant qu'ami, et élève, mais en tant que seigneur. J'ai une tâche à accomplir, une pour laquelle j'aurai besoin tant de vos yeux que de votre cœur pur.

Rodrigue de Saint-Saëns va être envoyé en Valais pour parler avec un cruel chef mercenaire du nom de Malestoit. Il se doit d'assurer sa loyauté et sa diligence. J'ai des raisons de penser que Malestoit s'est comporté atrocement envers ceux qui sont censés devenir mes sujets, et que la région est à cran, vouant une haine parfaitement compréhensible envers les coupes-jarrets. Je souhaite vous voir aux côtés de Rodrigue : Trouvez les noms de personnes qui se sont rendues coupables de torts envers la population, et servez avec votre gentillesse et votre bonté coutumière. Peut-être que certains des mercenaires de Malestoit sont des craignant-Dieu ; Je sais que vous n'aimez ni l'intrigue, ni l'espionnage, mais il en va de l'intérêt du duché.

En espérant que Dieu vous gardera.

- Eudes.

Jets de dès.
Attribut diplomatie de Rodrigue : 70 (base 60 + 10 car Rodrigue a la même personnalité que Malestoit. Mais étant donné sa nature imprévisible, l'échec critique est augmenté de 5 points).

Nombre aléatoire (1,100) :

93

Attribut diplomatie de Frère Jourdain : 60

Nombre aléatoire (1,100) :

93

Monseigneur,

La mission que vous nous avez confié avec sire de Saint-Saëns est un désastre !
Non seulement la situation et pire que nous le pensions, mais Rodrigue n'a pas réussi à s'attirer la sympathie de Malestoit. Pire encore, ils sont devenus ennemis !

Malestoit nous a accueilli avec beaucoup de déférence, désireux sûrement de soigner ses relations avec le nouveau duc de Cahogne. Les 3 premiers jours se sont très bien déroulés, Rodrigue et le capitaine mercenaire semblaient avoir beaucoup à partager.
J'ignore ce qui a pu se produire ensuite ! Un soir de fête, Rodrigue et Malestoit se sont disputés et en sont venus aux mains ! Le sire de Saint-Saëns a été emprisonné et j'ignore ce qu'il est devenu à l'heure actuelle.

De mon côté monseigneur, j'ai prit contact avec l'évêque de Raveaux. Mais ce dernier m'est hostile ainsi qu'à vous. Je n'ai pas réussi à lui faire comprendre que vous étiez le propriétaire légitime du Vaujour.
De plus, je constate que la ville est au bord de la rupture, les gens vivent dans la peur et maudissent le duc de Cahogne. Ils sont affamés et molestés par les hommes de Malestoit, sans cesse harcelés, leurs biens rançonnés et leurs droits bafoués. Il n'existe plus aucune justice et le chaos règne.
J'ai pu rencontrer quelques consuls mécontents :  Malestoit usurpe leurs pouvoirs et ne respecte pas la charte de Raveaux que le comte de Valais leur avait octroyé. Un vent de révolte souffle sur la ville.  

Frère Jourdain.

19 Ternembre (Mai) 1299.

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Monseigneur Eude, maître de la Cahogne et suzerain du Vaujour.
Je suis votre humble serviteur et vous mon client le plus cher.
J'aimerai que nos relations soit plus que professionnel et que nous devenions amis, mais je ne pouvais laisser impuni les crimes du seigneur de Saint-Saëns. J'ai bien conscience de vous avoir offensé en emprisonnant votre maréchal. Je n'ai pas fait cela pour vous insulter mais simplement pour assurer ma sécurité. Sire de Saint-Saëns m'a menacé d'un couteau, devant témoin, en disant vouloir m'a mort. Je n'ai pu survivre qu'à l'intervention de mes hommes qui me sont autant dévoués que je le suis pour vous.
La prochaine fois, de grâce n'envoyez pas un baron fantasque et belliqueux pour espionner le comte de Valais, car cela est un risque pour la mission. Rodrigue de Saint-Saëns est un homme charmant, mais passé les trois litres de vin le voilà transformé en monstre assoiffé de sang.

Moi qui ne suis là que pour vous servir, veuillez accepté mes excuses pour l'incident.
En espérant vous rencontrer bientôt.

