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Armarius
Armarius
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Date d'inscription : 07/07/2017
MessageSujet: Description : La Marche-Franche Description : La Marche-Franche Icon_minitimeLun 10 Déc - 12:11
Description : La Marche-Franche Wgvk

Grâce à son relief accidenté la Marche-Franche a longtemps marqué la frontière orientale de l'Empire en servant de rempart naturel contre les peuples ostiques : au delà du fleuve de la Garde, commence alors le monde barbare, celui des Dremmens païens.
La Marche-Franche est dessinée par deux paysages : au Nord, une dépression géographique forme un vaste bassin humide principalement constituée de marécages et de forêts inondées dû à la rétention d'eau ; au Sud, le massif des Aiguilles, une région montagneuse recouvertes par une épaisse forêt de sapins.

Description : La Marche-Franche Huntingpontinemarshes
Région sauvage faiblement habitée, le paysage a été peu modifié par l'Homme. Les côtes sont faites de près-salés qu'on appelle mollières, des plaines à végétation courte et inondées par les eaux salées lors des marées dont la région est très sujette : plusieurs fois par jour, la mer se retire sur plusieurs kilomètres pour laisser place à de vastes étendues de vase, faisant apparaître des épaves de bateaux dévorées par les eaux. On profite de ces moments pour partir à la chasse aux coquillages et pour relever les pièges à crabes.
Les vasières sont un problème pour la navigation où les navires arrivant sur les côtes de la Marche-Franche doivent emprunter des chenaux balisés au risque de se retrouver embourbés dans la vase. Le dragage est très important pour entretenir ces passages indispensables à l'économie de la région. Les côtes, inexploitables à cause de la saturation en sel, servent surtout de pâturage pour les ovins et les bovins, mais permet aussi la culture du roseau qui sert à la fabrication du papier.
Les vieilles chaumières qui forment les villages sont construites en tourbe ou en argile, en bois et en tiges de roseaux, la pierre n'étant utilisée que pour la cloison centrale sur laquelle s'appuie la cheminée. Elles sont toutes formées de deux pièces : la chambre et la pièce à vivre, avec à l'extérieur un auvent où sont installées une table et des bancs. Les villages côtiers sont entourés de bosquets et de digues en terre renforcées de bois pour se prémunir des inondations dû aux fortes marées, principalement celle de l'équinoxe de printemps.
La majorité de la population travaille dans les rizières, les marais-salants et les exploitations de tourbe. Elle vit aussi de la pêche et de la chasse aux grenouilles près des étangs, de la chasse aux coquillages et de la pêche aux crabes près des côtes. Une autre partie élève des ovins et des bovins, quelques chevaux et aussi des taureaux. Les chasseurs poursuivent les élans, pour leur viande et leurs bois, et les visons pour leur fourrure. Ils chassent aussi les canards et les ragondins. Les quelques artisans travaillent la céramique grâce à l'argile de la région.  

La Marche-Franche possède l'écosystème le plus riche des Franges Orientales, avec de nombreuses espèces de poissons, d'oiseaux, d'amphibiens, d'insectes et de coquillages. Le long des plages tressautent d'innombrable puces de mer où habitent aussi les curieux flamants roses, l'un des symboles du pays. Dans les marais, on trouve des tortues d'eau, des ragondins, des castors, des loutres, plusieurs espèces de canards, d'innombrable papillons de toutes les couleurs, des lézards et des visons, ainsi que des chauves-souris qui se régalent des nombreux insectes. Mais la région est surtout connue pour ses parasites du sang comme les moustiques et les sangsues. La population des étangs est formée de harengs, de sardines, de lieus ou encore d'anguilles.
La flore du pays est tout aussi riche. On y trouve beaucoup de plantes médicinales et tinctoriales comme la garance.