Malestoit, capitaine de la compagnie maurannaise.

19 Ternembre (Mai) 1299.

Jets de dès.
Attribut diplomatie de Samara : 85 (base 70 + 15 bonus veuve noire).

Nombre aléatoire (1,100) :

66

Maître Aves,

Je suis parvenue à entrer au service de Malestoit et j'ai pu obtenir quelques informations sur son entourage.
Ses lieutenants semblent lui vouer une grande fidélité, Malestoit sait s'entourer d'amis tout dévoués à lui. Une grande solidarité semble unir les membres de la compagnie. Ce sont des vétérans qui ont tous combattus ensemble pendant des années.
Il y a un dénommé "Croquant", son bras droit, un ancien capitaine de la Grande Légion qui a servit dans les guerres de Valentine avec Malestoit. C'est une masse de muscle mais non dénué d'intelligence.
Malestoit est aussi proche de deux frères : le "Petit" et le "Grand". Le premier est le plus proche conseiller du capitaine, celui qui a toujours de bonnes idées, il est rusé et fourbe et ne semble attiré que par l'argent. Le second est un homme naïf et niais, mais gentil et valeureux qui semble n'avoir aucune ambition. Il suit toujours les décisions de son frère.

Aussi, en écoutant quelques conversations, je n'ai pas trop su comprendre si Malestoit avait oui ou non reçu la lettre du comte de Valais. Je ne l'ai vu nulle part, mais lui et ses hommes semblaient en faire référence. Malestoit semble encore hésitant sur continuer ou non. Certains de ses lieutenants aimeraient quitter le Vaujour et repartir sur les routes, mais d'autres aiment trop la vie de château.

J'ai pu obtenir une information intéressante : Malestoit doit rencontrer un certain Rattier de Pene-Penac sur les rives du Boin dans quelques jours. J'ignore de qui il s'agit, mais l'entrevue a été organisée par un homme surnommé le Goupil.

- Samara
Le 20 Ternembre (Mai) 1299

Jets de dès.
Attribut diplomatie de Samara : 85 (base 70 + 15 bonus veuve noire).

Nombre aléatoire (1,100) :

46

Monseigneur,
Je voulais vous informer que Malestoit n'a toujours pas répondu à ma lettre lui réclamant la libération de sire Rodrigue.
Je commence à m'inquiéter pour mon frère, lui qui peut être si sanguin, je crains pour sa vie.

Frère Paul de Saint-Saëns.
4 Cadembre 1299.

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Maître Aves,
J'ai continué la surveillance de Malestoit. J'ai quelques informations à vous communiquer.
Il semble que le capitaine ait rencontré Rattier de Pene-Penac le 25 Ternembre dernier.
Je n'ai pas trop su comprendre les teneurs de l'entrevue, mais Malestoit semblait hésitant sur les décisions à prendre.
Après cette rencontre, de premières dissensions sont nées dans les rangs du mercenaire, certains de ses lieutenants, dont le Petit et le Grand, voudraient suivre Pene-Penac, alors que d'autres, comme Croquant, ne lui feraient pas confiance.
Je n'ai pas réussi à avoir plus d'information sur le dénommé "Goupil".

Quand à Rodrigue de Saint-Saëns, je crois savoir qu'il est toujours retenu prisonnier dans une chambre du château de Raveaux. Il semble bien traité.

Samara,
4 Cadembre 1299.

Eudes II de Cahogne : « Je pense que ce serait une très mauvaise idée d’agir trop prestement. Rodrigue de Saint-Saëns est en sécurité. Malestoit ne lui fera pas de mal : Même si votre frère est un otage, Malestoit est un mercenaire, il sait que s’il assassine un noble, sa carrière est finie. Peut-être en revanche qu’il hésite à le livrer aux forces du bâtard, pour qu’il serve de monnaie d’échange…
Sire Cécil, où en est la constitution de votre réseau d’espionnage ? Avez-vous besoin de moyens financiers supplémentaires ? Nous allons avoir besoin de soutenir votre agent sur place afin de mieux comprendre ce qui se passe dans le Vaujour et le Valais, comme le suggérait sieur Eustache lors de notre séance du Conseil. »