Description : La Marche-Franche 4o84


Le marécages des Boufflons
Description : La Marche-Franche Jo7w

Les marécages des Boufflons est une vaste dépression s'étendant sur plus de 1 000km².
C'est un marais insalubre et malodorant dont les eaux putréfiées sont recouvertes d'une couche d'algues visqueuses dans laquelle on s'embourbe facilement. Il y règne une forte odeur d’œufs pourris qui peut aller jusqu'à provoquer des nausées. Souvent recouvert d'un épais brouillard, l'endroit est sinistre et triste, réputé pour être hanté.
Il a été le lieu d'une importante bataille entre les troupes ducales menées par Guillaume le Preux et les résistants fidèles à la Cahogne Royale, et passe pour être un véritable cimetière : ça et là, il est encore possible aujourd'hui de découvrir des ossements, des armures et des épées du Xème siècle dévorées par la rouille et la mousse. Ces âmes de morts sans sépulture se manifestent à la nuit tombée en prenant l'apparence de petites flammes vertes vacillantes au dessus de l'eau qu'on appelle feux follets. Le centre du marais est connue pour être le vestibule de l'enfer. Il est sans fond et mène directement dans l'autre monde en s'enfonçant dans les profondeurs de la Terre. A la désolation des lieux se rajoutent les hurlements des démons qui impressionnent beaucoup les voyageurs naïfs et dont se moquent les gens du coin car il s'agit en réalité du cris du butor étoilé pendant l'époque de la reproduction.
Les marais sont peu habités par l'Homme. On ne trouve que quelques chasseurs de grenouilles et des pêcheurs, mais surtout des ermites venus ici pour se retirer du monde et combattre les forces du mal qui y règnent. Tout autour des marécages sont construites de très nombreuses chapelles et des autels pour les âmes errantes, ainsi que des cabanes de pêcheurs au bois pourri et recouvertes de mousses. Il existe quelques passerelles pour passer au dessus des zones inondées et il n'est pas rare de tomber sur de petites barques perdues au milieu des eaux immondes.
Pour espérer traverser les marais il vous faudra un guide car beaucoup se perdent, traversent la porte des enfers et terminent dans les abîmes du monde, ou bien se font attraper et noyer par quelques feux follets maléfiques ou envoûtés par les Marie-Morganes...

Le massif des Aiguilles
Le massif forestier des Aiguilles est la dernière forêt primaire de Cahogne.
Elle est coupée en son centre par la vallée du Romarimont, qui doit son nom à Romaric, chevalier et compagnon du duc Guillaume le Preux qui traversa le massif avec ses troupes pour prendre à revers les royalistes Cahons repliés dans les marécages de la Marche-France.
Autrefois appelé forêt de Breumyr par le Mördwyms, du nom d'une antique déesse, c'était une forêt de frontière marquant le territoire entre deux tribus. Après la conquête de l'Ancien Empire elle fût renommée Sylva Termina, puis forêt des Aiguilles par les Cahons en raison de la présence importantes de sapins. Relativement vide à l'époque Mördwym à cause des tabous religieux, ce sont les Cahons qui en ont commencé la colonisation.
Forêt mixte de feuillus et de sapins, elle s'étale sur plus de 1 600 km² avec pour point culminant le mont Brennin à 1 500 mètres. La forêt est peuplée de cerfs, d'élans, de sangliers, de renards, de gloutons, de loups et de rares ours bruns.

Le massif des Aiguilles renferme le bois de souaix, forêt enchantée possédant une grande aura mystique : pour certains elle est hantée, pour d'autres elle est sacrée. Pour tout le monde, les bois de Souaix restent difficile à traverser et lorsque l'on quitte les chemins balisés il est assuré de s'y perdre.
Aux temps du Haut Royaume Mördwyms, les bois étaient le domaine des dieux et des druides. Il reste encore par endroit quelques vestiges de cette époque : des formations mégalithiques, de grands menhirs sculptées ou quelques autels druidiques dédiés à des divinités obscures.
Surtout, les bois sont très liés aux légendaires Mördwyms et à la matière de Cantabrie : mentionnés à plusieurs reprise dans le "roman des 7 rois" et les aventures des chevaliers de l'Atrium, ils forment le royaume du petit peuple, des elfes, des fées, des farfadets, qui jouent des tours aux voyageurs imprudents, mais aussi celui de la fabuleuse licorne. On y trouve encore de nombreux lieux sacrés dédiés à l'ancienne religion comme le Bosquet des druides, l'étang du miroir aux fées ou la vallée du passe-perdu.
Plus certain, la forêt est aujourd'hui le repaire de bandes de voleurs et le lieu de refuge des compagnies de routiers qui sévissent dans la région. Ils forment de petites communautés regroupées dans des villages cachés à l'abri des autorités des seigneurs qui n'osent pénétrer dans l’épaisseur des bois. La forêt est aussi un "désert" où certains ermites viennent trouver la quiétude pour y prier et méditer.


Description : La Marche-Franche
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